On appelle « cyberdépendance » l'usage excessif de jeux vidéo ou d'Internet.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
On l'appelle le gaming disorder en anglais.
Qu'est-ce que l'addiction aux jeux ? L'addiction au jeu peut être définie comme un comportement pathologique, au sein duquel la personne dépendante ne peut plus s'empêcher de jouer encore et encore.
Définition. La cyberdépendance (ou dépendance à Internet) peut être définie comme une utilisation récurrente et persistante des multiples applications d'Internet dont l'usage devient une conduite difficilement contrôlable avec pour conséquence, une souffrance cliniquement significative.
Il faut cependant demeurer prudent lorsqu'on parle de cyberdépendance, car une personne qui passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux n'est pas nécessairement dépendante. Selon Magalie Dufour, on est dans la dépendance « quand on a perdu le contrôle de notre utilisation.
la cyberdépendance relationnelle (entretien de relations via Internet), le cybersexe, le cyberamassage (stockage de contenus sur le réseau).
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
Le jeu pathologique (aussi nommé jeu compulsif, jeu excessif ou ludomanie) est une forte dépendance compulsive aux jeux et paris malgré les conséquences négatives ou le désir d'arrêter.
Le traitement de l'addiction aux jeux vidéo passe par une prise en charge psychologique à l'aide le plus souvent d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Le but du traitement est de réduire et contrôler le temps de jeu, l'abstinence n'étant en générale pas réaliste.
Lorsqu'il joue, le joueur se sent en contrôle, éprouve du plaisir et de l'adrénaline, rencontre des gens, a accès à un certain standing social, bref oublie ses soucis quotidiens et se sent important. Ce serait là l'une des motivations importantes qui conduirait la personne déjà vulnérable à devenir accro au jeu.
Même si les jeunes joueurs peuvent abandonner l'école et négliger leur hygiène et leurs soins personnels juste pour jouer, et que les adultes peuvent perdre leur emploi ou leurs relations, ils continuent souvent à jouer [32]. La dépendance aux jeux vidéo peut entraîner de nombreuses conséquences graves.
ludo-, du latin lūdō « jouer » -phile, du grec ancien φίλος (filos) « ami ».
Éteindre tous les écrans au minimum deux heures avant d'aller dormir. Prévoir des moments de déconnexion, en famille ou entre amis. Diversifier ses activités. Confier ses difficultés à un proche pour qu'il aide à tenir bon.
L'OMS considère que l'addiction aux jeux vidéo est : “un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux sur Internet qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée aux jeux, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités de la vie ...
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère depuis peu l'addiction au jeu vidéo comme un problème de santé. En juin 2018 , l'OMS intègre en effet ce trouble dans la 11e liste de la classification internationale des maladies.
Relations virtuelles, jeux et achats en ligne... nombreux sont les raisons qui poussent les individus à se plonger de plus en plus longtemps et fréquemment sur internet. Face à ces situations, la frontière entre surfer par plaisir et être addict à internet... est ténue.
les troubles de l'humeur (anxiété, dépression) ; les troubles bipolaires ; les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ; les troubles de la personnalité : un individu ayant une personnalité paranoïaque peut ainsi utiliser Internet pour projeter ses délires de persécution et de violence.
Une timidité excessive, une faible estime de soi, le rejet de l'image corporelle, la dépression ou l'hyperactivité ne sont que quelques exemples qui peuvent se manifester après une dépendance.
Le trouble des médias sociaux (SMD) est défini comme une dépendance comportementale et a été associé à la dépression, à la solitude, au narcissisme, à une faible estime de soi, à une mauvaise qualité de sommeil et à de faibles résultats scolaires.
En effet, selon de nombreux chercheurs, les réseaux sociaux produisent des effets sur le cerveau qui pourraient être comparés à ceux provoqués par la drogue, et, qui entraînent l'addiction. Ainsi, les likes apparaissent alors comme des doses de dopamine qui satisfont notre représentation du “moi idéal”.