La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher. En détournant son attention sur des tâches distrayantes mais prenantes, en se recentrant sur l'instant présent grâce à la méditation ou encore en écrivant ses ruminations, il est possible de les contrer.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Pour arrêter de ruminer, il faut les accueillir pleinement. On essaye d'abord de comprendre laquelle de ces émotions se cache derrière sa pensée négative. Dans un second temps, on s'efforce de ne pas culpabiliser mais plutôt de l'accepter telle qu'elle nous apparaît, de lâcher-prise.
La personne ruminante ne cherche pas de solution pour aller vers des changements positifs. Les personnes anxieuses, dépressives ont une tendance à ruminer plus que les autres et vont être, par conséquent amenées à douter d'elles-mêmes.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
Le médecin psychiatre prescrit alors un traitement médicamenteux. La médication la plus habituelle pour vaincre les ruminations repose sur les anxiolytiques. Ou les benzodiazépines. Et aussi des antidépresseurs.
La rumination est issue d'une pensée, parfois inconsciente, d'obtenir du plaisir en reprenant dans la bouche des aliments qui sont passés par elle, sans avoir besoin d'en manger de nouveaux. La rumination est provoquée par la personne elle-même qui provoque le retour des aliments dans sa bouche.
La personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l'esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d'avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu'elles n'ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
En général, ces idées apparaissent chez des personnes ayant une faible estime d'elles-mêmes. N'ayant pas confiance en elles, elles s'attendent toujours au pire. Mais le manque de confiance en soi n'est pas le seul responsable. La distance peut également être un terreau fertile à cet imaginaire torturé.
Quelques respirations ventrales profondes et lentes permet d'arrêter les ruminations mentales et seront très efficace contre l'anxiété, la dépression et l'insomnie. Le fait de diminuer le rythme de respiration permet la détente et votre esprit appréhendera de manière plus positive la situation.
Pratiquez «l'arrêt de la pensée»
Lorsque vous réalisez que votre esprit est sur le point de jouer avec plusieurs scénarios catastrophiques, fermez les yeux et visualisez un panneau d'arrêt. Alors commencez à penser à quelque chose qui vous apporte plus de sérénité.
Occupez plutôt votre cerveau à autre chose. Les jeux vidéo et les jeux de société sont très utiles pour cela. Vous pouvez également lire un livre, regarder la télévision ou téléphoner à un ami. Trouvez-vous quoi que ce soit qui requiert assez de concentration pour détourner votre pensée de ce que vous ruminez.
Les ruminations mentales et tourments sont souvent la conséquence de pensées qui n'ont pas été exprimées. Si vous avez été blessé ou contrarié et que vous n'avez pas pu communiquer à ce sujet, l'effet que cela a eu sur vous reste, en quelque sorte, figé.
La méditation est LA solution anti-stress la plus efficace si vous y consacrez au moins quelques minutes par jour. Même si vous êtes néophyte en la matière, pas d'inquiétude. Cette discipline s'acquiert avec le temps, mais peut être bénéfique dès les premiers exercices.
La valériane, l'un des meilleurs anxiolytiques naturels
Pour les troubles de l'anxiété: La prendre sous forme d'infusion ou de tisane (infusez quelques grammes de racines, si possible fraîches) une heure avant d'aller se coucher, ou plusieurs fois par jour au moment ou vous vous sentez angoissé.