Elle est liée à un dysfonctionnement de l'équilibre pressionnel des liquides de l'oreille interne, sans aucun rapport avec la tension artérielle ou oculaire. La cause précise reste incertaine : on incrimine une origine virale, une origine auto-immune et/ou une participation génétique familiale.
La perte de l'audition et les troubles de l'équilibre peuvent se prolonger plusieurs semaines. La fréquence des acouphènes varie et leur intensité peut être sévère pendant les crises. Ils peuvent persister très longtemps et devenir intolérables pour certaines personnes, jusqu'à provoquer un syndrome dépressif grave.
Il n'existe pas de traitement permettant de guérir la maladie de Ménière. Certains médicaments permettent toutefois de soulager les symptômes pendant les crises. Par ailleurs, certains traitements permettent d'espacer les crises. L'anxiété est souvent importante en cas de maladie de Ménière.
L'examen habituel est la vidéo-nystagmographie (ou VNG). Cette technique permet d'observer (filmer) un éventuel nystagmus, qui est un mouvement circulaire des yeux, involontaire et saccadé, qui signe l'atteinte vestibulaire.
Suivre un régime pauvre en sel, éviter l'alcool et la caféine, prendre un diurétique (hydrochlorothiazide ou acétazolamide qui augmente l'excrétion d'urine) peut réduire la fréquence des crises de vertige chez la plupart des personnes atteintes de la maladie de Ménière.
La maladie de Ménière se présente très rarement avant l'âge de 20 ans. Dans la plupart des cas elle apparaît vers l'âge de 40 à 60 ans.
Ces vertiges donnent l'impression au malade que tout tourne autour de lui, ce qui l'oblige souvent à s'aliter. Durant les crises de vertiges le patient peut souffrir de nausées, de vomissements, de diarrhée ou de sueurs. Après la crise, une grande fatigue voire même un état d'ébriété se fait ressentir.
# Quelle est son évolution ? L'évolution de la maladie de Menière est variable et imprévisible. Au début de la maladie, les symptômes fluctuent, et les périodes de crises surviennent avec une fréquence très variable (de quelques crises par an à plusieurs crises par semaine), sur une durée pouvant aller de 5 à 20 ans.
Un soutien psychologique peut être bénéfique aux patients atteints de la maladie de Ménière afin d'identifier les facteurs de stress et de diminuer l'anxiété. La médiation, les technique de respiration ont aussi leur potentiel de bénéfice.
Tisanes et recettes de grand-mère
Nous vous recommandons les infusions de valériane, de mélisse et de camomille. À faire infuser pendant 5 à 10 minutes, vous pouvez en boire 1 à 3 tasses par jour.
Les amandes
L'amande est également un remède ayurvédique lorsqu'elle est préparée avec des graines de citrouille, de blé ou des graines de pavot pour ainsi à réduire les étourdissements et les vertiges.
Un déséquilibre de l'oreille interne peut se manifester de différentes manières : des sensations de rotations du corps, des vertiges, mais aussi des tangages comme un bateau en mer, des instabilités comme après un premier verre d'alcool à jeun ou plus insidieusement une tête lourde ou des nausées permanentes.
L'acétylleucine (TANGANILPRO et ses génériques) est indiquée dans le traitement de la crise vertigineuse. Son mécanisme d'action n'est pas connu. La bétahistine (SERC, BETASERC, etc.) est indiquée dans le traitement symptomatique des vertiges itératifs.
Voici une liste des signes et les symptômes les plus communément associés aux tumeurs cérébrales malignes ou non malignes: Maux de tête fréquents. Étourdissements ou vertiges. Troubles de la vision comme une vision floue ou double.
Gingembre (Zingiber officinale)
Le gingembre est utilisé par certaines personnes atteintes de la maladie de Ménière pour réduire la nausée qui peut accompagner les crises de vertiges.
Les étourdissements sont fréquents et peuvent être dus, entre autres : à une baisse passagère de la tension artérielle. à une faiblesse due à une maladie infectieuse (grippe, gastro-entérite, rhume, etc.) à une allergie.
C'est une urgence médicale
Mais il faut consulter sans attendre si les vertiges surviennent brutalement, avec des maux de tête, des nausées ou des vomissements importants. À plus forte raison, s'il existe aussi une fièvre élevée, une difficulté à parler, une perte de sensibilité et une mauvaise coordination.
Un stress prolongé ou chronique induit une surproduction d'adrénaline responsable d'une augmentation de la tension artérielle. En cas d'hypertension artérielle, la circulation sanguine vers les oreilles est réduite et les cellules ciliées sont donc endommagées.
Arthrose cervicale
Maladie chronique, elle évolue progressivement, entraînant douleurs, maux de tête et une rigidité de la nuque. Elle peut également altérer le flux sanguin, notamment dans les zones proches de l'oreille. Lorsque cela arrive, elle peut provoquer des acouphènes pulsatiles.
On parle d'ailleurs d'un « infarctus de l'oreille » pour désigner la surdité brusque. On pense également que des virus pourraient être responsables de ce phénomène. Certains provoqueraient une inflammation de l'oreille moyenne, entraînant un gonflement des tissus, réduisant directement votre capacité à entendre.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
La SFKV précise* : « Il est possible qu'après la séance, le patient se sente instable pendant quelques heures voire quelques jours. On lui demandera peut-être de faire attention à la position dans laquelle il va dormir pendant un à deux jours et d'éviter certaines activités.
La prise quotidienne de vitamine D et de calcium aiderait à réduire le risque de vertige positionnel, si l'on en croit les résultats d'une nouvelle étude sud-coréenne.
Le traitement à base de 100 mg d'aspirine chaque jour ne réduit ni n'augmente la pression du sang. En revanche, les chercheurs se sont aperçus que prendre le comprimé à l'heure du coucher est plus efficace que le matin. Les cellules sanguines coagulent moins bien avec cet horaire, selon les chercheurs.
Des troubles gastriques bénins ont été rapportés (comme gastralgies, vomissements, sécheresse buccale, diarrhée, douleurs abdominales, distension et ballonnement abdominaux). Ces effets sont généralement résorbés en prenant le comprimé au cours d'un repas ou en diminuant la dose.