Outre la thérapie classique, des méthodes comme l'EMDR (intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) peuvent s'avérer efficaces. «Lorsqu'il s'agit d'agressions sexuelles la thérapie EMDR peut être très intéressante car il s'agit d'une thérapie qui ne contraint pas la personne à tout raconter.
Parler, comprendre, revivre le souvenir, accueillir les émotions, se méfier des fausses pensées et agir via une thérapie ou la technique de l'EMDR seraient les pistes les plus efficaces pour surmonter un événement grave.
Comment prévenir? Pour prévenir les abus sexuels, il est important de discuter de ce risque avec votre enfant. Donnez-lui des informations claires, mais évitez d'en parler sans arrêt. Si vous dramatisez trop, cela pourrait inciter votre enfant à se taire pour éviter de vous bouleverser s'il se trouvait en difficulté.
La guérison peut être longue, et c'est normal de vivre des jours de tristesse ou de colère. Trouver du soutien : tu peux consulter un intervenant qui t'aidera à démêler tes émotions. Tu peux toujours parler avec un intervenant de Jeunesse, J'écoute en composant le 1 800 668-6868.
L'abus et la négligence envers les personnes aînées peuvent être d'ordre physique, psychologique, financier, sexuel et spirituel. L'abus physique suppose le rudoiement ou la violence, même si ces manifestations ne causent pas de blessures. L'abus physique peut aussi se manifester par la menace de l'usage de la force.
Il est recommandé d'être suivi par un professionnel de santé, particulièrement un psychiatre ou psychothérapeute afin de vous accompagner dans le processus de soins de votre stress post-traumatique. Il pourra en particulier vous propose une thérapie cognitive et comportementale (TCC), ainsi qu'une thérapie EMDR.
· Vos pensées : tentez de vous calmer et de vous concentrer sur la situation afin d'anticiper ce qu'il va se passer plutôt que sur vos pensées intérieures. Essayez d'avoir une évaluation rationnelle au plus proche de la réalité, plutôt que d'imaginer le pire des scénarios possibles.
La victime se retrouve contrainte par une pression physique, par de la menace ou de la surprise, à subir cet attouchement sur des zones dites sexuelles telles que la poitrine, les fesses ou les organes génitaux. Même si ces actes sont de plus en plus dénoncés, les violences sexuelles ne se stoppent pas pour autant.
“Le plus souvent, c'est dans l'après-coup que les victimes réalisent ce qui leur est arrivé: le goût que ça laisse. On ne se sent pas bien et tout à coup, on fait une crise d'angoisse… Un viol, c'est un château de cartes qui s'effondre”, analyse Pascal Lapeyre.
Lorsqu'une agression sexuelle est commise par un auteur disposant d'une autorité sur la victime, la sanction est portée à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende (articles 222-28 et 222-29 du Code pénal).
Des problèmes psychologiques, comme la tristesse, la dépression, la culpabilité, des sentiments de colère et de rage, des peurs, une faible estime de soi, la honte, le découragement, des idées suicidaires et l'automutilation.
directement au centre médico psychologique le plus proche ; ∎ agressions sexuelles : gynécologue ou structure médicale spécialisée ; ∎ troubles de la vue : ophtalmologue, troubles de l'audition : ORL, etc. Les résultats seront notés dans un certificat ultérieur.
Le soutien psychologique en commissariat
Avec ou sans dépôt de plainte, toute personne concernée par une infraction pénale peut solliciter le psychologue du commissariat. Les psychologues en commissariat proposent un soutien à court et moyen-terme. Cette prise en charge est gratuite.
Injure. En cas d'injure, le délai pour porter plainte est de 3 mois à compter de la publication ou du prononcé des propos.
de la difficulté à ressentir certaines émotions, par exemple la tendresse et le désir sexuel; de la difficulté à se concentrer; de la difficulté à trouver le sommeil; un besoin d'être continuellement en état d'alerte, prêt à réagir.
L'abus émotionnel est un comportement psychologiquement destructeur de la part d'une personne en position de pouvoir, d'autorité ou de confiance, qui comprend une attaque continue sur l'estime de soi d'une personne.
Sachez que toute victime a le droit de déposer une plainte, même sans preuve. Par exemple, dans le cas d'attouchements sexuels ou de viols, il est souvent difficile d'apporter des preuves comme des examens médicaux par exemple, les victimes mettant parfois plusieurs années à oser porter plainte.