Dans un récit, lorsque le narrateur revient dans le passé, il s'agit d'un « retour en arrière », ou « flash-back » en anglais. Ce procédé est souvent utilisé au cinéma. Le flash-back revient en arrière pour évoquer des événements qui ont eu lieu avant, qui sont antérieurs à ce que le personnage est en train de vivre.
Analepse : C'est une figure de style contraire à l'analepse. On fait un retour en arrière, un flash-back (terme de cinéma).
L'analepse – nom féminin (du grec ancien ἀνάληψις / análêpsis) ou retour en arrière, dans un récit enchâssant, est une figure de style. Elle correspond à un retour en arrière, au récit d'une action qui appartient au passé.
Les analepses assurent, grâce à des formes de « rétrodiction », l'exploration du passé dans sa dimension spatio-temporelle. Nous montrons que ces retours en arrière favorisent un voyage le long d'un récit « déjà-écrit » et non pas en élaboration.
Un flashback doit évoquer un moment ou un point clé et s'y limiter. Ne commencez pas à faire une histoire dans l'histoire avec des pages et des pages de souvenirs. Ce serait la meilleure façon de perdre votre lecteur.
prolepse
1. Procédé syntaxique consistant à placer dans la principale un terme qui devrait se trouver dans la subordonnée (par exemple la phrase Tu as vu ce type comme il est grand). 2. Figure qui consiste à réfuter à l'avance une objection possible.
(Néologisme) Fin d'un chapitre ou d'un livre (par exemple, le dernier chapitre, ou les dernières phrases, etc).
En narratologie, on parle d'ellipse lorsque « un segment nul de récit correspond à une durée quelconque d'histoire » [GEN 72]. On a donc affaire à une ellipse narrative lorsque la durée du récit est réduite à zéro et que l'histoire continue d'avancer.
Procédé de style par lequel on revient sur un événement antérieur au récit en cours.
Un récit qui revient en arrière est appelé récit rétrospectif. La rétrospection est aussi appelée aussi analepse. L'analepse opère un retour en arrière et évoque un événement antérieur à ce qu'on est en train de raconter, par exemple lors- qu'un personnage se souvient de son passé (voir l'exemple).
L'ellipse est importante parce qu'elle détermine le rythme d'un récit : les événements sur lesquels on va s'attarder et ceux que l'on passera sous silence. Attention, c'est à la fois une figure de style (engageant un jeu linguistique) et un procédé narratif.
On appellera début in ultima res, un récit commençant par la fin de l'histoire. C'est le cas dans le film Monsieur N. qui commence par l'exhumation de Napoléon.
L'analepse appelée communément « flashback » est l'inverse de la prolepse, nommée flashforward dans le monde cinématographique.
La pause commentative [Voix narrative, VI] permet au narrateur d'intervenir en personne dans son récit, par exemple pour donner son avis, porter un jugement sur son personnage, ou encore pour proposer une information sur un élément factuel ou culturel.
Le rythme du récit correspond à la différence entre le temps de la fiction et le temps de la narration. Ainsi, il peut être accéléré (ellipse et sommaire) ou au contraire ralenti (scène, pause).
Le schéma narratif d'un récit est le déroulement de ce récit et des actions qu'il raconte. On parle de schéma narratif pour les histoires telles que les contes ainsi que les romans. C'est une façon et un point de vue pour commenter et analyser un récit, lorsqu'on fait de l'analyse littéraire.
L'antonyme d'incipit est un autre mot latin : explicit (ou excipit), terme qui désigne donc les derniers mots d'un texte.
Explicit est la substantivation du mot latin explicit, utilisé traditionnellement dans la formule finale des manuscrits au Moyen Âge : explicit liber (le livre se termine). En effet, cette locution latine est l'abréviation de la formule explicitus est liber, mise à la fin d'un ouvrage pour dire qu'il est terminé.
Fonction n°1 : il a une valeur d'annonce et programme la suite du texte. En effet, il définit le genre du roman (roman épistolaire, roman réaliste...) et les choix de narration (point de vue, vocabulaire, registre de langue...) de l'auteur. Fonction n°2 : il doit accrocher et séduire le lecteur.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Libre à vous de fantasmer à refaire l'Histoire ! Pour utiliser ce savoir lors d'un diner, il faut une conversation sur un sujet historique. Ensuite il suffit de poser une question sur ce qui aurait pu arriver, laisser quelqu'un proposer quelque chose et reprendre la parole en introduisant le concept d'uchronie.
Le prologue
Il intervient nécessairement AVANT le début de l'histoire et en fait partie intégrante. Il sert notamment à introduire des personnages, à expliquer des faits passés ou une histoire qui doivent être connus par le lecteur pour commencer la lecture, ou qui vont servir à l'intriguer.