L'expression « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht, l'armée régulière allemande, durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans la Heer (armée de terre), dans la Luftwaffe (armée de l'air), dans la Kriegsmarine (marine de guerre), ou encore dans la Waffen-SS.
En effet l'alsacien appartient à la famille linguistique de L'allemand supérieur qui est un ensemble de dialectes germaniques qui sont parlés principalement dans le Sud de l'Allemagne, en Autriche, en Suisse.
Les « malgré-nous » sont des Alsaciens et Mosellans qui ont été forcés à intégrer l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, l'Allemagne occupe une bonne partie de la France, et annexe l'Alsace et la Moselle.
Le Reichsland Elsaß-Lothringen (territoire d'empire d'Alsace-Lorraine) est devenu partie intégrante de l'Empire allemand de 1871 à 1918, par la cession par la France au traité de Francfort du 10 mai 1871 des territoires français correspondant aujourd'hui à la Moselle, au Bas-Rhin et au Haut-Rhin.
En général l'Alsacien est d'un caractère facile, égal et disposé à la gaieté, mais sans grande expansion extérieure, il est ordinairement grave et même froid. Studieux et réfléchi, il est plutôt profond que brillant, et, généralement parlant, il cultive avec plus de succès les sciences que les lettres.
Un tissu économique diversifié
Proche de l'Allemagne, mais aussi de la Suisse et du Luxembourg, elle possède une activité économique très diversifiée : agriculture, viticulture, exploitation forestière, mais aussi extraction minière, industrie agroalimentaire, textile, BTP, métallurgie, sidérurgie, industrie lourde…
Plus confidentiel que d'autres villages de la Route des Vins, le village de Bergheim, situé entre Sélestat et Colmar, vient d'être labellisé "plus beau village de France" et a également remporté le titre 2022 à l'émission de France 3 "Le village préféré des Français".
En 1871, l'Alsace-Lorraine, création géographique composée de la Moselle, de la Basse-Alsace et de la Haute-Alsace (moins Belfort), est annexée à l'Empire allemand vainqueur d'un Second Empire pitoyablement tombé à Sedan .
Le traité de Francfort (10 mai 1871) entérine l'annexion de fait de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine comprenant la ville de Metz. En 1872, les habitants ayant opté pour la France vont s'installer en Lorraine française, notamment à Nancy, à Paris ou en Algérie. La nouvelle frontière franco-allemande s'impose.
LES ARCHIVES DU FIGARO - Les 8 et 9 décembre 1918, Georges Clemenceau et Raymond Poincaré effectuaient un voyage glorieux à Metz et Strasbourg entérinant par ce geste la réintégration de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine à l'intérieur des frontières françaises.
Durant la Seconde Guerre mondiale, 500 000 étrangers ont été incorporés de force dans la Wehrmacht et la Waffen-SS, parmi eux on compte environ 134 000 Alsaciens et Mosellans, appelés les « Malgré-nous ».
L'expression « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht, l'armée régulière allemande, durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans la Heer (armée de terre), dans la Luftwaffe (armée de l'air), dans la Kriegsmarine (marine de guerre), ou encore dans la Waffen-SS.
Rechercher la tombe. Si le soldat est mort au combat, pensez à consulter le site internet des sépultures militaires du Volksbund (Service des sépultures militaires allemandes). Grâce à ce site, vous pourrez peut-être découvrir quand et où le soldat est mort et où son corps a été enterré.
La sympathie des historiens nationalistes français va ainsi aux siècles de l'occupation romaine, plus compatibles avec le roman national et la latinité du pays. Cette latinophilie les conduit à minimiser, voire à occulter, nos racines germaniques. En effet, les Alamans sont les ancêtres des Alsaciens.
L'accent alsacien se caractérise par une accentuation lexicale très marquée de la première syllabe des mots, au lieu de l'accentuation syntaxique du français standard qui accentue la dernière syllabe de chaque proposition.
Divergences religieuses, révoltes et rivalités
Après cet épisode, le Lorrain est perçu en Alsace comme celui à qui il ne faut pas faire confiance ». Les Lorrains, perçus comme des traîtres au XVIe par les Alsaciens, en ont autant pour leurs voisins, des étrangers qui les gouvernent au XIXe siècle.
L'Alsace devient française
1648 : Traités de Wetphalie. La France obtient le Landgraviat de Haute-Alsace et le Grand bailliage de Haguenau. Les autres territoires et les villes gardent leur "immédiateté" d' Empire. 1673-1681 : Louis XIV soumet toute l'Alsace sauf Mulhouse qui devient française en 1798.
Née de l'opposition entre les Habsbourg et la France, accentuée par la famine et les épidémies, cette guerre a laissé l'Alsace exsangue, comme presque morte, à l'exception notable des villes de Strasbourg et Mulhouse. Par ces traités, la France acquiert les possessions alsaciennes des Habsbourg.
C'est au début du Moyen Âge que l'Alsace devient une région à prédominance germanophone. Ce sont ces dialectes germaniques, en particulier les dialectes alémaniques et franconiques, qui sont aujourd'hui désignés sous le terme alsacien.
Depuis plus de quarante-trois ans, l'Alsace-Lorraine était annexée à l'Empire allemand.
Sa capitale est Strasbourg. L'histoire récente de l'Alsace est liée de près à celle du département voisin de la Moselle, tous les deux ayant en commun l'héritage du second empire allemand (droit local d'Alsace-Moselle) et une influence franco-germanique forte.
Vieille ville d'Eguisheim.
L'observatoire des inégalités le révèle : Mulhouse est la ville où résident les Français les plus riches de province ! De manière inattendue, ce sont les « Dernières Nouvelles d'Alsace » qui nous rappellent à une certaine inattention sociale.
Le quartier le plus riche de France est celui du Gros Caillou, justement situé dans le 7e arrondissement. Le revenu annuel des 10 % les plus riches y est supérieur à 210 000 euros.