Le philosophe exprime ici l'idée que ce qui donne du sens à la vie d'un être humain, c'est d'agir pour défendre ce qu'il croit bon, jusqu'à en mourir s'il l'estime nécessaire. Il ne s'agit donc pas simplement de vivre, mais de vivre “bien”, c'est-à-dire par et pour des valeurs.
La philosophie est bien éloignée des représentations qu'on lui attribue aujourd'hui. Non seulement elle permet de mieux penser en développant son esprit critique, mais aussi mieux vivre en faisant de la réflexion un atout incomparable pour avancer et se construire.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
C'est, nous l'avons vu dans les définitions d'Aristote, la fin la plus haute : « bien vivre », c'est-à-dire vivre heureux, d'une vie parfaite, la meilleure possible.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
BIEN-VIVRE, subst. masc. (Goût, art d'une) vie correctement, sagement réglée ou facilement, plaisamment menée, etc.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Ensemble des événements et des activités qui constituent le cadre et le contenu d'une existence, sur le plan individuel ou collectif. Ensemble des éléments qui donnent de la valeur à l'existence humaine.
Pour Nietzsche, la vie n'est digne d'être vécue seulement si nous avons des buts à atteindre. Il voyait le nihilisme (« tout ce qui arrive n'a aucun sens ») comme sans but. Il n'exclut pas pour autant la possibilité que l'homme puisse faire quelque chose de sa vie, pour lui donner un sens « Qu'est-ce que le bonheur ?
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.
Le vrai sage se contente de vivre, il prend la vie telle qu'elle se présente et l'aime. La sagesse existe grâce à un savoir très particulier, il porte moins sur ce qui est vrai ou efficace que sur ce qui est bon et bien pour soi et pour les autres.
Voir le monde et la place de l'homme sous un autre jour, pas simplement pour penser mais aussi pour vivre différemment. Trouver sa voie, avec un souci éthique, celui de mettre en cohérence ses idées et son existence. Tel est le pari de la philosophie : un art de vivre.
On peut admettre que l'homme, d'un point de vue biologique, peut vivre sans penser. Comme l'animal, l'homme a des besoins physiologiques qu'il doit satisfaire s'il veut se maintenir en vie. Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur. Elle indique à l'homme quels sont les bons et les mauvais plaisirs. On peut dire d'Epicure qu'il est à la fois hédoniste et disciple de Socrate.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Le but de la vie, c'est d'apprendre à être sage, joyeux et fort ; tout cela en même temps et sans compromettre ou sacrifier l'un des éléments.
Problématisation du sujet : Les expressions « vivre bien » et « bien vivre » n'ont aucune différence dans l'opinion commune parce qu'elle met l'accent sur le terme « vivre » et non sur le concept e « bien ». Le philosophe par contre met l'accent sur le terme « bien ».
On pourrait dire que « vivre » consiste à dérouler un programme ; exister, en revanche, consiste à se faire être. Si on regarde les différents règnes : Le minéral est sans vie, il n'a pas d'autonomie, il ne se reproduit pas, il n'a pas en lui-même la capacité de transformation.
On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu'en regardant en avant. Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut. Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le. Celui qui sait qu'il sait, écoute le.
La notion du bonheur selon Sigmund Freud
Selon le dictionnaire Larousse, le bonheur est un «état de satisfaction complète, de circonstance favorable». Dans cette définition, il s'agit clairement du côté positif du bonheur que tout le monde perçoit.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.