En fait, dire les choses ne consiste en rien d'autre qu'à s'affirmer, c'est-à-dire à se comporter en nous respectant tel que nous sommes, si possible en toute situation. C'est vrai, exprimer son avis, son désaccord ou encore son accord n'est pas toujours chose facile, et pour cause !
Voici les 3 raisons qui sont à l'origine de ce comportement : La peur de soi : de se laisser submerger par l'émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence. La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes.
Maîtrisez vos émotions
Souvent, une conversation nous paraît difficile parce qu'on est engagé émotivement avec ce qu'on a à dire ou avec la personne en face de nous. Alors, la première chose à faire est de vous distancier de vos émotions. C'est la condition sine qua non pour vous donner le courage de parler.
Exercez-vous à parler devant un miroir.
Prenez le temps de rassembler vos pensées. Écrivez ce que vous voulez dire. Exercez-vous avec un ami en qui vous avez confiance. Simulez une situation réelle avec un professionnel, comme un psychologue, capable de vous donner une opinion honnête et objective.
Exemple de phrases assertives
Oui, j'ai du temps la semaine prochaine, mais pas assez pour prendre ce projet. Peux-tu m'expliciter ton propos pour que je comprenne vraiment ce que tu essaies de dire ? Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne suis pas d'accord.
Une des raisons qui vous empêchent d'aller lui parler est la peur que votre assurance en prenne un coup. Ne vous en faites pas. Vous ne devez pas penser que votre assurance ne repose que sur l'opinion d'une seule personne. Une grande partie de celle-ci devrait venir de ce que vous ressentez à propos de vous-même.
Incapacité à ressentir certaines émotions ou grande difficulté à mettre un mot sur un ressenti, l'alexithymie, sorte d'anorexie des sentiments, handicape les personnes qui en sont atteintes. "Je ne sais pas ce que je ressens." Voilà ce que pourrait dire un alexithymique.
La peur du conflit, la peur de donner une mauvaise image de soi, ou tout simplement le manque de confiance en soi sont autant de raisons pour ne pas oser s'affirmer. On peut éprouver la sensation qu'on n'a pas la légitimité nécessaire pour s'opposer, ou tout simplement craindre le regard des autres.
Cela consiste à exprimer de façon claire et directe ses sentiments et ses besoins aux autres, sans pour autant les frustrer ou à les offusquer. L'assertivité permet de se montrer authentique, sans masquer nos faiblesses ni ses qualités, sans changer son comportement par peur du jugement des autres.
Vivre pour soi, c'est prendre des décisions et agir pour son bien-être et épanouissement. Il n'y a rien d'égoïste à vouloir vivre pour soi. Quand on se sent épanoui personnellement, on est bien avec les autres. Vivre pour soi ne veut pas dire ne pas laisser de la place aux autres.
La prétérition (substantif féminin), du latin praeteritio (« action de passer sous silence »), du supin praeteritum, aussi appelée paralipse, est une figure de style qui consiste à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler.
Le lien entre le corps et l'esprit, ou le cerveau, est très fort. Par exemple, lorsque l'on refoule sa peur ou sa tristesse, on peut ressentir une boule dans l'estomac ou une sensation d'oppression.
A la fin de chaque expiration accompagnée d'un son, on continue à tourner la tête et les mains en faisant une hyperventilation, c'est-à-dire qu'on inspire et expire rapidement (par le nez si possible) pendant 5 à 10 secondes, puis on reprend le son. On fait cet enchaînement de son et d'hyperventilation 3 ou 4 fois.
Il y a aussi ceux qui n'osent pas demander, de peur de « déranger ». Ce blocage résulte souvent d'une enfance où la personne avait la sensation d'être en trop, de ne pas avoir de place dans la famille. Ou bien ses parents étaient trop submergés par leurs propres difficultés pour pouvoir se soucier de ses besoins.
Impossibilité de prononcer certains mots, confusion, difficultés d'élocution... ce trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale. L'aphasie correspond à la perte partielle ou totale du langage.
« On évoque le vide, mais en réalité il s'agit de plusieurs sentiments négatifs réunis comme la peur, la détresse, la solitude ou encore l'incertitude », suggère l'auteure Julie Desrosiers qui ajoute qu'il s'agit d'absence de sentiments positifs dont l'amour de soi.
Arrêtez de préjuger de ce que pensent les autres. Invitez-les à parler d'eux. Développez l'écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu'il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue.