Pour que la relation entre mère et fils puisse évoluer de façon à ce que les deux parties soient en mesure de s'épanouir, il faut qu'il y ait séparation. Bien sûr, celle-ci n'a pas à être définitive! Tout simplement, la mère doit accepter de laisser le fils développer son autonomie et son individualité.
"C'est une relation de complémentarité, alors qu'avec une fille elle est d'abord dans une relation d'identité, où l'autre est le même", analyse Alain Braconnier, psychologue psychanalyste et auteur de Mère et Fils . Ainsi, le fils complète la mère et lui confère, en outre, un statut unique, sans rivale.
Bisous Et Câlins
« Pour moi, la meilleure façon de se rapprocher de son enfant, c'est de lui montrer que je l'aime tous les jours », fait-elle ressortir. « Aujourd'hui, tout va vite. On est souvent pressé et on oublie parfois de dire à nos enfants qu'on les aime et qu'on pense à eux.
On peut y revenir dans la journée : « Je t'aime mon coco, je t'aime gros comme l'Univers. » En ne se pressant pas et en prenant le temps d'exprimer comment on l'aime, on le sécurise : « J'aime tellement que tu sois ma fille », « Tu es le plus fantastique petit garçon du monde. Je t'adore ».
La cause de cette mésentente est souvent liée au sentiment d'amour pour cet enfant, et à la peur de le voir commettre d'éventuelles erreurs. Résultat : le parent se sent obligé de dire ce qu'il pense, pour protéger son enfant, même si celui-ci est un adulte libre de prendre ses propres décisions.
Ça peut être perçu comme de l'insolence ou du manque de respect mais ça ne l'est pas nécessairement. L'enfant a besoin de temps pour apprendre et intégrer tous les codes de notre langage. Plus on reformule avec douceur, plus il apprendra sereinement.
Un simple câlin a donc le pouvoir d'apaiser le cerveau de votre enfant, de le libérer de ses tensions, de le calmer et le détendre. Évidemment, ces moments d'échange ont le même effet bénéfique sur vous.
"Il peut avoir des difficultés à le dire parce qu'il le vit comme un échec, souligne la psychothérapeute. Ne pas donner de nouvelles peut également signifier que ce sont ses épreuves à lui et qu'il trouve ses propres ressources pour les traverser." Mieux vaut s'assurer qu'il ne soit pas dans une forme de dépression.
Vouloir envelopper son enfant, s'en séparer le moins possible, s'inquiéter constamment pour lui, c'est ce que l'on appelle être une mère fusionnelle. « Il y a quelques années encore, on parlait de “mère possessive”, constate la psychothérapeute Jeanne Simon.
Ce phénomène est tout à fait normal et fait partie du développement typique de l'adolescence où les enfants partent à la découverte de leur identité, cherchant à devenir plus autonomes et à socialiser avec leurs pairs.
Exprimez-vous clairement
Faites preuve de clarté et de précision, en évitant les mots péjoratifs. S'adresser aux enfants avec gentillesse permet de leur montrer l'exemple. Il est important que votre enfant ressente, à travers chaque conversation, le respect et l'amour que vous lui portez.
Une caresse et un câlin sont aussi des façons de communiquer. Si votre enfant vit une frustration, montrez-lui que vous êtes à son écoute en utilisant des mots comme « Oh! », « Ah? » ou « Eh, bien! ». Vous invitez ainsi votre enfant à explorer ses pensées et ses sentiments et à trouver des solutions.
Repérer et surtout accepter les différences de personnalité permet d'adoucir les conflits. Il ne s'agit pas de relâcher toute forme d'autorité, mais de mieux comprendre les enjeux de son ado pour mieux adapter votre discours. Derrière la discorde et le conflit se cachent bien souvent des valeurs qui veulent s'exprimer.
Parc, repas chez des amis, ou anniversaire, si votre enfant ne vous calcule même plus c'est qu'il est à l'aise et bien avec ses copains. Et ça c'est aussi possible quand il a reçu suffisamment d'affection de la part de ses parents : il se sent en sécurité, tout simplement.
Pour aider votre enfant à apprivoiser ses sentiments, rien de mieux que la réunion des échecs et des ratures. Il s'agit de se réunir en famille et de choisir un slogan : Un échec, c'est juste un pas supplémentaire vers la réussite. De ses échecs, on apprend, de ses réussites, pas autant !
Que faire pour aider mon enfant à cultiver son estime de soi? Le plus important est de donner beaucoup d'amour à votre enfant et de l'accepter tel qu'il est. Passez du temps avec lui et donnez-lui beaucoup de câlins et d'affection. Concentrez-vous sur votre enfant : jouez avec lui et écoutez ce qu'il dit.
Un enfant qui n'a pas confiance en lui peut être un enfant qui se dévalorise "je suis nul", "je suis bête" qui ne sent pas capable de faire seul. Cela peut être en classe, l'enfant a peur de participer, de se tromper, il doute de ses capacités ou bien avec ses camarades, il a peur d'aller vers eux.
L'agressivité fait partie de la croissance normale et ordinaire des enfants. Avant l'âge de 3 ans, c'est souvent une impulsion qui est à l'origine de l'agressivité et non le désir de blesser quelqu'un. L'enfant est en apprentissage de la maîtrise de ses émotions.
L'enfant qui ne respecte pas les règles
Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger. Il peut aussi désobéir s'il ne comprend pas la règle ou les raisons pour lesquelles elle est présente ou s'il n'a pas encore les compétences pour la respecter.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.