Le mouvement street art est bien souvent plus que de l'art : c'est de l'art engagé au service d'une ou plusieurs causes qui rongent l'humanité. Politique, société, urbanisation, écologie, guerre, racisme, cause animale : les sujets sont variés.
La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par celle-ci. Elle soutient en général une cause politique, culturelle, morale, sociale ou même religieuse.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
Historiquement, on dit d'une œuvre qu'elle est engagée lorsqu'elle présente un certain statut dans la société de son auteur et qu'est reconnue l'importance de sa fonction sur un sujet donné. Par le biais de son texte, un écrivain peut critiquer certains aspects de la société.
L'art comme expression de l'idée
Bien souvent, les artistes se libèrent des contraintes de la société, pour pouvoir laisser libre-court à leurs émotions, leurs ressentis et leurs idées. L'art est donc perçu comme un moyen puissant d'exprimer des idées peu communes, ou de dénoncer certains maux de la société.
Certaines œuvres vont même encore plus loin. Ce sont parfois des témoignages très durs, relatés soit au fil de pages, d'images ou encore de sculptures. L'artiste révèle ainsi aux yeux de tous un fait, un événement qui provoque en nous une émotion très forte.
À travers l'histoire, l'art controversé a défrayé la chronique, indigné, dégoûté ou intrigué. Qu'il s'agisse d'une déclaration politique effrontée ou d'une redéfinition radicale de l'art lui-même, certaines pièces à travers l'histoire de l'art ont bouleversé la critique et le public.
L'art militant est par nature un art contestataire -il a pour but d'interroger les fondements d'un ordre politique jugé injuste et de produire un effort critique de subversion.
Des écrivains ont depuis toujours fait entendre leur voix pour dénoncer les travers de la société, au moyen d'écrits satiriques. ► QU'EST-CE QUE LA SATIRE ? C'est le fait de critiquer en se moquant. La satire dénonce les travers, les défauts (d'un fait de société, de l'homme…)
L'engagement est une notion historiquement située, qui apparaît dans le discours littéraire dans l'entre-deux-guerres pour assigner à la littérature un devoir d'intervention directe dans les affaires du monde et pour enjoindre donc l'écrivain à quitter la posture d'isolement superbe qui était, par excellence, celle du ...
Synonyme : accuser, indiquer, livrer, nommer, signaler, trahir. – Familier : cafarder, moucharder, vendre. – Populaire : balancer, cafter, donner, se mettre à table.
Les écrivains interprètent diversement la guerre, pointant son absurdité, ou insistant sur la dégradation de l'homme, sur l'inhumanité qu'elle entraîne, ou encore sur ces vies qu'elle condamne. 1) Au XVIIIe siècle, les oppositions sont vives aux très nombreux combats qui jalonnent le siècle.
Helmut Herzfeld, dit John Heartfield (né et décédé à Berlin, 1891-1968). Originaire de Berlin, John Heartfield (qui a anglicisé son vrai nom, Helmut Herzfeld, dès 1916 en signe de protestation contre la guerre) s'impose très vite comme l'une des figures déterminantes de l'expression berlinoise du mouvement Dada (1).
L'artiste engagé vise à : révéler la réalité, témoigner, dénon- cer/ transmettre un message d'espoir /convaincre les hommes d'adhérer à une cause, défendre des valeurs / faire agir le spec- tateur / mettre en garde contre l'oubli, rendre hommage.
De Rubens à Picasso, six peintures qui ont dénoncé les horreurs de la guerre. "Guernica", la célèbre toile de Picasso, célébrait ses 80 ans en 2017. De Rubens et son allégorie de la guerre de Trente ans, jusqu'à David Olère brossant les camps de la mort, d'autres peintres ont dénoncé les monstruosités de la guerre.
Sens La poésie engagée est une forme poétique spécialisée dans l'expression d'opinions politiques ou philosophiques, liées à une cause que le poète souhaite défendre afin de montrer son soutien ou son engagement [Littérature].
La satire vise donc à se moquer des travers de notre société. Elle permet d'éveiller la conscience du lecteur et de dévoiler les problèmes ou les injustices d'une époque. Comique ou non, elle a toujours pour but de dénoncer et de critiquer afin d'améliorer la société.
La satire, elle, se caractérise par la prédominance de l'élément narratif ou anecdotique, souvent absent du pamphlet et du texte polémique. Elle est descriptive. La peinture satirique des mœurs brosse un tableau outré des vices qu'elle stigmatise. La satire est par excellence une œuvre d'inspiration moraliste.
Relatif à la satire, c'est-à-dire à une forme artistique ou littéraire qui se sert de l'humour et de la moquerie pour dénoncer certaines choses.
La propagande (par l'art), c'est la création d'une œuvre (affiche, film) avec des codes bien précis, qui permet de faire passer inconsciemment un message dans le but de faire adhérer le spectateur a une idéologie.
Voilà une question bien compliquée, presque philosophique. Une œuvre d'art est une création de l'Homme, conçue par des personnes douées de sensibilité. Elle doit répondre à trois critères : esthétique, technique et sémantique. Toute œuvre artistique cherche à atteindre une dimension esthétique.
Un scandale artistique est une réaction de rejet ou de controverse suscitée par une œuvre d'art, dans le cadre de sa présentation ou de sa publication, quelle que soit son expression (arts visuels, littérature, arts scéniques, musiques...).
L'art serait comme un questionnement qui débute : l'irritation produite serait liée à la nécessité de poursuivre le cheminement initié par le questionnement, le désir d'une explication. Mais alors l'irritation ne serait pas le fait d'œuvres isolées, elle tiendrait à la manière même dont se construit la représentation.
Le scandale est donc l'effet, dans un certain contexte, d'une action de transgression : transgression des conventions de représentation, en art classique, ou transgression de l'impératif d'expression de l'intériorité de l'artiste, en art moderne.