La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La passage par la psychothérapie ou une thérapie comportementale est presque obligatoire, surtout lorsque la phobie devient handicapante. D'autres approches non conventionnelles peuvent également être envisagées comme : le décodage biologique des maladies (ou biodécodage), la PNL.
Souvent tournée en dérision et minimisée, l'hypocondrie peut pourtant s'avérer extrêmement handicapante pour les personnes qui en souffrent. "Cette peur d'attraper des maladies graves s'est amplifiée par la suite.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Pour s'y préparer, le rôle de l'entourage est prépondérant. « Les parents, les proches, mais aussi les professionnels de santé doivent ouvrir le dialogue et essayer de faire comprendre à l'hypocondriaque que s'il est bien malade, il ne souffre pas d'une maladie physique », considère Élisabeth Angevin.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
L'origine des phobies repose probablement sur un aspect psychologique et sur une vulnérabilité biologique familiale, véritable propension à la phobie, que l'éducation et les expériences de vie vont renforcer ou au contraire permettre d'éviter.
"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.
Un trouble factice se définit comme la falsification de symptômes physiques ou psychologiques sans motivation externe évidente. Le syndrome de Münchhausen ou Münchausen se caractérise par le besoin de simuler une maladie ou un traumatisme pour attirer l'attention ou la compassion.
Mysophobie : qu'est-ce que c'est ? Du grec mysos (crime, souillure, impureté) et phobos (peur), la mysophobie correspond à une crainte extrême de la saleté et de la contamination. Poussière, odeur de transpiration ou encore taches sur les vêtements, les mysophobiques ne supportent pas l'idée de la saleté.
Ainsi les personnalités anxieuses sont dans l'anticipation constante : « que va-t-il se passer ensuite ? ». Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Phobie d'avoir peur et des manifestations physiques de la peur telles que tremblements, palpitations ou sueurs.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
L'environnement, l'autre facteur. Il ne faut pourtant pas mettre tout sur le compte des gènes, mais également questionner son mode de vie si l'on a tendance à tomber régulièrement malade. Une mauvaise alimentation, les excès de caféine ou d'alcool, le stress, le manque d'exercice…
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Selon lui, la peur de l'adversaire "cancer" fait des dégâts, alors que mieux comprendre ce qui se passe biologiquement et mobiliser ses ressources via des soins de support comme la phytothérapie ou le coloriage, permettrait de se poser les bonnes questions, et de s'engager dans le chemin de la guérison.
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.