Pour une grande majorité d'entre nous, la crise cardiaque est assimilée à une douleur violente dans la poitrine, à un malaise, à un essoufflement... Si de nombreux infarctus se manifestent de cette manière, il serait aussi possible que le cœur s'emballe, sans que la personne concernée ne se rende compte de rien.
Comment reconnaître l'arrêt cardiaque ? La victime perd connaissance, tombe, et ne réagit pas quand on lui parle ou quand on la stimule. La victime ne respire pas ou les mouvements respiratoires sont inefficaces, lents et bruyants.
Quels sont les symptômes ? La personne arrête ainsi de respirer, perd rapidement connaissance et n'a plus de pouls. La mort subite cardiaque est une mort naturelle causée par un arrêt du cœur.
La personne est généralement consciente. Elle peut présenter les symptômes suivants inconfort à la poitrine ou au haut du corps; sueurs; nausées; essoufflement; étourdissements. La personne halète ou cesse de respirer.
Une crise cardiaque est un problème circulatoire (blocage d'un vaisseau qui alimente le cœur en sang) qui peut causer des lésions cardiaques irréversibles. L'arrêt cardiaque a pour origine un problème électro-physiologique (dysfonctionnement électrique du rythme cardiaque).
Elle affecte surtout les personnes atteintes du diabète et les personnes de plus de 75 ans. Les facteurs qui augmentent le risque de crise cardiaque sont l'âge (les hommes de plus de 45 ans et les femmes de plus de 55 ans y sont davantage sujets), le tabac, le surpoids ou l'obésité, ainsi que l'hypertension.
Un dysfonctionnement du système électrique du cœur peut provoquer une arythmie (battements de cœur irréguliers) fatale et une perte de la capacité de pompage du cœur. En conséquence, le cœur peut s'arrêter soudainement (mort subite d'origine cardiaque) et nécessiter une réanimation d'urgence immédiate.
Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % de ces arrêts cardiaques sont fatals. 7 fois sur 10, ces arrêts surviennent devant témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci font les gestes de premier secours. Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est au maximum de 8 %.
Le symptôme le plus connu est une douleur aiguë et persistante dans la poitrine avec une sensation d'étau qui se resserre. La douleur peut irradier dans le bras gauche ou encore causer des vertiges.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Lorsque le cœur cesse de battre et de pomper du sang, le cerveau et les poumons en subissent immédiatement les conséquences. Les personnes touchées perdent rapidement connaissance et, si elles sont debout, elles s'écroulent subitement et cessent de respirer. Elles n'ont plus de pouls parce le cœur a cessé de battre.
Causes. L'arrêt cardiaque est causé par un problème électrique au niveau du cœur. Il survient lorsque le cœur se met brutalement à battre trop vite au point de "trembler" au lieu d'alimenter en sang le corps et le cerveau.
À l'inverse, si le cerveau est détruit en premier – à cause d'un accident vasculaire, par exemple – la respiration s'arrête, faute de signal nerveux. Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne.
Les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes en France. Elles tuent huit fois plus que le cancer du sein.
Comprimez la poitrine au rythme de « Stayin' Alive » (minimum 100 fois par minute) jusqu'à ce qu'un DAE ou les services de secours arrivent à vos côtés. Si vous avez appris à le faire, réalisez 2 insufflations (bouche-à-bouche) entre 2 séries de 30 compressions thoraciques.
En effet, les émotions vécues intensément submergent le cœur au point de donner l'impression qu'il pourrait exploser. L'accumulation de stress conduit alors à une fragilité pouvant provoquer une sidération, une paralysie du muscle cardiaque.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Appeler le 15, le SAMU, pour prévenir les secours. Commencer immédiatement le massage cardiaque. Si d'autres personnes sont présentes, leur demander de s'informer : un défibrillateur est-il disponible à proximité ? Si oui, aller le chercher aussi vite que possible.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Elles sont souvent bénignes et ne nécessitent pas de traitement. Toutefois, les palpitations peuvent être en lien avec une lésion du cœur (atteinte des valves, épaississement ou dilatation du muscle cardiaque), un rétrécissement des artères nourricières du cœur (les coronaires) ou une hypertension artérielle.