Se fixer un objectif. Pour réussir un sevrage progressif, il est important d'avoir un cadre. Première chose, fixer une date et s'y tenir. Par exemple, choisissez un événement heureux comme date buttoir à laquelle vous aurez arrêté de fumer définitivement.
En première intention, nous vous conseillons donc d'utiliser des substituts à la nicotine (patchs associés à des pastilles à la nicotine, ou à des gommes, spray...). Si les substituts sont bien dosés, ils atténuent les symptômes de sevrage.
2/S'appuyer sur les substituts nicotiniques
Patchs, gommes, pastilles, chewing-gum ou encore inhaleurs permettent de soulager les symptômes liés au manque de nicotine. Ils vous éviteront l'irritabilité, la nervosité, l'angoisse, la dépression, les problèmes de concentration et les troubles du sommeil.
De l'eau. Boire assez d'eau est essentiel pour arrêter de fumer. Il faut éviter au maximum l'alcool et le café qui améliorent le goût de la cigarette mais qui peuvent aussi provoquer une envie spontanée de fumer. Il est plus sage de consommer des tisanes ou du thé.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Pour vous aider pendant les envies de fumer, pensez aux substituts nicotiniques oraux comme les gommes, les pastilles à sucer, le spray buccal, ou l'inhaleur, qui vous permettront de gérer les envies ponctuelles.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Les bonbons Anis de Flavigny
Des petits bonbons qui vous passeront l'envie de fumer lorsqu'elle survient. Il s'agit en fait de petites graines d'anis enrobées de sucre de betterave et d'un arôme naturel à l'anis.
La seule action qui permet de nettoyer vos poumons c'est d'arrêter du fumer et d'attendre que vos micro-cils évacuent les mucosités pour dégager les voies respiratoires. 10 à 15 ans après la dernière cigarette, là alors l'espérance de vie reviendra à l'identique des personnes n'ayant jamais fumé.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
Le kudzu : une plante anti-addictive
La kudzu est une plante originaire d'Asie utilisée pour favoriser le sevrage en cas d'addiction. C'est un très bon allié pour la dépendance du tabac car il prend la place de la nicotine dans le cerveau (les molécules peuvent se fixer sur les mêmes récepteurs que la nicotine).
La Dre Zaleski-Zamenhof décrypte : « La nicotine accélère le métabolisme et brûle environ 200 calories par jour. Elle augmente également le taux de glycémie dans le sang, ce qui a un effet anorexigène : on a moins faim. » Il est donc exact que fumer « aide » à moins manger et « brûle » des calories.
- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes. - Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...)
Eviter tout ce qui peut vous faire penser aux cigarettes : cendriers, briquets, allumettes et bien entendu "les paquets de cigarettes". Au travail, éviter de rejoindre ses collègues fumeurs lors des pauses cigarettes". Résister à la tentation. Eviter les dîners "de fumeurs" les premières semaines de l'arrêt du tabac.
Un élément déclencheur est une activité ou une situation qui vous donne envie de fumer. Ils peuvent se développer au fil du temps dans le cadre d'activités de routine, comme une pause cigarette au travail. Ils peuvent également se produire dans certains contextes, par exemple lors d'une soirée avec des amis qui fument.
Presque immédiatement, votre pression sanguine commence à baisser et votre taux d'oxygène sanguin remonte. Votre circulation sanguine et votre rythme cardiaque reviennent déjà à la normale, ce qui réduit le risque de crise cardiaque.
Fumer une cigarette de temps en temps n'a pas d'impact significatif sur la santé. Ce qui est à craindre par contre, c'est de développer ou de réanimer à terme, une dépendance tabagique qui la ramènerait à un tabagisme quotidien.
Le tabagisme induirait la perte de mémoire et le ralentissement des fonction intellectuelles chez les hommes, selon une étude menée par le University College de Londres et l'Inserm de Paris, publiée dans la revue Archive of General Psychiatry le 1er juin 2012.
La nicotine stimule le métabolisme, favorisant les dépenses énergétiques et réduisant le stockage de graisses. Elle exerce également un effet suppresseur de l'appétit. Ainsi, les fumeurs sont souvent plus minces que les non fumeurs, les kilos pris à l'arrêt du tabac viennent donc en partie combler ce décalage.
La nicotine a un effet stimulant sur l'intestin. De nombreux fumeurs utilisent le tabac comme méthode de régularisation du transit. Chez le fumeur, l'intestin devient lui aussi dépendant de la nicotine pour fonctionner.