Une discussion franche et en toute transparence peut ainsi être bénéfique pour amener quelqu'un à obtenir de l'aide. N'ayez pas peur de verbaliser vos sentiments à la personne dépendante face à son problème. Nommez-lui vos craintes, vos insécurités, vos besoins…
A force d'être en contact permanent avec une personne dépendante, par envie d'aider, par amour, parfois par pitié ou compassion, l'entourage va adopter un certain nombre d'attitudes toujours dirigées dans le même sens: éviter les conséquences négatives ou les atténuer, éviter les conflits, avoir la paix à tout prix.
La nicotine
Il s'agit du principal ingrédient addictif du tabac. La nicotine est rapidement absorbée par les poumons et envoyée vers le cerveau. Les chercheurs prévoient que le tabac tuera 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. Il s'agit de la drogue la plus addictive accessible en vente libre.
L'alcool a également été classé comme la substance la plus dangereuse au monde par d'autres experts.
Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
La méthadone appartient à la famille des médicaments opioïdes. Elle est le plus souvent utilisée pour traiter la dépendance à d'autres drogues et médicaments opioïdes, tels que l'héroïne, l'oxycodone (p. ex. Percodan, Percocet), le fentanyl (p.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
Lorsque la personne est hors d'état d'exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance ou la famille ou, à défaut, un de ses proches ait été consulté.
En effet, il peut refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, par exemple en cas de mésentente avec un patient, d'un comportement agressif, ou d'incompétence compte tenu de la spécificité d'une maladie…
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Le médicament de substitution permet d'éviter les effets physiques du « manque » lors du sevrage, de stopper et/ou de diminuer la consommation d'héroïne et surtout, de mettre en place l'accompagnement, médical, psychologique et social qui fait partie intégrante du traitement de substitution aux opiacés, dans l'objectif ...
L'état de manque ne met à aucun moment la vie de la personne en jeu, mais il est indispensable d'appeler son médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) . Il est indispensable de résister fermement aux pressions du toxicomane et de son entourage, tout en évitant le moindre jugement de valeur.
Il faut savoir aussi qu'un toxicomane est un menteur "professionnel". S'il s'énerve quand vous le mettez face à ses mensonges, c'est parce qu'il culpabilise de ne pas vous avoir dit la vérité. Sans doute est-il aussi culpabilisé par sa faiblesse et son manque de résistance.
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement.
Elle rend les personnes paranoïaques et agressives. Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l'appétit et de l'anxiété.
Le sevrage
Sur le plan pharmacologique, il existe des traitements de substitution, qui aident au sevrage de différentes substances psychoactives : cigarette électronique ; substituts nicotiniques ; médicaments dits « addictolytiques » tels que le baclofène, utilisé pour réduire la consommation d'alcool.
L'alcool se range dans la catégorie des drogues les plus dangereuses, avec l'héroïne et la cocaïne. Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
Le tableau réalisé associe diversement anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, douleurs diffuses, troubles sensoriels, troubles digestifs, hypotension orthostatique, et, dans les formes les plus graves, délire psychotique, hallucinations et crises comitiales.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.
troubles de la mémoire et de la concentration. plaintes au sujet de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse ou de solitude. isolement social et familial. problèmes financiers, des emprunts, des dettes.
Aider un proche à consulter, même s'il ne veut pas se soigner. Consulter un médecin rapidement est indispensable pour une bonne prise en charge de la maladie. Si votre proche est n'ose pas consulter, encouragez-le ou aidez-le à prendre rendez-vous chez un professionnel de santé, et éventuellement accompagnez-le.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.