La Côte d'Ivoire s'est engagée à augmenter son couvert forestier, passant de 11 % à 20 % de son territoire d'ici à 2030 et lance, pour y parvenir, des opérations de reboisement à grande échelle. Après avoir planté un million d'arbres en 2019, cinq millions en 2020, le ministère vise les 50 millions en 2021.
La lutte contre la déforestation doit s'accompagner d'actions de reforestation. La reforestation consiste en le reboisement d'une forêt. C'est pourquoi, la grande majorité des projets de reforestation ont lieu dans des zones impactées par la déforestation.
La déforestation a aussi un impact très fort sur le changement climatique. En effet, les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie. En détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l'écosystème mondial à stocker du CO2. Moins d'arbres, c'est moins de CO2 absorbé et donc plus d'effet de serre.
la préservation des sols forestiers et des cours d'eau grâce à un cahier des charges mis en œuvre par les intervenants en forêt ; Abandon de l'utilisation de produit phytopharmaceutique en forêt ; la restauration de l'équilibre forêt-gibier.
L'évaluation nous révèle également que la déforestation se poursuit à un rythme alarmant, mais que la perte nette de superficie forestière ralentit grâce aux plantations forestières, à la restauration de paysages et à l'extension naturelle des forêts sur les terres abandonnées.
d) LE REBOISEMENT COMMUNAUTAIRE
Le taux de reboisement est plus faible mais un bon travail de vulgarisation assure aux arbustes une meilleure chance de survie. Cette solution est appelée « sylviculture de masse » pour faire ressortir que tous les citoyens doivent y participer pour en assurer la réussite.
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement vient de lancer une campagne de lutte contre la déforestation. L'une des alternatives qu'il propose est la butanisation (utilisation domestique du gaz).
Abattage pour la production agricole, exploitation forestière, feux de forêt, urbanisation et agriculture itinérante, telles sont les cinq causes principales de la déforestation.
La déforestation a de multiples conséquences sur les sols, la faune ou la flore. Le déboisement est propice à l'érosion et à la désertification des sols. Ces derniers deviennent alors moins fertiles et ne peuvent plus nourrir tous les organismes vivants (plantes, arbres, fleurs,…).
Diminution des surfaces couvertes de forêt. Il vise plus particulièrement de nos jours la réduction considérable des forêts équatoriales, qui résulte pour beaucoup d'une exploitation inconsidérée et de la volonté de certains pays de développer la présence humaine dans ces zones.
Le reboisement se fait par plantation, et consiste à mettre en place des plants élevés en pépinière sur un terrain nu ou déjà boisé préparé à l'avance. La reforestation laisse supposer un objectif plus ambitieux du point de vue de la surface et de la qualité écologique ou paysagère que celle de reboisement.
L'action positive des forêts par exemple va bien au-delà de la simple lutte contre le réchauffement climatique. Elles nous fournissent aussi de la nourriture et des médicaments, participent à la fertilisation de nos sols ou aident au bon remplissage des nappes d'eau souterraines.
Elle peut aggraver l'impact du vent et de la pluie sur les écosystèmes locaux, détruire l'habitat précieux d'espèces sauvages comme la martre des pins et le caribou parmi d'autres, et assécher le sol forestier, dont l'échauffement accroît les risques d'incendie et perturbe la repousse des jeunes plants.
L'exploitation du bois conduit aussi à la destruction des arbres secondaires et des espèces de sous-étage qui fournissent des PFNL. Les dommages sont associés à la chute des arbres et au passage de gros engins qui détruisent aussi les PFNL.
L'homme habite à proximité ou dans la forêt, il exploite le bois pour faire du feu. Cela lui permet de se chauffer, de faire cuire sa nourriture ou encore de fabriquer des outils en fer. C'est également dans la forêt qu'il puise sa nourriture, tant végétale qu'animale.
Elles se retrouvent isolées, courant le risque de manquer de nourriture et de ne plus pouvoir trouver de partenaires pour se reproduire. La fragmentation des habitats naturels diminue aussi la capacité des animaux à se cacher et à fuir. Ils deviennent alors des proies plus faciles pour les braconniers.
déforestation: elle se traduit par une diminution de la surface couverte de forêt. Il n'est pas possible, cependant, de la définir sans ajouter à la couverture du sol une référence à son utilisation (ou affectation).
C'est la fin de la Seconde Guerre mondiale qui marque le début d'une exploitation débridée des écosystèmes forestiers. Pour se reconstruire, l'Europe, alors en ruine, a un besoin criant de matières premières.