Méditer et apprivoiser nos peurs. En somme, il faut méditer et garder constamment à l'esprit tout ce qui nous fait peur – la mort, mais aussi la maladie, le deuil ou la déchéance – pour l'apprivoiser et ne plus en être effrayé.
Penser à sa propre fin, c'est convoquer des émotions très singulières. Et pour beaucoup, mieux vaut ne pas trop y penser. La mort reste une source inépuisable de questionnements et le point de départ, peut-être, de la philosophie. De Platon à Cicéron en passant par Montaigne, « philosopher c'est apprendre à mourir ».
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Vous pouvez en parler avec des amis, vous joindre à un groupe de soutien ou consulter un conseiller spécialiste du deuil. Tenir un journal intime pourrait aussi vous aider à exprimer vos sentiments. Nous trouvons tous nos propres façons de gérer nos sentiments entourant la mort.
Aidez-le à sortir pour se changer les idées, s'il ne veut pas affronter la foule, emmenez-lui se balader en forêt par exemple pour s'aérer la tête. C'est grâce à son entourage qu'il sortira de ce deuil et qu'il apprendra à vivre autrement.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
Certains vivent au contraire sans larmes, « en automate », accomplissant les tâches quotidiennes dans une impression de flou, d'état dissocié extrêmement angoissant. La fatigue physique est souvent très présente, inattendue, et peut persister plusieurs mois, voire 1 à 2 ans.
Cette période peut prendre jusqu'à 6 mois, voire une année pour certaines personnes. Plus la perte est traumatique, plus cette période prendra du temps. Après cette période, l'individu commence à accepter la situation et c'est là que la phase la plus longue du deuil commence vraiment.
Non traitée correctement, une dépression peut empêcher le déroulement normal du deuil. Il est donc essentiel que la personne endeuillée se fasse accompagner par un médecin et/ou qu'elle aille rapidement consulter un thérapeute psy.
Surmonter un deuil brutal demande d'affronter ses émotions aussi intenses soient elles. Réapprendre à vivre passe par un travail de deuil qui demande du temps, avec l'aide précieuse de l'entourage et parfois de professionnels. Protégez vos proches en leur offrant un capital qui leur permettra de financer vos obsèques.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
La loi française autorise les inhumations et crémations du lundi au samedi après-midi. Cela signifie que, si vous souhaitez un enterrement un dimanche ou un jour férié, il vous faut obtenir une dérogation préfectorale. Une dérogation préfectorale qui n'est accordée que dans des « circonstances particulières ».
Pourquoi faire une toilette mortuaire et qui la réalise ? Bien souvent il s'agira de laver le corps, de le vêtir (choix de la tenue par la famille), et de diminuer tout aspect dégradant ou mortuaire. Même si aucune présentation du corps lors d'obsèques n'est prévue, le défunt doit être présentable pour ses proches.
Les couleurs à adopter pour des obsèques
De nos jours, il est possible de choisir d'autres couleurs sombres que le noir, comme le bleu nuit ou le gris anthracite. Ces couleurs représentent la tristesse et le deuil. Pour les obsèques d'un enfant, le blanc, symbole de pureté, est privilégié.
Elles peuvent alors ressentir de la solitude, de l'isolement et de l'incompréhension. Un personne endeuillée peut aussi ressentir de la gêne, de l'envie ou beaucoup de tristesse quand elle se trouve dans des situations qui lui rappellent son passé.
Vous pouvez dire à quel point la personne décédée vous manque ou vous pouvez partager un heureux souvenir. Le plus important est de faire comprendre que vous vous souciez de la personne en deuil et que vous êtes disponible si elle a besoin de soutien. “Je suis désolé pour votre perte.”
Les veuves observent une longue période de deuil (iddah, la période d'attente) de 4 mois et 10 jours. Pendant ce temps, la veuve ne peut se remarier ou interagir avec les na-mahram (avec qui elle peut se marier). Cette règle permet de confirmer que la femme n'est pas enceinte du défunt.
Il est important de lui ouvrir les yeux et de lui rappeler qu'aucune mort active ou passive (se laisser mourir de chagrin) ne fera jamais revenir le disparu. Comment la surmonter ? Surmonter cela demandera un travail, que seul l'endeuillé pourra faire en puisant dans sa force intérieure.
3 - Si on ne pleure pas, c'est que l'on n'est pas vraiment affecté par la mort d'un proche. Non. Pleurer est une réaction normale lorsqu'on est triste, mais ce n'est pas la seule.
Le deuil blanc est l'ensemble des sentiments fréquemment éprouvés en pleurant la personne avec l'Alzheimer bien avant qu'elle ne décède. Une personne qui ressent le deuil blanc peut se sentir que la personne avec l'Alzheimer la quitte un peu à chaque jour.