Si un individu tousse, postillonne, éternue, il peut transmettre la maladie. La contagion est maximale durant la phase aiguë, notamment lorsque le patient a de la fièvre.
La mononucléose infectieuse peut entraîner les complications suivantes : ― Obstruction des voies respiratoires supérieures en raison d'une hypertrophie importante des amygdales. ― Atteintes neurologiques telles que méningite aseptique, encéphalite, syndrome de Guillain-Barré. ― Rupture splénique.
La mononucléose se transmet par la salive, ce qui lui vaut l'appellation de "maladie du baiser". De manière indirecte, "elle peut aussi se transmettre par le partage de couverts ou de verre", précise le Dr Nathalie Roda, qui ajoute : "la durée de la période d'incubation est d'environ 3 à 7 semaines."
La mononucléose est une maladie relativement sans gravité, qui disparaît habituellement d'elle-même. Elle peut toutefois provoquer une enflure de la rate qui devient alors plus fragile. Dans certains cas rares, une rupture de la rate peut survenir.
le virus Epstein-Barr reste « en sommeil » dans l'organisme toute la vie, sans poser de problème particulier dans la plupart des cas. Tout comme pour le virus de la varicelle, vous êtes immunisé(e) : impossible d'avoir deux fois la mononucléose ! près de 90% des adultes sont immunisés contre le virus.
Ariana Dae Delfs, 17 ans, est morte après avoir contracté la mononucléose il y a trois semaines, ont rapporté plusieurs médias américains le 13 décembre. Elle avait développé une encéphalite, complication extrêmement rare de cette maladie contagieuse.
C'est plutôt à l'adolescence ou chez les jeunes adultes, avec un pic de fréquence entre 15 et 25 ans, que le virus se révèle par un tableau plus typique de mononucléose infectieuse. Il s'agit d'une maladie contagieuse, mais moins que certaines infections virales telles qu'un rhume ou une grippe.
La mononucléose infectieuse est une maladie provoquée par le virus Epstein-Barr. La mononucléose touche surtout les adolescents et les jeunes adultes, mais elle peut aussi toucher les enfants.
Il n'existe pas de traitement spécifique pour la mononucléose infectieuse. Comme elle est d'origine virale, les antibiotiques sont inutiles. Des antalgiques et antipyrétiques (paracétamol de préférence) peuvent vous être prescrits pour limiter la fièvre et soulager les douleurs liées à la mononucléose infectieuse.
Comment guérir la mononucléose ? Il n'existe aucun traitement spécifique pour guérir la mononucléose. Il s'agit d'une maladie bénigne qui disparaît généralement d'elle-même au bout de 4 à 8 semaines, même si la fatigue peut persister plusieurs mois.
Pour détecter la mononucléose, il faut faire un test en laboratoire. » Le problème, poursuit le médecin, c'est que vous allez embrasser votre enfant, boire dans son verre et attraper la maladie par accident. Et la période d'incubation est longue, de 1 à 2 mois (contrairement à 10 à 14 jours pour la varicelle).
Très contagieuse, elle se transmet par la salive d'où son nom de « maladie du baiser ». Le plus souvent sans aucun signe, elle peut être responsable d'une fatigue intense, ou d'une angine avec de la fièvre et des ganglions du cou. Elle est provoquée par une infection à virus EBV : « Epstein-Barr Virus ».
Le virus d'Epstein-Barr est un membre de la famille des virus herpes qui infecte les lymphocytes du système immunitaire et certaines cellules de la muqueuse de la bouche et du pharynx.
La mononucléose est une maladie d'origine virale : les antibiotiques sont donc inutiles. Pour soulager les symptômes, le médecin peut prescrire des médicaments antalgiques et antipyrétiques. Ils permettent de faire baisser la fièvre et d'atténuer les maux de gorge.
Le Monotest est un test sanguin rapide permettant de diagnostiquer la mononucléose infectieuse. Ce test est souvent prescrit chez les adolescents présentant les symptômes typiques de la mononucléose : fièvre, fatigue, mal de gorge, gonflement des ganglions, etc.
La mononucléose infectieuse touche essentiellement les adolescents et rarement les enfants. La maladie évolue de manière favorable en 2 semaines en général, rares sont les complications. Seule la fatigue subsiste. Il existe cependant plusieurs mesures à prendre, afin de bien soigner la mononucléose.
On peut confirmer un diagnostic de mononucléose à l'aide d'un test sanguin (prise de sang). Il peut toutefois arriver que ce test donne un résultat erroné (faux négatif) s'il est réalisé dans les premières semaines de l'infection.
En règle générale, trois marqueurs sérologiques (IgM anti-VCA, IgG anti-VCA et IgG anti-EBNA) sont nécessaires pour déterminer un profil caractéristique du stade de l'infection (primo-infection, infection ancienne ou absence d'infection).
Un virus réactivé par l'état inflammatoire
Le virus d'Epstein-Barr est dormant chez quasiment tous les adultes (95%). Il ne provoque pas de symptômes, mais peut se réactiver en cas de stress intense, de déficit immunitaire ou encore d'état inflammatoire.
Le virus Epstein Barr (EBV) est un virus ubiquitaire humain, responsable de la mononucléose infectieuse (MNI). L'infection par le virus EBV est fréquente. La primo-infection peut survenir à tout âge.
Il n'existe aucun traitement spécifique pour guérir la mononucléose. Il s'agit d'une maladie bénigne qui disparaît généralement d'elle-même au bout de 4 à 8 semaines, même si la fatigue peut persister plusieurs mois. L'objectif du traitement est donc d'offrir des soins de soutien jusqu'au rétablissement.
Si tel est le cas, votre médecin vous recommandera de vous abstenir de faire des efforts intenses pendant quelques semaines, afin d'éviter une complication rare mais grave : la rupture de la rate. On peut confirmer un diagnostic de mononucléose à l'aide d'un test sanguin (prise de sang).
Aucun traitement médical n'est nécessaire, car elle disparaît généralement d'elle-même. Toutefois, vous pouvez atténuer vos symptômes en prenant du paracétamol, en buvant beaucoup de liquides, en faisant des gargarismes d'eau salée, afin de soulager votre mal de gorge, et en vous reposant suffisamment.
Pour lutter contre la fatigue provoquée par la mononucléose, il est également possible de prendre de la vitamine C en complément du traitement. En cas de doutes (et pour éviter tout surdosage), demandez toujours conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.