Le communicant doit être cohérent et crédible ; l'enjeu est faire adhérer sa cible à son message. Dans cette perspective il doit savoir s'adapter au contexte, aux attentes et aux besoins de la personnalité de son interlocuteur et choisir les bons mots pour argumenter.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
Un argument est une preuve avancée par l'auteur pour montrer la validité de sa thèse. Les plus courants sont l'argument logique, l'argument d'expérience, l'argument de valeur, l'argument d'autorité et l'argument ad hominem.
Pour ajouter un argument : Ensuite - Puis - De plus - En outre - Dans un deuxième temps... Pour ajouter un argument contraire au précédent : Cependant - Néanmoins - Pourtant - En revanche... Pour introduire un exemple : Ainsi - En effet - Par exemple... Pour conclure le texte : Pour conclure - En somme - Finalement...
– Pour réfuter un argument auquel on s'oppose : « mais », « cependant », « en revanche », « au contraire », « alors que », « tandis que ». – Pour conclure un raisonnement : « ainsi », « c'est pourquoi », « par conséquent », « donc », « il en résulte que », « en conclusion ».
Faites appel à la logique.
Lorsque vous essayez de convaincre quelqu'un de quelque chose, assurez-vous que votre argumentation est logique et à du sens. Présentez des faits et des chiffres, et utilisez la logique pour faire appel à la raison de votre public.
Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables (logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.
Une argumentation est un discours destiné à convaincre de la validité d'un propos ; elle prend en compte un interlocuteur (réel ou fictif) dont elle veut obtenir l'adhésion. Dans une argumentation, on distingue le thème (ce dont on parle) de la thèse (ce qu'on en dit, l'opinion émise à propos du thème).
Nous pouvons donc dire que lorsqu'une opinion repose sur des prémisses, elle devient la conclusion d'un argument. « Pierre est un grand joueur d'échec. De plus, c'est un très bon chercheur. Donc Pierre est intelligent” constitue un argument.
Il faut rechercher la thèse que l'on souhaite défendre, c'est-à-dire l'idée générale de l'argumentaire. Cette thèse devra être démontrée par plusieurs arguments. Enfin, ces arguments devront être illustrés par des exemples concrets, comme des citations de texte ou des situations réelles.
Dégager la structure de l'argumentation. Trois étapes : trouver quel est le thème (c'est-à-dire de quoi est-il question ?), trouver la thèse et restituer la progression argumentative de l'auteur.
1) L'introduction : présente le thème et la thèse en quelques phrases. 2) Des paragraphes : pour développer un argument et son exemple. 3) La conclusion : qui reprend brièvement les arguments qui ont été avancés dans l'argumentation pour finir le texte. ➢ Pour donner mon avis personnel j'utilise la modalisation.
Une phrase introductrice exprime clairement l'opinion soutenue. Elle peut être introduite par une expression affirmant l'opinion, par exemple : « selon moi, à mon avis, il me semble évident que… ».
Le type de plan le plus connu est le plan dialectique (celui‑ci mime un dialogue , établit un débat sur la question) : thèse ; antithèse ; synthèse.
Le but de l'introduction est claire: amorcer le sujet, présenter ses enjeux et montrer qu'il existe un débat, un paradoxe, un problème philosophique réel autour du sujet, pour aboutir à un plan qui se proposera d'argumenter autour de ce débat et de le résoudre dans la mesure du possible.
Si vous voulez faire admettre à votre interlocuteur quelque chose d'inadmissible pour lui, vous avez tout intérêt à vous justifier par un discours d'une logique parfaite et d'une argumentation inattaquable. Pensez à recourir à un ton neutre et de vous en tenir le plus possible aux faits.
Ecrivez de manière informelle : sans être trop « cool » dans votre style d'écriture, ne soyez pas trop rigide non plus. Le client doit se sentir à l'aise avec des mots simples, qu'il comprend et pas avec des phrases trop techniques dans lesquelles il ne saisirait qu'un mot sur deux.
Débattre est essentiel pour faire progresser une discussion, mais pour certains, argumenter est un réflexe compétitif où défendre sa vision et sa place prend le dessus sur s'entendre. Certaines personnes aiment la joute verbale car elle permet de penser en groupe en partageant et en confrontant des idées.
La préparation de l'oral repose sur les mêmes principes que pour un écrit : une argumentation doit être structurée avec une introduction et un plan (ou au moins un fil conducteur). Chaque argument doit être affirmé, expliqué, illustré. Un oral est plus efficace si vous vous appuyez sur des notes.
Pour susciter la confiance, il faut tout d'abord être compris. Cela signifie présenter des idées, des informations adaptées au niveau de technicité du public. C'est aussi structurer son intervention de façon logique et lisible pour faciliter l'appropriation des messages.
persuasive. Eloquent. Caractérise une personne qui possède un pouvoir de persuasion. Qui amène quelqu'un à croire, à vouloir, à faire quelque chose par une adhésion complète.