"Le fait d'expliquer au patient l'origine de sa souffrance correspond à une première étape. Ensuite il faut profiter de l'amélioration de l'état du patient pour lui donner des informations qui vont lui permettre de consolider les premières informations.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Cet état présente des symptômes similaires à ceux d'un trouble dépressif. En d'autres termes, une personne bipolaire présente des symptômes tels qu'un manque d'énergie, des changements d'appétit, des problèmes de sommeil et de concentration, entre autres symptômes typiques de la dépression.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Loin d'être un long fleuve tranquille, la relation de couple demande de l'investissement au quotidien, voire même quelques sacrifices. Partager sa vie avec une personne bipolaire peut parfois être imprévisible et compliquer la relation amoureuse. Mais amour et bipolarité ne sont pas pour autant incompatibles.
L'évolution du trouble bipolaire avec le vieillissement pose des difficultés institutionnelles relatives à la psychiatrie du sujet âgé: absence de structures adéquates, insuffisance de personnel, épuisement des équipes, gestion des troubles comportementaux dans des unités non adaptées, notamment pour les patients ...
Ainsi la plupart des patients prennent des combinaisons de psychotropes. Parmi elles, les anti-maniaques, qui sont des antipsychotiques prescrits notamment durant la phase aiguë de manie et certains antiépileptiques, qui ont aussi des effets de régulation de l'humeur.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le trouble bipolaire débute le plus souvent précocément, parfois à l'adolescence mais le plus souvent au début de la vie adulte (début entre 15 et 25 ans le plus souvent).
Pendant la phase dépressive, le ou la conjoint(e) peut se sentir démuni et impuissant face au comportement déprimé de son partenaire. Il se peut qu'il doive assumer une surcharge de responsabilités, car la personne atteinte perd pratiquement toute sa motivation et devient amorphe.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Ne pas réagir aux agissements d'un manipulateur auprès de vos enfants leur renvoie une image négative de vous. Ils ont l'impression que vous êtes faible et que l'autre est plus fort. Agissez dès le début en disant stop par des mots simples, mais explicites.
Cette technique consiste à répéter la même phrase, calmement et patiemment, à chaque fois que le manipulateur insiste. Cette phrase, c'est par exemple : « Je comprends bien, mais c'est non. », tout simplement.
Malheureusement non, le pervers narcissique ne peut pas aimer. Il mime la façon d'aimer d'après son vécu. C'est-à-dire par rapport à ce qui lui est arrivé dans la vie, comment il a grandi, ses expériences, etc. Par exemple s'il a reçu des câlins, il sait qu'il doit en donner.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Les sels de lithium sont le traitement de référence du trouble bipolaire. Ils sont prescrits dans cette indication depuis les années 60. La prescription initiale est réalisée par un médecin spécialisé en psychiatrie.
Les épisodes maniaques sont suivis d'une profonde dépression où la personne se sent dévalorisée et désespérée. Cette phase du trouble bipolaire est atrocement douloureuse. Les changements d'humeur associés au trouble bipolaire affectent profondément les relations ainsi que la vie sociale et professionnelle.
Actuellement, il est admis que la maladie bipolaire continue de récidiver avec le temps – le taux de récurrence est compris entre 32 et 51 %, selon les études – et que c'est l'ancienneté de la maladie bipolaire et, donc le nombre important d'épisodes antérieurs, qui est la variable pronostique du nombre de récidives ...
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.