En automne pour une pré-taille (sauf en climat froid !) et au printemps pour une taille définitive. Cette taille principale ne se fait qu'une seule fois dans l'année pour ne pas épuiser le rosier par de petites tailles successives.
Vous aurez rajeunit votre eglantier et conserver les fruit, que l'ont appelle les cynorrhodons. Ensuite, tout les ans, après floraison, enlever 1 ou 2 branches dans les plus agées.
Riches en vitamine C, les fruits du rosier sont excellents en gelée ou en confiture. Fruits de la rose, les cynorrhodons sont comestibles avec une préférence pour les espèces types de souche botanique plutôt que les variétés horticoles (cultivars).
Une pré-taille est possible en automne pour préparer les rosiers à l'hiver. Elle consiste à éliminer le bois abîmé, malade ou mort et à aérer le centre de l'arbuste. Supprimez également les rejets partant du porte-greffe. La vraie taille est pratiquée au tout début du printemps, généralement en mars.
Ces rosiers non-remontants se tailleront juste après la floraison, généralement au début de l'été. Les rosiers remontants, eux, fleurissent plusieurs fois dans l'année, en général du milieu du printemps jusqu'à la fin de l'automne.
Nous vous conseillons donc de couper ces fleurs fanées dès la défloraison, mais en taillant plus bas que les deux feuilles indiquées par la littérature horticole. Vous devez couper à 4 ou 6 feuilles au-dessous de la fleur fanée.
Nourrissez-le en lui offrant des matières organiques au printemps, du compost bien décomposé par exemple ou bien du fumier de cheval (mais dans ce cas 1 fois tous les 3 à 4 ans seulement et avant l'hiver), et apportez-lui de la corne broyée pour favoriser sa floraison.
POur différencier le gourmand de la jeune pousse, il faut compter les lobes des feuilles du rosiers. Sur le pied de rosier traditionnel, les feuilles portent 5 lobes, sur un gourmand de rosier les feuilles possèdent 7 lobes.
Pour les rosiers, il faut privilégier un engrais riche en potassium (K) qui favorise la floraison à raison de deux fois par an, en fin d'hiver et début juillet. Un engrais trop azoté favorise le développement du feuillage, voire l'apparition de maladies comme l'oïdium !
L'oeil est un renflement qui apparaît sur les branches d'un rosier en période de repos, c'est-à-dire en hiver. Si l'hiver est doux, l'oeil est compliqué à apercevoir puisqu'il a déjà pris la forme d'un bourgeon.
A l'automne, il est préférable de couper toutes les branches défleuries, afin que les fleurs fanées et les fruits (les fameux cynorrhodons) n'épuisent pas la plante (sauf dans le cas des rosiers à fruits décoratifs).
Chaque année en automne apportez du Patenkali (riche en potasse et magnésium) et au printemps une rasade d'engrais spécial rosiers naturellement enrichi en magnésium. Évitez les paillis à base d'écore de pin, et préférez les cosses de cacao, les paillettes ou un bon compost.
En mélangeant la pulpe cuite avec du miel ou du sucre, vous obtenez une gelée ultra gourmande ou un sirop concentré de vitamine C. La baie de cynorrhodon peut se manger crue. Il faudra alors enlever les poils urticants et les petits akènes avant de consommer le fruit.
Cuisiner l'églantier
« On peut consommer les fruits crus ou cuits (sans les akènes et poils urticants) notamment pour profiter de leur teneur en vitamine C. Ils sont très bons en confitures, sirops, coulis, sauces, jus ou potages. Les fleurs parfument bien les tisanes comme l'Yvan Chaï. »
Reconnaître le cynorrhodon
Les feuilles de l'églantier sont composées de cinq à sept folioles au bord finement denté et à la surface nervurée. Les feuilles sont disposées de façon alterne sur le rameau. Ses fleurs, au charme naturel, sont simples, à cinq pétales blancs ou rosés et avec de nombreuses étamines.
Les rosiers ont besoin de soleil pour fleurir et d'un endroit abrité du vent. Le sol doit être riche, profond et bien drainé, afin d'obtenir de belles roses. Avant la plantation, la terre du fond doit être travaillée grâce à la présence d'un engrais organique, de fumier ou de compost.
Ils apprécient tout particulièrement les sols profonds et riches ! Veillez à respecter ces conditions de culture pour favoriser leur belle floraison ! Bon à savoir : Les rosiers se plantent de fin octobre, après la chute des feuilles, à mi-avril, après les gelées, pour qu'ils puissent bien se développer.
Le premier fleurit plusieurs fois dans l'année alors que le second est un rosier que l'on fait grimper sur un support. Un rosier grimpant peut être remontant mais pas obligatoirement.
Beaucoup de jardiniers font l'erreur de raccourcir, voire supprimer ces longues tiges qui poussent vigoureusement en juillet, soit parce qu'ils pensent que c'est un gourmand, soit parce qu'elles sont gênantes. Ce sont pourtant elles qui rajeuniront le rosier et fleuriront abondamment!
Pour savoir si votre rosier a besoin d'un arrosage, touchez la terre : si elle est sèche sur les 2 premiers centimètres, vous pouvez faire un nouvel apport. Malgré ces besoins importants, il est déconseillé de placer une soucoupe en dessous des pots.
Dès l'apparition des rejets, coupez-les à leur base (le plus bas possible) à l'aide d'un sécateur bien affûté et désinfecté. Il peut arriver que le rejet prenne naissance sur une racine (drageon) : dégagez-la et supprimez le rejet en coupant la racine.
Apportez-leur un engrais pour légumes, riche en potasse et phosphate, mais peu dosé en azote. Sa composition favorisera la formation de fleurs avec un peu moins de feuilles, l'année suivante.
Apportez ainsi de l'engrais organique Meilland 3 fois dans la saison : en mars après la taille de printemps, en juin après la première vague de fleurs et une dernière fois en août pour favoriser la refloraison d'automne.