Ce n'est pas la peine de le bercer en marchant. Vous pouvez très bien vous reposer en lisant dans votre fauteuil, votre bébé sur vous. Plus il sera contre vous et plus il sera calme, et mieux vous pourrez le poser (très délicatement) dans son lit une fois endormi profondément dans vos bras.
Dites-lui que vous êtes maintenant capables toutes les deux de faire cette coupure, que vous ne craignez pas de la laisser dans sa chambre. Certains parents optent pour le « cododo » ou » cosleeping » et gardent leur bébé auprès d'eux jour et nuit dans leur lit : ce doit être un choix partagé par les deux parents.
Les neurones vont se synchroniser, le cerveau se calme. Ensuite, quand l'enfant commence à bouger dans les bras, vers six mois, on arrête de le bercer pour qu'il arrive à trouver de lui-même cet apaisement. »
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Bercer bébé les premiers mois est donc essentiel pour son bien-être psychologique, mais bercer bébé peut également faciliter son endormissement. Il peut demander votre présence à ses côtés et des câlins au moment du coucher pour se sentir en sécurité et s'endormir paisiblement.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.
Par exemple, un peu de fièvre, une poussée dentaire ou des douleurs digestives peuvent empêcher bébé à s'endormir seul. Il a mal ou ne se sent pas bien et il a besoin d'être rassuré. C'est souvent lors de ces périodes que bébé demande à s'endormir dans les bras.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Il arrive aussi fréquemment qu'un léger problème de santé transitoire chez le bébé, comme une otite, une grippe ou une poussée dentaire par exemple, entraîne des changements dans les habitudes de sommeil du bébé, comme : des réveils la nuit, la résistance au sommeil et la demande plus grande de la présence de ses ...
Presque tous les bébés apprécient d'être câlinés et bercés pour se calmer et/ou pour s'endormir. Le bercement correspond à un mouvement lent et cadencé, sans heurt et rappelant le rythme des battements cardiaques. Il permet aux neurones de se synchroniser et au cerveau de ralentir et s'apaiser.
C'est donc tout à fait normal et naturel que votre bébé apprécie de dormir dans vos bras. Il s'agit simplement d'un besoin de continuité après sa vie intra-utérine.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Avant de les mettre au lit, il est conseillé de faire faire une activité calme aux enfants : lire un livre, chanter une chanson... Tout ça pour qu'ils ne soient pas agités au moment du coucher.
Enfin, sans l'ambition d'être exhaustif, pour coucher bébé, privilégiez des jeux calmes le soir, pas de télévision, ni de musique, une chambre à part si possible et pas de rituel de couchage excessif (pas plus de 30 minutes à mon avis).
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
S'il s'endort contre vous après sa dernière tétée, déposez-le doucement dans son lit plutôt que de le garder dans vos bras, comme vous le faisiez les tout premiers mois. Ainsi, votre bébé comprendra peu à peu que lorsqu'il dort, il doit être dans son lit, et non dans vos bras.
Si le bébé a faim par exemple, il se met à pleurer. C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
Normalement, entre 4 et 11 mois, l'enfant dort environ de 12 à 15 heures sur 24. De plus, il commence à dormir pendant de plus longues périodes la nuit. C'est souvent autour de 3 mois que les bébés commencent à faire leurs nuits, c'est-à-dire dormir de 5 à 6 heures de suite pendant la nuit.
C'est le décès incompréhensible à première vue et imprévisible, le plus souvent pendant le sommeil, d'un tout-petit qui semblait jusqu'ici en bonne santé apparente. La mort inattendue du nourrisson peut toucher un bébé de 0 à 24 mois, mais dans 8 cas sur 10, elle survient avant l'âge de 6 mois.
Aussi appelé "traumatisme crânien non accidentel" (TCNA), le syndrome du bébé secoué se traduit lorsqu'un bébé ou un jeune enfant est violemment secoué par un adulte. Ces secousses, toujours extrêmement violentes, sont produites le plus souvent lors de la saisie du bébé sous les aisselles ou par le thorax.
Le cerveau du bébé est mou et fragile. Les secousses sont donc dangereuses, car elles peuvent le faire enfler et saigner. Les bébés qui ont été secoués présentent des lésions au cerveau telles que des saignements à l'intérieur du crâne et des yeux.