Pr D. : D'un point de vue psychologique, et sans psychiatriser les choses, il faut accompagner le jeune dans sa réflexion. Cela peut être intéressant pour lui, s'il est d'accord et s'il s'en sent capable, de parler, de s'informer, de penser les choses auprès d'un pédopsychiatre ou d'un psychologue.
Dysphorie de genre : comment bien accompagner son enfant
Si vous identifiez certains de ces signes chez votre enfant, il est essentiel d'en parler ouvertement avec lui/elle, de l'écouter et d'essayer de comprendre son questionnement.
Dites juste “il” et “lui”, point. Si votre proche a partagé avec vous le prénom de son choix et ses pronoms, ayez la courtoisie de les utiliser. Évitez d'employer son nom légal ou le “prénom de sa vie d'avant”. Si la personne n'a pas partagé ses pronoms, demandez-lui ce qu'elle veut.
Causes. L'impact des facteurs biologiques sur l'identité sexuelle, notamment l'environnement hormonal prénatal , ainsi que certaines caractéristiques génétiques, est indéniable.
On peut aussi parler simplement de "personne trans". À noter que "transgenre" ne s'utilise pas comme un nom, mais comme un adjectif. Utiliser le bon prénom et le bon pronom personnel. Quand un individu décide d'officialiser sa transition, il change souvent de prénom.
Tout dépend de la personne. Mais ce sentiment peut apparaître très tôt. Les adultes transgenres auxquels on a posé la question répondent souvent entre 4 et 8 ans, autrement dit au moment où l'on commence à construire ses premiers souvenirs. Tout ça pour dire que l'on naît trans, on ne le devient pas.
Le garçon peut également vouloir être une fille pour que son père l'aime comme il aime sa mère (c'est le Complexe d'Œdipe inversé) ; la fille peut également vouloir être un garçon pour être complémentaire à sa mère célibataire. Mais cela peut aussi répondre à un besoin d'opposition.
Votre enfant a l'impression d'être un garçon dans un corps de fille ou une fille dans un corps de garçon: il présente peut être les signes d'une dysphorie de genre.
La dysphorie (sémantiquement opposée à l'euphorie) est le trouble émotionnel et mental perçu chez un individu insatisfait ou mécontent, et dans certains cas, le trouble caractérisé par l'indifférence concernant son entourage.
Généralement, le médecin traitant (l'endocrinologue ou le chirurgien le cas échéant) demande un courrier de la part d'un psychologue ou psychiatre avant d'entamer les démarches de transition. La rédaction de cette attestation peut nécessiter de 2 à 10 séances en fonction des personnes.
Pour une femme, l'intervention consiste en une ablation de l'utérus et des ovaires, ce qui permet d'empêcher le développement futur d'un cancer de ces organes, puis en la création d'un pénis. Suivi psychologique. Pendant toute la période de changement de sexe, le transsexuel doit être suivi psychologiquement.
Le 1 % de la population transgenre, c'est l'écume de l'histoire. Ce qui concerne toute la population, c'est la question du genre." Une revendication que les jeunes générations ne sont pas prêtes à laisser de côté et dont les transgenres ne sont que le symbole le plus visible.
Apprendre à vivre la différence. Tout enfant doit être accepté et aimé comme il est, c'est ce qui l'aidera à avoir confiance en lui et à développer son estime personnelle. En tant que parent, il faut donc faire attention à vos comportements et à vos paroles.
Ce stade se déclenche à un âge variable, souvent compris entre 10 et 12 ans. À 16 ans environ, ceux qui persistent à s'identifier comme transgenres sont éligibles aux hormones de transition, et à 18 ans certains pourront subir une opération chirurgicale de « réassignation sexuelle ».
Le plus important est de s'écouter et de se faire confiance. Un concept qui pourrait possiblement d'aider dans ton exploration est le concept d'euphorie de genre. Ce terme est souvent utilisé dans les communautés trans et non-binaire pour présenter le sentiment de bien-être et de confort lié au fait d'être respecté.
Une forte communauté transgenre en Indonésie
Il y aurait environ 7 millions de transgenres en Indonésie. Dans ce pays traditionnaliste, la communauté transgenre - nommée "waria" - est totalement intégrée dans la société, à l'image de la présentatrice de Trans TV, Dorce Gamalama.
Selon le psychiatre et sexologue David Oliver Cauldwell qui étudie le phénomène en 1947 la transidentité serait un trouble psychologique/émotionnel causé par des facteurs psychologiques et environnementaux, en raison de conflits de personnalité.
Drapeau de la fierté transgenre
Le drapeau représente la communauté transgenre et se compose de cinq bandes horizontales : deux en bleu clair, deux en rose, et une en blanc au centre.
Une personne transgenre, ou trans, est une personne dont l'expression de genre et/ou l'identité de genre s'écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance. Toutes les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le système binaire homme/femme.
Genrer une personne, c'est la façon de parler d'elle en utilisant des marqueurs de genre, comme des accords grammaticaux (« heureux » ou « heureuse »), des pronoms (il / lui, elle, iel / ellui, etc.) ou des noms communs (fille, meuf, garçon, mec, cousin, cousine …).