compressions thoraciques ou « massage cardiaque externe » (MCE) pour remplacer la circulation sanguine interrompue par l'absence de contraction du cœur ; Ventilation artificielle pour l'oxygénation des organes non réalisée en l'absence de respiration.
Réanimation cardio-pulmonaire (RCP) - Compressions thoraciques : comment faire ? - Fiches santé et conseils médicaux.
Son objectif : permettre une circulation de sang oxygéné suffisante pour alimenter le cerveau est les organes vitaux en attendant l'arrivée des secours et le rétablissement d'une fonction cario pulmonaire normale.
Si la victime est inconsciente et ne respire pas normalement, des compressions thoraciques et des insufflations doivent être pratiquées.
Egalement nommé RCE, repos compensateur équivalent, le RCR est un repos qui vient en remplacement du paiement des heures supplémentaires. Cela peut être prévu par une convention et un accord de branche et chaque salarié doit être averti de cette manière de procéder.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Ainsi on définit le « no flow » comme la durée durant laquelle le débit cardiaque est nul, avant toute pratique de réanimation cardiopulmonaire. La quantification de la durée de «no flow» suppose la constatation de l'arrêt cardiaque par un témoin.
On entend par asystolie un arrêt de l'action mécanique et électrique du cœur qui, non-traitée, conduit à la mort en quelques minutes. L'asystolie peut être reconnue par une ligne plate sur l'ECG. D'autres symptômes sont l'absence de mouvements du cœur sur un échographie et l'absence de pouls.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
L'arrêt cardiorespiratoire (ACR) est l'arrêt de la circulation du sang et de la respiration chez un individu.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. Ainsi, il ne délivrera pas de choc s'il perçoit que le cœur a un fonctionnement ne nécessitant pas ce traitement.
La torsade de pointe est une tachycardie ventriculaire polymorphe, découverte par un cardiologue français (Dr Dessertenne), caractérisée à l'ECG par une sorte de torsion autour de la ligne iso-électrique des QRS.
La tamponnade est une urgence menaçant le pronostic vital. Elle associe une hypotension ou un état de choc à un épanchement péricardique compressif. Le diagnostic clinique est souvent difficile. Le diagnostic repose essentiellement sur l'ETT.
La réanimation cardiopulmonaire (RCP) ou réanimation cardiorespiratoire (RCR) (en anglais, Cardiopulmonary resuscitation ou CPR) est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsqu'une victime a fait un arrêt cardiorespiratoire (ACR) : son cœur ne bat alors plus, privant de sang les ...
L'analyse précoce du rythme cardiaque permet de distinguer les rythmes « chocables » (fibrillation ventriculaire – FV ; tachycardie ventriculaire sans pouls – pTV) des rythmes « non chocables » (activité électrique sans pouls – AESP ; asystolie).
La profondeur des compressions chez les adultes est dorénavant d'au moins 2 pouces (5 cm), mais inférieure à 2,4 pouces (6 cm). Pour permettre une relaxation thoracique totale après chaque compression, les secouristes doivent éviter de s'appuyer sur la poitrine entre les compressions.
Appliquez votre bouche largement ouverte autour de la bouche de la victime, en appuyant pour éviter toute fuite d'air. Soufflez sans forcer (1 seconde). La poitrine de la victime doit se soulever. Si elle ne se soulève pas, vérifiez que la tête est bien penchée vers l'arrière, que rien ne vient obstruer la bouche.
Quand utiliser un BAVU ? Un BAVU est un instrument utilisé principalement par les secouristes, mais également par le corps médical d'un hôpital. Celui-ci sert surtout à insuffler de l'oxygène à un patient ou une personne en situation d'arrêt cardiaque.
Le bouche-à-bouche-à-nez
Allonger le bébé sur le sol ou sur ses genoux. Placer sa tête en position neutre puis lui ouvrir la bouche. Pratiquer cinq insufflations en englobant à la fois sa bouche et son nez (bouche-à-bouche-à-nez). Entre chaque insufflation, bien prendre le temps d'inspirer.