Sachez que vous pouvez trouver des addictologues (médecin, psychiatre, psychologue...) au sein des CSAPA (Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addiction). Ils vous apporteront l'aide, les conseils et le soutien nécessaires au sevrage. Les consultations sont anonymes et gratuites.
Le Nalméfène est un traitement ponctuel. Il doit être pris chaque fois que le patient envisage de consommer de l'alcool et il est fait pour réguler l'envie de boire. Le Baclofène est un traitement fait pour diminuer le plaisir lié à la consommation d'alcool.
Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence. Après 24 heures, les symptômes de sevrage atteignent un pic et, après trois jours, le pire est passé. Cependant, les idées noires et l'insomnie peuvent persister pendant plusieurs semaines.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Quelle est la durée du sevrage d'alcool ? La durée d'un sevrage d'alcool est propre à chacun mais devrait se faire en 6 mois à un an”. Toutefois, s'il vous faut plus de temps, ne culpabilisez pas, il est déjà très courageux de décider d'arrêter de boire, ou même de faire le choix de diminuer sa consommation.
Physiquement, les symptômes du manque et de la dépendance sont divers : tremblements, sueurs, hypertension, crises de tachycardie, nausées et vomissements sont les plus répandus et se manifestent en l'absence de consommation d'alcool.
« L'alcoolisme est une maladie que l'on peut soigner. Le chemin pour le patient est long et difficile, avec des rechutes et des moments de découragement, mais il peut s'en sortir », explique le Dr Bernard Basset de l'Association nationale de prévention en alcoolisme et addictologie (Anpaa).
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).
Baclocur® est une option thérapeutique de dernier recours pour réduire la consommation d'alcool. Il peut être prescrit chez certains patients dits patients ayant une consommation d'alcool à risque élevé, c'est-à-dire qui consomment plus de 60 g d'alcool par jour pour les hommes ou plus de 40 g par jour pour les femmes.
Pour certains, boire tous les jours est une habitude. Sans être jamais ivres, ils n'en sont pas moins en danger. Pour d'autres c'est plus spectaculaire : l'alcool est essentiellement lié à la fête. S'ils ne boivent pas en semaine, ils peuvent se soûler le week-end.
Recette n°1 : un thé au miel et au citron
Le combiner avec du citron, pour ses vertus digestives et anti-vomissements, et du miel pour aider le corps à métaboliser plus rapidement l'alcool et faire remonter le taux de glucose dans le sang.
L'envie de boire est donc la motivation à consommer, une émotion qui pousse à prendre de l'alcool. En buvant on la diminue. Est-ce tu bois pour diminuer l'envie de boire ? L'intensité de l'envie de boire une boisson alcoolisée n'est pas innée, elle est apprise.
Les alcooliques se mentent pour défendre leur image, pour ne pas être rejetés, pour se soigner d'un problème qui ne correspond pas aux attentes de cette même société. Parfois même, ils se mentent pour se détruire face à une société qui ne les accepte pas tels qu'ils sont.
Dans la vie comme en soirée, le Scorpion est le spécialiste des extrêmes. C'est simple avec lui, c'est tout ou rien. Soit il ne boit rien ou soit il boit beaucoup.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Une nouvelle étude scientifique, menée par une équipe de chercheurs de l'université de Pennsylvanie (États-Unis) établit désormais que la consommation régulière d'alcool, même en petite quantité, peut causer des dégâts au cerveau, et accélérer son vieillissement.
Baclofène (Baclocur®) : réduction de la consommation
Il est désormais le seul médicament à base de baclofène autorisé et remboursé pour le traitement de l'alcoolo-dépendance. Il est indiqué dans la réduction de la consommation d'alcool (sans sevrage préalable) et dans l'aide au maintien de l'abstinence après sevrage.
Le baclofène agit en diminuant l'envie irrépressible de boire (le « craving »). Il est utilisé chez les personnes ayant une consommation d'alcool à risque élevé, et pour lesquelles les autres traitements par médicaments ont échoué.
Après seulement 2 semaines d'abstention, votre foie commence à se régénérer et dans les 4 à 8 semaines suivant l'arrêt de votre consommation, votre foie peut être complètement rétabli. Cela dépendra simplement de votre consommation d'alcool et de l'état de votre foie au départ.
A cause de cette impulsivité accrue, la personne pourra avoir plus facilement tendance à se mettre en colère et à réagir de manière agressive. En général, plus on boit plus on est colérique et impulsif. De légers énervements peuvent alors se transformer en explosions d'agression, soit verbale soit physique.
L'apparition progressive de crampes musculaires qui commencent aux extrémités (sensation d'avoir les pieds froids) et remontent ensuite aux mollets est classique. L'arrêt de la consommation d'alcool associé à la prise de vitamine B1 permet de réduire progressivement cette atteinte nerveuse.
- Etant donné que l'encéphalopathie de Wernicke est souvent méconnue, il est re- commandé d'administrer de la thiamine (vitamine B1) à titre préventif chez tous les patients en phase de sevrage alcoolique. La thiamine est également la base du traite- ment de l'encéphalopathie de Wernicke.