Ainsi, si la quiescence cellulaire est réversible et essentielle à la réparation et à la stabilité des tissus, à l'âge avancé, les « arrêts cellulaires » des cellules quiescentes sont fréquents et participent aussi au processus de vieillissement.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness. Née le 3 décembre 1934, ses parents amènent Elaine à l'hôpital alors qu'elle n'a que 6 ans, pour une rupture d'appendice, à la suite d'une appendicectomie. Elle ne se réveillera jamais de l'anesthésie.
Quoi qu'il en soit, «plus on est resté longtemps dans le coma, moins grande est la chance de réveil», souligne Andrea Rossetti. «Nous n'avons aucun argument pour dire qu'une personne dans le coma rêve, dit Andrea Rossetti. D'autant que le rêve est un état physiologique, alors que le coma n'en est pas un.»
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Vue de l'extérieur, la personne dans le coma semble plongée dans un profond sommeil. En réalité, son cerveau est en souffrance et elle doit le plus souvent être admise en réanimation. En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient concernées chaque année.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Le patient étant incapable de se nourrir, il est alimenté par perfusion sanguine ou par sonde digestive tant que le coma persiste. On fait en sorte d'éviter l'apparition d'escarres par des mobilisations et un matelas adapté., d'œdème cérébral. Le traitement se fait ensuite en fonction des causes.
Le coma est un état dans lequel le patient est inconscient. Il a les yeux fermés, il est incapable de réagir à des stimuli externes et n'est pas en mesure d'être réveillé. Le diagnostic clinique et la gravité du coma sont déterminés à l'aide de l'échelle de Glasgow. Il en existe plusieurs types et de multiples causes.
Il est tout à fait possible de sortir du coma. Ce réveil se fait avec plus ou moins de séquelles. Qu'il ait eu lieu suite à un arrêt cardiaque, un traumatisme crânien ou encore un accident vasculaire cérébral, le coma nécessite souvent une rééducation pluridisciplinaire qui débute dès la réanimation.
En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle. Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé.
L'état végétatif.
Après le coma, certains patients donnent l'impression de s'éveiller : ils ont les yeux ouverts et des cycles veille-sommeil normaux. Pourtant, ils ne réagissent à aucune sollicitation. Un état qui peut durer des années.
Parfois, au cours d'un coma profond, un sujet peut respirer bruyamment et ronfler intensément : ce ronflement spécifique est nommé « stertor ». De plus, on distingue du ronflement ordinaire le ronflement avec apnée durant le sommeil.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Quelle est la définition de "fin de vie" ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, une personne est en fin de vie lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé. Le corps médical ne peut plus la guérir.
La personne de confiance consultée ou, à défaut, la famille ou l'un des proches peuvent pour leur part rapporter la volonté du patient. Au final, le médecin reste le seul décisionnaire, sa décision, étant soumise le cas échéant, au contrôle des juges, rappelle le Conseil.
La maladie d'Alzheimer.
Dans ce cas, c'est le médecin qui peut prendre la décision d'interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés « inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le maintien artificiel de la vie » à l'issue d'une procédure collégiale.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
Le coma est un état dans lequel le patient est inconscient. Il a les yeux fermés, il est incapable de réagir à des stimuli externes et n'est pas en mesure d'être réveillé. Le diagnostic clinique et la gravité du coma sont déterminés à l'aide de l'échelle de Glasgow. Il en existe plusieurs types et de multiples causes.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.