On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Le terme « vilain » dérive du bas latin villicus : homme semi-libre attaché à une « villa », grande exploitation gallo-romaine. Ce fut, pendant tout le Moyen Âge, le nom du villageois ou paysan libre.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
Certains seigneurs pour éviter cette hémorragie de main-d'œuvre, afin de retenir leurs serfs leur promettent de les affranchir, c'est-à-dire de leur retirer leur condition de serfs. Ils deviennent alors des paysans libres (les vilains). Certains serfs chanceux dans leur travail peuvent aussi racheter leur liberté.
Les tenures sont les terres de la seigneurie louées à vie à des paysans, appelés tenanciers. Ceux-ci payent au seigneur le cens (qui représente le loyer de la terre).
Ils sont plus favorables aux paysans, qui obtiennent des avantages en échange de leur travail. La plupart des serfs sont alors affranchis. À la fin du Moyen Âge, les paysans sont le plus souvent locataires ou fermiers, ces derniers payant une redevance (fermage) pour l'exploitation de terres.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
ÂGE. Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
Au début du Moyen Âge, en marge de la paysannerie libre, une minorité de vilains (paysans) vit dans la dépendance complète du seigneur (châtelain, abbaye ou autre). Ils souffrent d'une forme inédite d'esclavage, le « servage » (du latin servus, esclave).
Un statut juridique. Le statut du serf médiéval procède directement de l'esclavage antique bien que, contrairement à l'esclave antique, le serf du Moyen Âge ait été assez tôt mis en possession d'une tenure servile.
Dans le système féodal, personne du peuple, roturier (par opposition au noble) ; villageois, paysan (par opposition au bourgeois) ; paysan libre par opposition au serf.
La qualification d'agriculteur a succédé à celle de paysan, pour ne plus désigner seulement celui qui vivait à la campagne mais aussi le métier de celui qui cultive . On l'utilise aujourd'hui un peu à outrance, ne faisant plus la différence entre les modes de culture, pourtant rendu nécessaire de par leur évolution .
Le paysan ou la paysanne est une personne pratiquant une activité agricole ou pastorale, culture du sol, élevage d'animaux en zone rurale et possède un savoir-faire propre à un terroir particulier. La pratique paysanne a évolué vers des métiers : éleveur, agriculteur ou exploitant agricole.
Plouc est un terme argotique utilisé pour désigner, à l'origine, les paysans bretons ou les gens d'origine bretonne. Ce terme est surtout employé de manière péjorative pour décrire le stéréotype d'un campagnard simple et/ou rustre (aussi appelé péquenaud) en vue de s'en moquer.
➙ agriculteur, cultivateur, exploitant agricole, fermier, métayer.
Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre. Ils étaient obligés de lui obéir en toutes circonstances. Leurs enfants et tout ce qu'ils possédaient étaient aussi la propriété de leur seigneur.
Servage réel
Il se transmet avec la propriété de celui-ci. Un homme libre qui acquiert une tenure servile devient serf.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
L'eau la plus saine est donc réservée aux malades et il existe des porteurs chargés de sa distribution. Avant d'être ajoutée au vin, l'eau est bouillie ce qui la rend salubre. C'est la boisson par excellence au Moyen Âge.
Feudataire : Personne qui possède un fief et doit foi et hommage au seigneur qui le lui a concédé. Fief : chose tenue (bien, droit ou revenu, le plus souvent une terre) concédée par un seigneur à son vassal à la suite de l'hommage de celui-ci, et en échange de services (le plus souvent militaires).
serve. Personne qui était attachée à une terre et dépendait d'un seigneur, au Moyen Age.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Le paysan dort sur un lit modeste fait de pailles et de modestes couvertures qu'il partage avec les siens. Dans les auberges, on peut dormir jusqu'à cinq ou six personnes par lit, en rang d'oignons.