Le "systéme giratoire" d'un bateau à moteur s'appelle HELICE (une ou plusieurs). Pour ralentir le bateau peut faire tourner les hélices en sens contraire. Au lieu de pousser le bateau les hélices le "tire" en arriére.
Un bateau ne tourne pas à l'arrêt et ne freine pas comme une voiture. Selon le type d'embarcation, la manœuvre moteur est plus ou moins complexe. Dans tous les cas, il faut privilégier une vitesse d'arrivée modérée et finaliser la manœuvre sur l'inertie. Prudence !
Au ralenti, safrans dans l'axe, il suffit de mettre le moteur gauche au neutre pour tourner à gauche, et inversement. Si l'on veut tourner plus court, on passe en arrière sur le moteur du côté où l'on veut se diriger, tout en restant en marche avant sur l'autre.
Fondamentalement pour ralentir il faut choquer. les voiles ou orienter le bateau vers le vent sans modifier le réglage des voiles. et pour aller plus vite, il est possible de border. (en surveillant les bouts de laine) les voiles ou de s'éloigner du vent.
Dans le cas d'un dériveur léger (de sport), le chavirage (appelé communément dessalage dans ce cas) est courant et sans gravité. L'origine est la recherche excessive de vitesse et/ou le mauvais placement des équipiers.
Dans presque tous les cas, un bateau se renverse parce que le vent est trop fort. Généralement, cela prend la forme d'une rafale qui dépasse le lest. Ainsi, un bateau peut naviguer par gros temps et sembler aller bien, mais une rafale soudaine le fait chavirer.
Les bateaux flottent parce qu'il existe une force dirigée de bas en haut appelée "poussée d'Archimède" ou "poussée verticale", et qui agit sur les objets qui se trouvent dans un fluide, comme de l'eau par exemple. Cette force fait flotter l'objet.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Pour virer, il faut rapprocher le voilier du vent (loffer) en poussant sur la barre avec un mouvement ample pour ne pas arrêter le bateau. La voile d'avant se met à faseyer (à battre comme un drapeau). Il faut alors enlever les tours d'écoute du winch et choquer le génois (relâcher complètement l'écoute).
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
Définition du mouillage
Le mouillage consiste en l'immobilisation du bateau en mer, grâce à une ancre. C'est une manœuvre qu'il est indispensable de maîtriser quand on pilote un bateau, lorsque l'on doit mouiller au port ou si l'on veut profiter en toute sécurité d'une crique pour se baigner.
Pour reculer sans encombre, il vous faudra donc connaître le pas, et le mettre à profit, afin de faciliter votre marche arrière. Le pas de l'hélice est à droite lorsque celle-ci tourne dans le sens des aiguilles d'une montre pour faire avancer le bateau, et à gauche lorsqu'elle tourne dans le sens anti-horaire.
Comment prendre une vague d'arrière ? En se formant, la déferlante vous aspire d'abord pour ensuite s'abattre sur vous donc il est prudent d'avoir un moteur puissant. Si la vague est plus haute que la hauteur de votre tableau arrière alors accélérez à fond pour vous retrouver au bas de la vague.
Une sortie de port consiste à larguer au fur et à mesure les amarres et à quitter au moteur la place. Larguer les amarres, lorsque la manœuvre a été au préalable préparée, consiste à enlever les tours de corde qu'il y a autour d'un point fixe (taquet).
Pivoter barre bloquée
En solo, bloquer la barre est souvent la bonne solution. Par exemple pour faire demi-tour sur place : après avoir repéré le sens de rotation favorable (en fonction du pas de l'hélice), on bloque la barre à tribord à l'aide du frein on pourrait aussi l'amarrer, dans le cas d'une barre franche.
L'idéal est de faire tourner le moteur au ralenti surtout si vous pénétrez dans un port de plaisance déjà plein. Lorsque vous arrivez à environ 30m de votre place de port, vous pouvez mettre votre moteur au point mort et avancer lentement grâce à l'élan qu'il vous reste. Mettez les pare-battage et les amarres en place.
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Principe. Le virement de bord consiste à : Changer de cap pour changer d'amure, ce qui nécessite de virer d'environ 90° pour franchir le secteur où les voiles ne sont pas efficaces. Faire passer la ou les voiles d'avant d'un bord sur l'autre et la régler sur le nouveau bord.
Un ascenseur à bateaux est un dispositif de franchissement de dénivelé pour bateaux, permettant à une embarcation de franchir rapidement de grandes différences de niveau entre deux plans d'eau (deux biefs).
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.
les garcettes sont des petites bandelettes ou cordelettes qui permettent d'enrouler la voile et de la maintenir ferlée, lorsqu'on prend un ris. Bordure : La bordure est le bord de la partie basse de la voile, qui part de point d'amure vers le point d'écoute ( le long de la bôme pour la grand voile).
Malgré sa taille imposante, un navire fait d'acier contient énormément d'air : sa densité moyenne est plus faible que celle de l'eau, il flotte mais ne sombre pas !
Cette position varie donc en fonction des mouvements du navire. Si maintenant le navire s'incline sous la force du vent, le poids qui s'exerce d'un côté et la poussée d'Archimède qui s'exerce de l'autre vont créer une force de rappel qui va s'opposer au vent et stabiliser le bateau dans une position d'équilibre.
Noura : C'est qu'en réalité, l'eau exerce une poussée du bas vers le haut, qui est égale au poids du liquide déplacé. Cette force, c'est la poussée d'Archimède et c'est elle qui fait flotter le bateau !