Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Buvez de l'eau en même temps pour rester hydraté. L'eau ne vous aidera pas à dégriser plus vite, mais évitera la déshydratation due à l'absorption d'alcool. Prenez un médicament en vente libre tel qu'une aspirine, un ibuprofène ou tout autre antiinflammatoire.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
L'alcool entraîne aussi une déshydratation qui va avoir comme conséquence une fatigue, des douleurs dans le dos, des maux de tête. Il perturbe aussi le cycle du sommeil qui augmente le risque d'être mal et fatigué le lendemain. La capacité d'élimination de l'alcool par les enzymes varie d'un individu à l'autre.
Même une consommation d'alcool excessive à une seule occasion stimule la muqueuse gastrique. La muqueuse peut être alors irritée au point de provoquer des nausées et une contraction de l'estomac, qui aboutissent à des vomissements.
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).
La plupart du temps, l'alcool est exclusivement éliminé par notre foie, mais il ne peut éliminer cet excédent plus rapidement. On passe alors par un apport en oxygène supplémentaire, l'injection de liquide par intraveineuse, la dialyse et des médicaments afin de prévenir toutes complications.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d'une autorisation européenne de mise sur le marché pour le traitement de la dépendance à l'alcool. Il est remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014. Ce médicament agit sur le système de récompense en diminuant l'envie irrépressible de boire.
Il est scientifiquement prouvé qu'arrêter l'alcool permet de perdre du poids. En une seule semaine vous pouvez éliminer de 0.5 kg à 2 kgs. Au bout de quatre semaines, la perte de graisse est plus marquée et on commence à percevoir un vrai changement.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.