Le tataki-zomé est un art ancestral japonais. Son principe est très simple : il consiste à réaliser une impression sur un tissu ou un papier en martelant des végétaux fraîchement cueillis. Cet art porte très bien son nom puisqu'en japonais, tataki signifie « marteler » et zome signifie « teindre ».
Vinaigre : La fixation au vinaigre permet d'obtenir des teintes moins foncées (brun, beige). Préparer un bain d'eau additionnée de vinaigre (0,2 l de vinaigre blanc pour un litre d'eau). Plonger le tissu dans ce bain durant 15 à 30 minutes, en mettant des gants.
Effectivement, le tataki-zomé consiste à marteler sur un tissu des végétaux fraîchement cueillis pour réaliser une impression tout ce qu'il y a de plus naturelle ! L'opération de martelage libère les sucs des plantes et provoque l'évacuation de la sève sur le tissu qui s'en imprègne.
Pour mordancer avec le tara, on utilise 10% de poudre par rapport au poids sec des fibres à teindre ; pour mordancer avec la noix de galle, c'est 100% de noix de galle. Certaines plantes à tanin sont aussi tinctoriales, comme l'écorce de bouleau, le henné, le cachou, le brou de noix.
Pour réaliser un cyanotype, on vient enduire la surface à imprimer avec un mélange photosensible. Il s'agit d'un mélange particulièrement écologique (FAUX!) de Citrate d'ammonium ferrique et de Ferricyanure de potassium. Qu'on décide de travailler sur du papier ou du tissu, ça ne change pas grand chose au processus.
Les feuilles de rosier et de sumac, réhydratées après séchage, ont en revanche donné de belles empreintes. Ces plantes sont des « valeurs sûres » en matière de d'ecoprint !
Pour une couleur plus prononcée (violet, bleu, rouge, vert, orange foncé...) laissez tremper le tissu 72 heures. Enfin, rincez le tissu dans de l'eau vinaigrée à raison de 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc (par litre d'eau) pour fixer le colorant. Faites-le sécher à l'abri du soleil.
Le mordant est en quelque sorte le fixateur. Ce sont des ions métalliques qui jouent principalement ce rôle de fixateur. C'est pourquoi, les teinturiers d'autrefois ont eu traditionnellement recours aux sulfates d'aluminium, de cuivre, de fer, mais aussi de chrome, d'étain et de plomb pour fixer leurs couleurs.
Il suffit de faire tremper votre coupon de tissu dans une bassine d'eau avec un verre de vinaigre blanc pour 5 litres d'eau. Vous laissez tout ça tranquillement pendant 1 heure, puis vous lavez votre tissu dans une machine à laver à la température recommandée. Le vinaigre blanc incrustera les couleurs dans le tissu.
Les plantes riches en tanins se répartissent au sein de différentes familles botaniques telles que les plantes ligneuses (comme le noisetier, le chêne, ou le châtaignier) ou les plantes fourragères et notamment les légumineuses (comme le sulla, le lotier pédonculé, le lotier corniculé, le sainfoin).
Cette technique d'impression tire parti des couleurs naturelles présentes dans les plantes. Des parties de plantes, comme des pétales de fleur ou des feuilles tendres, sont plaquées sur le papier et écrasées au marteau. Le jus coloré des plantes est ainsi expulsé et teint le papier.
– quelques morceaux de papier absorbant. Le principe est simple, il suffit de poser une fleur sur la feuille, de la recouvrir d'un papier absorbant et de taper avec le marteau afin que la couleur de la fleur puisse s'imprimer sur la feuille de papier.
On fait bouillir son tissu 1h dans une casserole d'eau vinaigrée (comptez 2 litres d'eau pour 500 ml de vinaigre blanc). On rince à l'eau froide. On peut alors procéder à la teinture du tissu : On fait bouillir son tissu dans 2l d'eau avec 2 poignées de fleurs séchées pendant 1h.
Tremper le tissu dans une solution de cristaux de soude (environ 60 g / kg de coton) et faire bouillir pendant une demi-heure. Essorer. Dissoudre l'alun dans l'eau chaude (l'alun se dissout difficilement dans l'eau froide). Quand l'eau est encore chaude, ajouter doucement les cristaux de soude.
Pour mordancer avec le tara, on utilise 10% de poudre par rapport au poids sec des fibres à teindre ; pour mordancer avec la noix de galle, c'est 100% de noix de galle. Certaines plantes à tanin sont aussi tinctoriales, comme l'écorce de bouleau, le henné, le cachou, le brou de noix.
Des plantes tinctoriales pour colorer les cheveux blancs
Parmi les plus connues, pour obtenir des bruns et des châtains, on citera le henné, le carthame des teinturiers, le rocou. Pour le blond, on emploie, entre autres, la camomille, le curcuma, le safran ou la vergerette du Canada.
Imprégnez un chiffon ou un morceau d'ouate et frottez-le sur toute la surface de la feuille en appuyant suffisamment pour teinter les reliefs et aussi les creux du papier. Procédez par balayages circulaires ou mouvements croisés si vous souhaitez créer un fond texturé.
Le cyanotype étant une solution photosensible basée sur l'utilisation de sels ferriques, il est sensible aux contaminations provenant des autres métaux (fer y compris). L'utilisation de pinceaux et brosse n'en contenant pas est donc préférée. Les pinceaux mousses ou encore les pinceaux japonais "Hake" sont très utiles.
Les cyanotypes Carasco sont tous réalisés sur un papier 100% coton, sans acide, fabriqué en France. Je choisis un papier aquarelle 300g pour une bonne résistance à l'étape du rinçage. En effet tous les cyanotypes Carasco sont plongés dans l'eau pendant une dizaine de minutes.
Vous pouvez aussi utiliser simplement un morceau de vitre ou du Plexiglas. Quel que soit le moyen que vous utilisez, vous devriez toujours avoir le négatif, côté émulsion vers le bas par dessus votre papier sensible sec, le tout pressé par la plaque de verre.