Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Par définition, un mythomane est une personne qui : Ment de manière systématique ; N'a pas conscience de la frontière entre ce qu'elle dit et la réalité ; N'est pas capable de réaliser le caractère mensonger de ses déclarations, même quand on la confronte.
Qu'est-ce que le mensonge compulsif ? Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité. Ses mensonges ne sont pas intentionnels et n'ont pas pour objectif de tromper l'autre. Ils permettent au mythomane d'être reconnu pour ce qu'il n'est pas.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Heureusement, la psychologue mentionne que la mythomanie reste assez rare et que, généralement, un mythomane n'est pas dangereux. « Ce sont des gens qui ont une fragilité de l'ego, c'est-à-dire une forte dépendance au regard des autres. Souvent, ces mensonges sont là pour permettre d'éviter des souffrances.
1) Pose-lui des questions surprenantes
En effet tu pourras facilement prendre au dépourvu un menteur, en lui posant des questions plutôt embarrassantes auxquelles il ne pourra pas s'attendre, afin de réduire en pièces ses soi-disant alibis.
Relevez les changements de comportement qui ne sont pas typiques de la personne et posez-lui des questions à leur sujet. Ne formulez pas d'hypothèses ou d'opinions sur les raisons de ces changements. Si vous vous trompez, la personne peut être découragée de poursuivre la conversation.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Lorsque le menteur s'exprime, son discours contient généralement plus d'hésitations, moins de mots, moins de détails contextuels, plus d'omissions. Ses réponses sont plus évasives, moins plausibles, moins structurées et manquent parfois de cohérences.
Une personne souffrant de trouble bipolaire peut présenter n'importe laquelle d'un certain nombre de changements d'humeur et des périodes de dépression. Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi.
La mythomanie : pourquoi ? Plusieurs causes peuvent être à l'origine de « mensonges pathologiques » : le besoin de compenser un sentiment de vide existentiel, l'exposition à des situations hautement stressantes, à des traumatismes ou à des événements de vie insurmontables.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
Les personnes souffrant du trouble de la personnalité borderline peuvent mentir sans arrêt, mais seulement parce qu'elles ne savent pas qui elles sont et n'arrivent pas à différencier le vrai du faux. Le syndrome de Ganser est un trouble dissociatif qui entraîne souvent des mensonges réguliers.
S'ils sentent que quelqu'un se referme sur leurs mensonges et soulève des questions, les menteurs ont tendance à se mettre en colère et à se mettre sur la défensive. Même si personne ne les accuse carrément, ils ont une réaction exagérée en raison de leur peur d'être pris.
Mensonges pour éviter d'assumer ses responsabilités
Oui, la personne veut éviter toute forme de punition, mais ce comportement apparaît surtout lorsque la personne ne veut pas s'approprier les responsabilités de ses actes. Elle veut éviter les émotions désagréables qui accompagnent ses méfaits.
Un menteur démasqué a du mal à contrôler sa voix. Elle peut devenir tremblante ou agressive... et monter dans les aiguës. Le débit de parole peut aussi changer. Il faut surtout se concentrer sur la mélodie de la voix.
Le seul traitement qui permet aujourd'hui de soigner la mythomanie, c'est la psychothérapie.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Les différentes formes de mythomanie
Bien entendu, il existe différents degrés de mythomanie, mais la base reste toujours la même : "raconter des mensonges par plaisir" pour s'inventer une vie palpitante. Les mythomanes s'imaginent un passé d'héritier, une vie d'aventures, ou encore un job très haut placé.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable. Il est équivalent entre les sexes alors que dans la population générale il est 3 fois supérieur chez les hommes.