Jouer aux jeux vidéo pendant de longues périodes sans prendre de pause peut provoquer des douleurs et des troubles musculosquelettiques, comme le syndrome du canal carpien, les tendinites ou les tensions musculaires au niveau du cou et des épaules.
peut être le signe d'un comportement « addictif » au numérique ; sur la santé : une surconsommation d'écrans contribue à réduire le temps consacré aux activités physiques et peut favoriser la tendance au grignotage. La conjonction des deux peut alors entraîner une prise de poids, voire une obésité.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
L'addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 2018. Bien que les jeux vidéo soient une véritable source de divertissement et de plaisir, qu'ils favorisent l'imagination et le développement de nombreuses capacités, une pratique excessive est un véritable danger.
Des troubles du sommeil.
Des difficultés à communiquer en face à face. L'enfant ou l'adolescent délaisse souvent ses loisirs habituels et peut réduire ses contacts dans la vie réelle. Une prise de poids du fait du temps de sédentarité augmentée avec la pratique du jeu vidéo.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels. Des problèmes dits de gaming disorder ou « dépendance aux jeux vidéo » ont déjà été identifiés à l'échelle mondiale. Le risque de burn-out existe également.
Pourquoi certains deviennent-ils dépendants? Chez certains, le jeu vidéo devient une manière de fuir les difficultés ou d'oublier leurs problèmes. Avec les jeux en ligne, par exemple, on peut rapidement développer des amitiés avec d'autres joueurs. Plus on passe de temps à jouer, plus ces amitiés se renforcent.
Le joueur excessif peut manipuler ses proches pour obtenir de l'argent afin de continuer à jouer. Afin d'excuser ou de couvrir le joueur, les proches peuvent se sentir contraints de mentir. Ils inventent alors des prétextes pour expliquer son comportement.
avant 3 ans, pas d'écran (ni télévision) ; avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d'écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ; avant 9 ans, pas d'internet.
Il est loin le temps où l'on considérait le jeu vidéo comme étant nuisible pour les gamers. Plusieurs études ont montré qu'il est susceptible de lutter contre le stress, la douleur, ou même d'améliorer les capacités cognitives.
Psychiatre et psychanalyste spécialisé dans les relations aux images et aux nouvelles technologies, Serge Tisseron recommande de ne pas donner de console de jeu personnelle à l'enfant avant l'âge de 6 ans, afin de favoriser le développement de sa motricité et de sa créativité.
À long terme, les écrans peuvent être responsables du développement des yeux secs et d'une vision fluctuante, entraîner de la photophobie (une sensibilité excessive des yeux à la lumière), causer ou aggraver un problème de coordination des yeux et favoriser la progression de la myopie.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
De même, les adolescents “dépressifs” vont voir les jeux vidéo comme une source de plaisir immédiat bien qu'éphémère, et risquent donc d'en consommer plus souvent que nécessaire pour combler un manque dans le monde réel.
La première mesure consiste à limiter le temps de jeu quotidien, à une heure ou deux au maximum. Il faut également veiller à proposer des activités sans écran à votre enfant : activités sportives, créatives ou ludiques, ce ne sont pas les options qui manquent.
Éteindre tous les écrans au minimum deux heures avant d'aller dormir. Prévoir des moments de déconnexion, en famille ou entre amis. Diversifier ses activités. Confier ses difficultés à un proche pour qu'il aide à tenir bon.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Instaurez des limites ensemble
Comme par exemple un jour sans jeu vidéo. Il est très important de prendre des décisions avec votre enfant ou adolescent. e, de lui demander son avis et de l'écouter : il. elle se sentira ainsi valorisé.
Selon leur nature, les jeux vidéo peuvent contribuer à améliorer l'estime de soi ou l'humeur de l'enfant. Même si les jeux vidéo ne constituent pas une solution aux problèmes d'estime de soi, ils peuvent aider l'enfant à se sentir mieux.
Quand le jeu est trop important, le bruit augmente, mais un jeu trop fort ne risque en aucun cas d'endommager le moteur .
Elle est sortie le 15 novembre 2013 aux États-Unis et au Canada, le 29 novembre en Europe et en Australie, et le 22 février 2014 au Japon.