La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat...
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ».
On appelle interrogation oratoire (ou interrogation rhétorique, parfois interrogation stylistique) le procédé consistant à énoncer une affirmation sous la forme d'une question. La « fausse question » ainsi posée, c'est-à-dire la question rhétorique, n'attend évidemment pas de réponse.
Poser une question tout en n'attendant pas de réponse… c'est la définition de la question rhétorique. Une figure de style que l'on appelle aussi question oratoire : l'orateur pose une « fausse question » et engage une réponse.
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
Une question fermée demande aux participants d'effectuer un ou plusieurs choix parmi des réponses prédéfinies, tandis qu'une question ouverte demande aux participants de donner leur réponse dans leur propres termes.
Synonyme : emphase, grandiloquence. – Littéraire : faconde, pathos, pompe.
Interrogation oratoire (question oratoire) Interrogation rhétorique.
RÉPONDANT, -ANTE, subst.
questionneur, questionneuse
questionneur n. Personne qui pose beaucoup de questions.
(Rhétorique) Autre question pour ne pas directement répondre à une question posée par l'interlocuteur.
Définition "questionneur"
n.m. Personne qui aime poser des questions.
Une vie suffit-elle ? Qu'est-ce qui compte le plus dans ma vie ? Une personne est-elle jamais vraiment mauvaise ? Si oui, sont-ils nés ainsi ?
A quelle question est-ce que vous ne pourrez jamais répondre "oui" ? Bonne réflexion ! Réponse : « Est-ce que tu dors ? »
La rhétorique, pour Aristote, est un discours que tient un orateur et qui est propre à persuader un auditoire, ou à l'émouvoir. Les trois dimensions sont bien présentes, mais intégrées à la puissance du verbe. C'est lui qui crée de l'effet sur l'auditoire et c'est cette puissance que vise l'orateur.
- Sauts : saut droit, saut carpé, saut en extension, saut groupé, saut de biche, saut de chat - Rotation : roulade avant, élevée, roulade arrière (poisson, tendue, piquée) - Renversements : roue, rondade, le saut de tête, la souplesse avant, saut de main.
Forme particulière de langage qu'on emploie pour donner plus de vivacité, plus de relief à l'expression de la pensée. Sont des figures de rhétorique, entre autres, la métaphore, la litote, l'antithèse, l'oxymore, l'allégorie, la parabole, l'ironie, la prosopopée et l'hypotypose.
L'un des objectifs de la prise de parole en public est de persuader l'auditoire. Il y a trois registres de la persuasion définis par Aristote et toujours fondamentaux : l'Ethos, le Pathos et le Logos.
1. Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
Il existe 3 types de questions: les questions fermées, les questions ouvertes et les questions partielles avec "quel". Ce sont des questions dont la réponse est OUI ou NON.
La question miroir consiste à répéter sous forme interrogative ce que vient de dire votre interlocuteur, en totalité ou en partie, pour l'amener à développer son propos ou à reformuler. Une technique classique à utiliser avec parcimonie, au risque d'exaspérer votre prospect !