Pour aider efficacement un enfant TOP, il est nécessaire de consulter un spécialiste, surtout si vous vous sentez dépassé par la situation. Un pédopsychiatre évaluera votre enfant, et, si nécessaire, prescrira des tests d'orthophonie, de psychomotricité et de psychologie pour établir un diagnostic.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
Le TOP n'a pas de cause évidente. Ces comportements semblent résulter de la combinaison de la génétique et de piètres interactions parent-enfant. On peut aussi mettre en cause des facteurs environnementaux apparus dans la petite enfance. Les enfants atteints de TOP ont souvent de la difficulté à se faire des amis.
Évitez de faire des commentaires ou de parler de situations qui pourraient être source de conflits. Présentez des attentes claires et précises quant au comportement que l'élève peut adopter; par exemple, « Je suivrai les directives ».
La façon de répondre à la provocation pour réinstaurer un dialogue constructif est importante. Il s'agit de trouver le moyen de faire comprendre à l'enfant que vous avez compris qu'il a besoin de votre aide et de votre écoute, de lui dire que vous êtes là pour l'écouter tout en faisant tomber la tension.
Traitement du trouble oppositionnel avec provocation
Ce trouble est traité efficacement par des techniques comportementales, qui comprennent une stricte discipline et un renforcement du comportement souhaité (avec récompenses). Les parents et les enseignants peuvent apprendre ces techniques auprès d'un thérapeute.
Les élèves présentant un TOP sont très sensibles aux incohérences dans les demandes des adultes. Alors, il est recommandé à l'enseignant de discuter avec les élèves des règles de la classe, afin de s'assurer d'une part d'un consensus, mais d'autre part de leur compréhension des règles et limites.
Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise. Donner de faux choix à l'enfant, lui donner l'impression qu'il prend une décision. Il aura moins tendance à s'opposer et se sentira compris dans ses besoins, dans son individualité. Par-dessus tout, faire preuve de patience.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Lorsqu'un enfant est insolent, appliquez une sanction et expliquez-lui les conséquences. Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer.
Le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) est un trouble du comportement qui touche principalement les enfants et les adolescents. Selon les critères diagnostic du DSM-V, le TOP est caractérisé par un comportement négativiste, hostile et défiant envers les adultes, avec une provocation récurrente.
Le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) est un type de trouble du comportement. Les enfants avec TOP sont peu coopératifs, provocants et hostiles envers leurs pairs, parents, enseignants et autres figures d'autorité. Des problèmes de développement peuvent causer un TOP. Ou les comportements peuvent être appris.
Une agitation, des difficultés d'intégration sociale et scolaire, ainsi que des troubles des apprentissages sont également relevés de façon progressive et durable dans le Trouble Oppositionnel avec Provocation.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Dites-lui: «Je quitte la pièce» et laissez votre enfant seul avec ses émotions jusqu'à ce qu'il se soit calmé. Parlez de la situation: discutez de ce qui s'est passé dès que votre enfant s'est défoulé. Demandez ce qui a provoqué cet accès de colère. A cet âge, votre fils ou votre fille devrait déjà pouvoir répondre.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Une irritabilité, des difficultés de concentration et de sommeil. Cela peut parfois s'accompagner d'une attitude “régressive”, les parents ayant l'impression que leur enfant retrouve un comportement qu'il avait à un âge plus jeune (pleurs, caprices, attitude adhésive, pipi au lit…).
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
Donner de l'attention négative quand notre enfant ne nous écoute pas est un automatisme pour plusieurs parents. Pourquoi? Lorsqu'un enfant rencontre des difficultés, il peut lui arriver de manquer de moyens ou de ne pas savoir quoi faire et cela peut mener à la production de comportements négatifs non désirés.
La thérapie comportementale – sous la forme de la formation en gestion parentale ou d'une thérapie individuelle ou familiale – peut être un moyen très efficace de gérer les troubles du comportement. La pharmacothérapie peut contribuer à traiter les troubles sous-jacents ou concomitants.