Trois dispositions : les rimes suivies ou plates (elles se suivent deux par deux : AABB) ; les rimes croisées (une rime en croise une autre : ABAB) ; les rimes embrassées (une rime « prend dans ses bras » une autre rime : ABBA).
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers. La poésie en prose ne possède pas de rimes, pas de vers, pas de structure précise.
L'analyse d'un poème repose sur la recherche et l'interprétation des procédés utilisés par le poète. Syntaxe, sonorités, rythmes, images et vocabulaire nécessitent ainsi une lecture attentive et méthodique. La forme du poème peut être fixe : fable, rondeau, ballade, ode ou sonnet.
Les rimes peuvent créer des effets sonores à l'intérieur d'un même vers. L'allitération correspond au retour d'une même consonne ; l'assonance au retour d'une même voyelle.
Le sonnet Peletier (parfois appelé « sonnet français ») comporte deux quatrains suivis de deux tercets rimés : abba abba ccd ede — soit deux quatrains avec les mêmes rimes embrassées puis un sizain classique inverti ccd ede.
(du Roman d'Alexandre, XIIes.) Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Si deux mots ont trois sons ou plus en commun, on dit que la rime est riche. La rime riche se construit à l'aide d'une consonne ou plus accompagnée d'un son vocalique (formé d'une ou de plusieurs voyelles) ou plus.
– l'enjeu du texte (poésie lyrique, poésie engagée) ; – les procédés à l'œuvre pour servir ces enjeux (figures de styles, champs lexicaux) ; – la forme du poème (forme fixe, vers libres) ; – la versification (rythme, rimes, sonorités).
La règle du – e – muet
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
Dans les rimes continues, les vers ont tous le même son à la finale (AAAA).
En poésie, c'est la reprise de deux sons identiques.
Une rime est une répétition de sons semblables (le plus souvent identiques) dans les syllabes finales de deux ou plusieurs mots. Le plus souvent, ce type de répétition est utilisé volontairement à la fin des vers de poèmes ou de chansons.
Même lorsqu'un texte n'est pas incroyablement bien écrit, le mot qui amène la quatrième rime embrassée me donne l'impression d'être exactement celui qu'il fallait. Comme une évidence, un sentiment de justesse, qui boucle parfaitement la strophe.
Les rimes peuvent être classées en fonction de leur qualité ou de leur richesse. La qualité ou la richesse de la rime désigne le nombre de sons répétés. On obtient ainsi des rimes pauvres, suffisantes ou riches.
Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe. 8 syllabes s`appelle l`octosyllabe. 6 syllabes s`appelle l`hexasyllabe.
Se dit d'un vers qui a six syllabes.
En poésie, le pied est l'unité rythmique d'un vers ou d'une phrase. Il en permet la scansion et comprend deux ou plusieurs syllabes dont les quantités s'opposent et/ou se subordonnent les unes aux autres et où les temps sont tantôt levés tantôt baissés.
III. 2.1.1. Forme et qualité des rimes
On parlera de rimes pauvres si l'homophonie porte sur un seul phonème (vocalique), de rime suffisante si elle porte sur deux phonèmes, de rime riche si elle porte sur trois phonèmes et plus.
Poème de 14 vers, composé de 2 quatrains aux rimes embrassées, suivis de 2 tercets dont les 2 premières rimes sont identiques tandis que les 4 dernières sont embrassées (sonnet italien) ou croisées (sonnet français).
Rimes encadrées par d'autres rimes, de forme ABBA.
L'alexandrin est à lui seul le signe de cette tension: il fait voir, entendre, sentir à travers ses images et ses rythmes les plus turbulentes agitations tout en donnant aux auteurs l'ambition de l'équilibre esthétique et de la stabilité des formes.