Un anévrisme est la dilatation localisée d'une artère, sous forme d'une poche reliée au reste de l'artère par une zone plus étroite. Cette dilatation progressive fragilise la paroi de l'artère qui, à partir d'une certaine taille, peut se fissurer ou se rompre, provoquant une hémorragie : c'est la rupture d'anévrisme.
Les causes de la rupture
En outre, comme le note la Société de neurologie "l'anévrisme est une maladie de la paroi des artères et tout ce qui est mauvais pour les artères est mauvais pour l'anévrisme" et peut en causer la rupture : tabagisme, cholestérol, hypertension artérielle, ...
Il est souvent provoqué par une faiblesse du tissu vasculaire, mais il peut aussi survenir plus tard dans la vie en raison d'une maladie, d'un traumatisme crânien, de la prise de contraceptifs oraux ou de certaines habitudes de vie (tabagisme, consommation excessive d'alcool).
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
Environ 5000 personnes font une rupture d'anévrisme cérébral chaque année en France. Les premières touchées sont les femmes, dans la tranche d'âge entre 40 et 50 ans.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), du type ibuprofène ou naproxène, sont dans le viseur des Etats-Unis. L'Autorité de sécurité des aliments et des médicaments (FDA) a décidé ce 9 juillet de renforcer les avertissements concernant le risque d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Le problème, c'est qu'environ un AVC sur quatre survient pendant le sommeil. Les médecins n'ont donc aucun moyen de savoir quand les signes de l'AVC ont débuté. C'est le cas pour des milliers de victimes d'AVC chaque année.
L'AVC silencieux, ou l'absence de symptômes. Sourire asymétrique, faiblesse d'un côté du visage ou du corps, difficultés à s'exprimer… En règle générale, les signes de l'AVC sont relativement faciles à reconnaître. Mais il arrive que cette pathologie ne provoque aucun symptôme : on parle alors d'AVC silencieux.
Pourquoi peut-on mourir d'une rupture d'anévrisme ? Souvent, l'hémorragie a provoqué une sorte de caillot qui empêche le liquide de s'écouler.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
La cause la plus fréquente est la rupture d'un anévrisme (dilatation de la paroi d'une artère cérébrale) ou de vaisseaux sanguins présentant une malformation congénitale. Hémorragie intracérébrale: elle est causée par la rupture d'un vaisseau sanguin du cerveau.
L'anévrisme cérébral : définition
Le plus souvent, l'anévrisme cérébral intervient à la suite d'une rupture d'un vaisseau qui se produit dans l'espace entre le cerveau et les tissus, appelés méninges, couvrant le cerveau. Ce type d'accident vasculaire cérébral hémorragique est appelé hémorragie sous-arachnoïdienne.
Les principaux signes avant-coureurs et symptômes d'un AVC comprennent : une faiblesse d'un seul côté de votre corps. un engourdissement ou un fourmillement au niveau du visage dans les bras ou dans les jambes. une difficulté à parler ou à comprendre ce que disent les autres.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
L'AVC peut survenir à tout moment dans la vie d'une personne, de la petite enfance à l'âge adulte. Un AVC survient quand la circulation normale du sang vers le cerveau est interrompue, soit par l'occlusion ou par la rupture de vaisseaux sanguins.
Les micro-AVC se manifestent comme les AVC: paralysie ou anesthésie d'un membre, trouble de la vision, de l'équilibre ou encore perte de la parole. Mais ces troubles durent peu, à peine quelques secondes ou minutes.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
Diabète, tabac, hypertension…
Diabète, tabac, athérosclérose, hypertension artérielle, attention aux facteurs de risque qui, en fragilisant la paroi des vaisseaux, sont responsables du développement d'un anévrisme.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.