En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
Outre la valériane, d'autres plantes s'illustrent dans la lutte contre la dépendance au tabac. Dans ce cadre, il est possible de citer le millepertuis, l'aubépine, le griffonia, la passiflore ainsi que les fleurs de Bach. On peut tout à fait utiliser ces plantes seules ou en association.
Hypnose, aromathérapie, phytothérapie, acupuncture et sophrologie font partie des méthodes les plus plébiscitées pour aider au sevrage tabagique. Voici leurs avantages et leurs inconvénients.
Les substituts nicotiniques tels que le spray nicotinique, le patch nicotinique, le chewing-gum à la nicotine, le comprimé à sucer ou l'inhaler de nicotine remplacent la nicotine de la cigarette.
Premier élément de réponse : arrêter de fumer d'un coup ne présente aucun risque pour la santé. Quant à savoir si arrêter progressivement (c'est-à-dire en continuant à consommer quelques cigarettes par jour et en réduisant petit à petit) se révèle plus difficile, il semblerait que cela soit le cas.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
Le kudzu : une plante anti-addictive
La kudzu est une plante originaire d'Asie utilisée pour favoriser le sevrage en cas d'addiction. C'est un très bon allié pour la dépendance du tabac car il prend la place de la nicotine dans le cerveau (les molécules peuvent se fixer sur les mêmes récepteurs que la nicotine).
Essayez les substituts de nicotine (substituts nicotiniques)
Les timbres, gommes à mâcher, pastilles, inhalateurs, atomiseurs nasaux, comprimés à la nicotine et autres substituts de nicotine aident à passer les premiers temps sans cigarettes plus facilement. Certains sont en vente libre, les autres sur ordonnance.
Les bonbons Anis de Flavigny
Des petits bonbons qui vous passeront l'envie de fumer lorsqu'elle survient. Il s'agit en fait de petites graines d'anis enrobées de sucre de betterave et d'un arôme naturel à l'anis.
Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
- Les moments de détente
Boire un grand verre d'eau ou mâcher un chewing-gum sont des astuces efficaces pour vous aider à dépasser la dépendance psychologique lié au manque de cigarette. Occupez vos mains avec un stylo par exemple et fixez votre esprit sur des pensées agréables ou sur vos projets.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Toujours en phytothérapie, l'infusion de gingembre est recommandée pour nettoyer naturellement vos poumons et les fortifier. Elle les aide à se débarrasser du mucus, des toxines et de divers allergènes. Il suffit de laisser infuser 1 g de gingembre en poudre dans 250 ml d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Pour vous aider pendant les envies de fumer, pensez aux substituts nicotiniques oraux comme les gommes, les pastilles à sucer, le spray buccal, ou l'inhaleur, qui vous permettront de gérer les envies ponctuelles.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Si au bout de deux mois et demi d'arrêt, vous avez toujours envie de fumer... c'est que vous êtes nostalgique du plaisir de fumer. Pensez donc à mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...)
«Le tabac augmente le risque de développer une dépression et réduit les possibilités d'en sortir», souligne le médecin. Le bien-être psychique met du temps à revenir à la normale après l'arrêt, ce qui décourage plus d'un fumeur à écraser sa dernière cigarette.