L'état de manque ne met à aucun moment la vie de la personne en jeu, mais il est indispensable d'appeler son médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) . Il est indispensable de résister fermement aux pressions du toxicomane et de son entourage, tout en évitant le moindre jugement de valeur.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
Faites des activités que vous aimez (mis à part fumer du cannabis) et essayez de quitter cette idée que seule la ou les drogues peuvent vous satisfaire. Cela ne va que vous isoler des autres, vous démotiver et vous enfermer.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
La prise en charge psychologique se base sur la psychothérapie individuelle centrée sur les vulnérabilités psychologiques. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Les entretiens motivationnels pour la motivation au changement et la psychothérapie collective avec les groupes de patients.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit.
D'autres réactions fréquentes sont les sueurs, un pouls accéléré, parfois aussi hyperventilation et hypertension. La personne peut également présenter une forte agitation, de l'irritabilité, avoir des troubles du sommeil, des cauchemars, des angoisses et être d'humeur dépressive.
La sensation de manque physique se traduit par des envies irrépressibles de fumer, de la nervosité, de l'irritabilité, de la frustration, de la colère, des fringales, des troubles du sommeil et de la concentration, une humeur triste, de l'anxiété, ...
Sur le plan neuro-psychiatrique, la cocaïne est bien plus forte que les opiacés. Elle entraîne une altération de l'humeur et de la relation aux autres avec des comportements psychiatriques et sociaux impossibles à gérer. Elle rend les personnes paranoïaques et agressives.
Abordez calmement le sujet avec lui alors qu'il n'est pas sous l'effet de l'alcool ou d'une autre drogue. Dites-lui que vous le soupçonnez de consommer ou de jouer ou, si c'est le cas, que vous savez qu'il prend de l'alcool ou d'autres drogues ou qu'il joue à des jeux de hasard et d'argent.
Il est important de ne pas rester dans le silence et d'en parler. Souvent la personne en situation d'addiction peut être dans le déni. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide notamment avec des sites/plateformes comme par exemple : Addict'Aide : ce site accompagne les consommateurs ou les proches.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
La personne qui est dépendante à une drogue a de la difficulté à s'en passer. La dépendance provoque aussi des réactions physiques plus ou moins fortes chez la personne lorsqu'elle est en état de manque. Ces symptômes sont communément appelés « symptômes de sevrage ».
Drogues dures, c'est quoi ? L'ecstasy, l'héroïne, la cocaïne, et son dérivé, le crack, ainsi que le GHB, sont, quant-à-elles, classées dans ce que l'on nomme les "drogues dures."
L'objectif peut être de s'échapper de la réalité. La drogue est utilisée comme un anesthésiant des pensées, des sentiments, des émotions, de la souffrance. Les usagers disent souvent qu'ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ».
La vie doit continuer. Il est primordial de vous recentrer sur vous-même et de vous extraire de la problématique de dépendance. Mentionnez-lui votre impuissance, votre frustration et toutes les émotions qui vous grugent de l'intérieur.
Lorsque la consommation devient régulière et accrue, cela peut mener à des troubles dépressifs, des troubles pulmonaires et rénaux ainsi que de la paranoïa. Éventuellement, il y a des risques d'idées noires et même suicidaires (6).