Apprendre les tables de multiplication
Connaître vos tables de multiplication vous permettra de gagner en aisance de calcul, c'est un fait. Exercer votre cerveau vous permettra d'aller de plus vite et de complexifier vos opérations mentales au fur et à mesure.
La dyscalculie, ou « difficulté à calculer », est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, dyspraxie…) qui correspond, donc, à un trouble dans les apprentissages numériques, sans atteinte organique ni troubles envahissants du développement et sans déficience mentale.
Née au 16ème siècle en Asie, la méthode Abacus permet d'effectuer des opérations de calcul mental de façon rapide. Elle s'appuie sur l'utilisation d'un boulier dont les boules représentent des chiffres et des nombres. Cette méthode ludique présente de nombreux avantages pour les enfants.
Le soroban (算盤, そろばん) est le boulier japonais.
1. Présentez le boulier et chaque rangée : unités, dizaines, centaines, milliers, dizaines de millier, millions. 2. Montrez et invitez l'enfant à composer des nombres et à les lire sur le boulier.
Selon les études récentes sur le sujet, la dyscalculie serait d'origine biologique. Il s'agit d'un trouble neurodéveloppemental qui se manifeste par le mauvais fonctionnement de certaines régions du cerveau, dont le cortex pariétal. Cette partie est identifiée comme étant le « siège » de la conscience des nombres.
Pour faire une soustraction de deux nombres, il faut écrire ceux-ci de manière que les chiffres soient bien alignés les uns sous les autres. Le nombre du haut doit être plus grand ou égal à celui du dessous. Ex. : Soustraire 217 de 654.
Un exemple tout simple est de couper une pomme en plusieurs morceaux que votre enfant pourra ainsi compter. Les jeux de cartes pour les jeunes enfants : des formes identiques d'un côté, le chiffre associé de l'autre, ce jeu est parfait pour apprendre les chiffres et à compter. Et évidemment, le traditionnel boulier.
La méthode Trachtenberg est une méthode de calcul mental inventée par Jacow Trachtenberg dans le but de garder un esprit sain lors de son emprisonnement dans un camp de concentration pendant 7 ans. Cette méthode permet d'effectuer rapidement des multiplications complexes en les décomposant en calculs plus simples.
Exemple : multiplication de 9 par 7 sur les doigts
On multiplie par dix le nombre des doigts repliés sur les deux mains : (4 + 2) x 10 = 60, et on ajoute à ce résultat le produit des doigts levés d'une main par les doigts levés de l'autre : 1 x 3 = 3. On aboutit à 60 + 3 = 63.
D'abord, une prise de conscience par les élèves que l'addition 5 + 1 donne le même résultat que 1 + 5 contribue à réduire de moitié les faits arithmétiques à mémoriser. En effet, cette propriété permet aux élèves de reconnaitre que 9 + 2 donne le même résultat que 2 + 9 ou que 6 + 4 donne le même résultat que 4 + 6.
Le traitement de la dyscalculie repose sur une rééducation orthophonique. Il peut y avoir une prise en charge complémentaire en psychomotricité. Cette prise en charge spécifique doit s'accompagner d'une prise en charge individuelle en classe (auxiliaire de vie scolaire par exemple).
Lorsqu'on croit que son enfant souffre de dyscalculie, il est important de s'assurer de consulter un neuropsychologue pédiatrique qui connaît bien les troubles d'apprentissage, et plus particulièrement la dyscalculie.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Aider l'enfant dyscalculique en mathématiques à résoudre un problème. Facilitez-lui la résolution des problèmes de la façon suivante : Vérifier la compréhension de l'énoncé : demandez-lui de vous expliquer ce qu'il faut chercher pour voir s'il a bien compris la consigne. Reformulez la demande si nécessaire.
handicap TSL
Quand les troubles tels que dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie sont sévères, ils sont alors traités comme un handicap.
L'âge "idéal" pour l'apprentissage du boulier
On estime que 4 à 7 ans est l'âge idéal pour commencer à apprendre un nouveau concept et que c'est l'âge où la capacité du cerveau à assimiler de nouvelles choses est la plus grande.
Il faut partir du numéros que l'on soustrait pour compter combien de boules le sépare du premier. Par exemple pour 14 – 5, tu isoles 5 boules sur le boulier en bois et tu comptes les boules restantes jusque 14. Dans notre exemple 9.
On commence par représenter le plus petit chiffre sur le boulier, ici neuf. Puis on compte le nombre de boules que l'on doit ajouter pour pouvoir arriver jusqu'à dix-huit afin d'obtenir le résultat de la soustraction.