Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde. Dans ce cas, le gaz naturel est transporté sous forme liquide (GNL, ou Gaz Naturel Liquéfié).
L'importation de gaz naturel liquéfié s'envole
La France, qui compte actuellement quatre terminaux méthaniers à Montoir-de-Bretagne, Fos-sur-Mer (deux terminaux) et Dunkerque, en construit un cinquième au large du Havre.
En Russie le gaz naturel est principalement extrait en Sibérie et dans la mer de Barents par Gazprom, qui représente plus de 90 % de la production nationale.
En effet, la production actuelle de gaz naturel en Russie repose principalement sur trois grands gisements situés en Sibérie occidentale (Medvejié, Ourengoï et Iambourg), qui représentent, à eux seuls, entre 70 et 80 % de la production totale.
Ce gazoduc mesure 1234 kilomètres de long en reliant le village de Bolchoï Kouziomkino, dans la région de Saint-Pétersbourg en Russie, à Lumbin, une ville côtière au nord de l'Allemagne, via la mer Baltique.
Le gazoduc sous-marin sera construit à l'aide d'une “Lay Barge”. Cela consiste à utiliser un bateau ou une plateforme mobile dans laquelle les tubes seront soudés avant d'être po- sés au fond de la mer. Il existe deux méthodes pour ce type d'installations : « pose en S » et « pose en J ».
gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation. gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries.
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Si la Russie souhaite «couper le gaz» à l'Union européenne, elle «n'attendra pas l'automne ou l'hiver», a estimé jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, jugeant néanmoins peu probable une interruption «brutale» de l'approvisionnement.
L'Allemagne en profite
La Russie pèse encore 14% des importations de gaz naturel liquéfié importé en Europe. Toutefois loin devant les Etats-Unis qui représentent désormais près de la moitié du GNL européen. Leurs exportations vers le vieux continent ont explosé de 150% au premier semestre, selon le GIIGNL.
Pour alimenter les différents pays européens, la Russie fait circuler son gaz au moyen de gazoducs qui traversent plusieurs États d'Europe de l'Est. Elle livre également du gaz sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) à l'Europe par des bateaux appelés méthaniers.
Le gaz naturel est extrait avec plusieurs méthodes selon la géologie, incluant le forage vertical ou horizontal et la fracturation hydraulique.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027.
Dans le cadre des objectifs énergétiques et climatiques de la France, la consommation d'hydrocarbures a vocation à baisser. La France souhaite également mettre fin progressivement à l'exploration et à l'exploitation des hydrocarbures sur son territoire.
La France, dépendante à 20 % du gaz russe
La quantité de gaz russe importée par la France pour répondre aux besoins de consommation du pays est loin d'être négligeable : en 2019, sa part dans les importations de gaz en France était de 20 %1.
Les Etats-Unis, bien que producteur n°1, consomme la quasi-totalité de son gaz et n'exporte donc qu'une petite partie.
Qu'est-ce qui détermine l'exposition ? La dépendance envers la Russie pour le gaz et d'autres sources d'énergie varie considérablement d'un pays à l'autre. Les infrastructures européennes et l'offre mondiale ont fait face, jusqu'à présent, à une baisse de 60 % des livraisons de gaz russe depuis juin 2021.
La Pologne aide l'Allemagne à se passer du pétrole russe, Poutine lui coupe le gaz. D'après elle, le mécanisme trouvé par les Russes ne posait jusque-là de problème, ni à la Russie, ni aux autres pays européens : « Le décret pour le paiement en rouble n'a jamais posé aucun problème.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
Le Langeled est un gazoduc sous-marin en mer du Nord, reliant la Norvège au Royaume-Uni. D'une longueur de 1 166 kilomètres, il était à son inauguration, le plus long gazoduc sous-marin du monde. Depuis c'est le gazoduc Nord Stream qui détient ce record.
Qu'est-ce que le stockage de gaz ? Contrairement à l'électricité, le gaz peut se stocker en grande quantité, dans des stockages souterrains correspondant à deux types de structures géologiques : les aquifères et les cavités salines.
les gazoducs : ce sont des canalisations capables de transporter sur de longues distances du gaz sous pression. Ils peuvent être terrestres ou sous-marins.