La fracture numérique est l'expression populaire qui désigne un large éventail d'inégalités liées à l'accès aux technologies numériques (aussi appelées « TIC » technologies de l'information et de la communication) [2] et à leur utilisation.
La fracture numérique concerne les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. La fracture numérique ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement.
De la « fracture numérique » aux inégalités numériques. En français, on parle de « fracture » ou de « fossé numérique » ; en anglais, de « digital divide ».
De manière générale, la fracture numérique est le fossé entre ceux qui ont accès à l'Internet et ceux qui n'y ont pas accès. Or, la fracture numérique est multiforme et comprend de nombreuses facettes telles que l'accès, le caractère abordable, la qualité et la pertinence.
D'une manière générale, le fossé numérique peut être défini comme une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l'information, à la connaissance et aux réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC.
En 2019, 440 000 personnes âgées de 15 ans ou plus de Bourgogne-Franche-Comté sont potentiellement en situation d'illectronisme. Cela représente 19 % de cette catégorie d'âge (méthode). En comparaison, les Bourguignons-Francs-Comtois sont en moyenne plus en situation d'illectronisme qu'en France de province (17 %).
L'illectronisme, illettrisme numérique, ou encore illettrisme électronique, est la difficulté, voire l'incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d'un manque ou d'une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.
Il résulte de l'inaptitude d'un individu à utiliser les outils numériques du quotidien. Ce phénomène touche 17% de la population, soit près de 13 millions de personnes en France, selon l'INSEE. Il est engendré essentiellement par des facteurs sociaux, territoriaux et générationnels.
Si l'accès à Internet se développe, des inégalités persistent chez les personnes les plus âgées, les personnes moins diplômées et les ménages aux revenus modestes . Ainsi, une personne de plus de 75 ans sur deux n'a pas d'accès à Internet depuis son domicile (53%), alors que seuls 2% des 15-29 ans ne sont pas équipés.
Illectronisme : en France, tous nos concitoyens sont encore loin de savoir utiliser Internet. L'illectronisme est un mal qui persiste dans l'Hexagone. D'après une étude de l'Insee, plus d'un quart de la population maîtrise mal ou ne sait pas se servir d'Internet aujourd'hui.
“La fracture numérique” est l'expression qui désigne les inégalités dans l'usage et aussi dans l'accès aux technologies.
Une fracture numérique qui pose problème
Selon Wikipédia, la fracture numérique désigne “les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet.
La fracture numérique arrive à différentes étapes face aux outils numérique : à leur accès et lors de leur utilisation. Et est aussi de différentes causes : géographique, financière, d'appréhension de l'outil (handicap ou illectronisme par exemple).
Selon de récentes études de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), 16,5% de la population française souffrirait « d'illectronisme », ou d'incapacité à se servir des outils numériques. Les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées (67,2%).
Une identité numérique, ou IDN, peut être constituée par : un pseudo, un nom, des images, des vidéos, des adresses IP, des favoris, des commentaires etc. Cette identité sur internet a donc une influence sur la e-réputation, sur la façon dont les internautes perçoivent une personne.
Elles identifient essentiellement deux facteurs principaux. D'une part, les écarts de revenus entre les nations et entre groupes sociaux [9] et, d'autre part, la structure de l'infrastructure des télécommunications [10][10]DASGUPTA et al., 2001 ; FINK, MATTOO, RATHINDRAN, 2003 ;….
Absence d'accès ou difficultés d'utilisation d'Internet et des outils numériques.
D'un côté, l'illectronisme, que Marie Cohen-Skalli définit comme « l'incapacité d'utiliser le numérique dans son quotidien. C'est l'illettrisme des temps modernes. » De l'autre, le manque d'équipements, faute de matériel informatique ou de connexion aux réseaux Internet ou téléphonique.
Par le biais de la « fracture numérique », la numérisation renforce les inégalités sociales existantes, puisque c'est surtout la partie « informée » qui en profite, elle qui possède déjà davantage de ressources financières, sociales ou culturelles.
Un objectif : l'inclusion numérique
Afin de rapprocher le numérique du quotidien des Français, partout, le plan de relance attribue 250 millions d'euros en faveur de l'inclusion numérique . Un budget en partie alloué aux acteurs qui fournissent des solutions d'accompagnement au numérique.
Quatre concepts – algorithme, machine, langage et information – semblent suffisants pour couvrir l'ensemble de ce que nous appelons « informatique ».
Un jeune atteint d'illectronisme aura du mal à utiliser ces technologies autrement que dans un but récréatif, et sera donc en peine pour remplir, par exemple, un formulaire en ligne.
17 % de la population âgée de 15 ans ou plus en situation d'illectronisme. 13 % des habitants n'ont pas accès à internet depuis leur domicile, soit 600 000 personnes. 16 % des habitants n'ont pas utilisé internet dans l'année.