Si vous éprouvez des douleurs au niveau de la poitrine durant plus de cinq à dix minutes, cessez toute activité. Asseyez-vous ou allongez-vous dans un endroit calme et bien aéré. Adoptez une position confortable. Détachez votre cravate ou votre col de chemise afin de faciliter votre respiration.
Bras tendus, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm. Après chaque pression, laissez la poitrine de la victime reprendre sa position initiale afin de permettre au sang de revenir vers le cœur. Maintenez vos mains en position sur le sternum.
Exercez des pressions fortes. Enfoncez vos mains de 5 à 6 centimètres dans la poitrine, et remontez-les entre chaque pression pour faire circuler le sang. Effectuez les pressions à un rythme régulier (100 pressions par minute), en comptant jusqu'à 30.
Si une ou plusieurs artères ne sont que partiellement obstruées (le sang y circule encore), un traitement médicamenteux suffit dans l'immédiat. Des anti-aggrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel...) ou des anticoagulants (héparine, fondaparinux) peuvent être administrés en urgence.
Une fatigue inhabituelle, associée à des nausées, des palpitations, un essoufflement et des bouffées de chaleur, une sensation de malaise général et de mort imminente. Une perte de connaissance et un arrêt cardiaque et respiratoire, qui peut conduire à la mort subite par infarctus.
30 minutes après la survenue de l'infarctus, le myocarde – en mal d'oxygène – commence déjà à se nécroser. Passé ce délai, les dégâts et les risques de mortalité augmentent à chaque instant. Le muscle cardiaque ne peut pas vivre sans apport d'oxygène plus de 6 à 12 heures. Une intervention d'urgence s'impose.
L'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, se produit lorsqu'un caillot* Un caillot est aussi fréquemment appelé un thrombus. obstrue partiellement ou complètement une artère* coronaire*
Une crise cardiaque survient quand l'apport en sang riche en oxygène est interrompu dans une partie du muscle cardiaque. Les crises cardiaques sont souvent causées par une obstruction des artères qui acheminent le sang au cœur.
La maladie concerne surtout les hommes de plus de 55 ans et les femmes de 65 à 70 ans. Mais l'infarctus peut survenir plus tôt si les facteurs de risque cardiovasculaire sont cumulés.
La crise de panique entraîne plutôt une douleur lancinante avec une augmentation du rythme cardiaque. "En cas de crise cardiaque, la douleur irradie vers d'autres zones comme le bras, la mâchoire ou le cou, complète la médecin. S'il s'agit d'une crise de panique, la douleur restera généralement dans la poitrine."
Les personnes touchées perdent rapidement connaissance et, si elles sont debout, elles s'écroulent subitement et cessent de respirer. Elles n'ont plus de pouls parce le cœur a cessé de battre. On appelle ce phénomène la mort subite d'origine cardiaque ou MSOC.
Pensez à appuyer avec le talon de la main, afin de ne pas appuyer sur les côtes. Il faut ensuite placer les épaules bien au-dessus des mains, bras tendus. Dans cette position, vous effectuerez le massage cardiaque avec le poids du corps, ce qui assure un massage efficace. Vous allez appuyer vite, et fort.
On parle de crise cardiaque silencieuse lorsque l'attaque cardiaque n'est pas annoncée par les symptômes classiques. La personne ne ressent pas de douleur ou de sensation d'oppression au niveau de la poitrine, par contre elle peut présenter des symptômes plus inhabituels tels qu'une indigestion.
Infarctus du myocarde : peut-il durer plusieurs jours ? Les symptômes de l'infarctus du myocarde durent plus de 5 minutes et le repos et/ou les changements de position n'atténuent pas les douleurs. La douleur thoracique lors d'un malaise cardiaque peut durer plusieurs heures.
Des symptômes différents des hommes
Chez l'homme, une douleur dans le thorax, qui irradie dans le bras gauche et jusqu'à la mâchoire fait penser à un infarctus. Chez la femme, il existe parfois d'autres symptômes plus subtils.
« Un pic de fréquence entre 9 heures et 11 heures du matin »
Ces variations physiologiques augmentent le risque de rupture des plaques d'athérome et donc la survenue d'un infarctus du myocarde, d'autant plus que ces mécanismes entraînent également une augmentation de l'agrégation des plaquettes. »
Les douleurs musculaires sont souvent localisées. Elles s'aggravent avec le mouvement, la toux ou la respiration profonde. Elles peuvent être reproduites par une pression sur la zone affectée. En revanche, les douleurs cardiaques peuvent se présenter comme une sensation de pression ou d'oppression.
Une douleur intense au bras gauche, qui ne fluctue pas en fonction des changements de position et s'accompagne d'une sensation de malaise général, de sueurs, d'une pâleur, etc doit être considérée comme un signe d'infarctus du myocarde !
La douleur liée à une crise cardiaque peut se ressentir dans plusieurs endroits du corps, notamment dans la poitrine, le bras gauche, le cou ou la mâchoire. La douleur est souvent décrite comme une sensation de serrement, d'étouffement ou de pesanteur.
Associée à une douleur caractéristique, la prise de la tension montre une chute de la pression artérielle associée à une diminution de l'écart entre la pression maximale et minimale (par exemple la tension passe de 16/8 à 13/10). A l'auscultation cardiaque, les bruits du cœur sont sourds et rapides.
Signes d'une crise cardiaque
Si vous observez l'un de ces signes, composez immédiatement le 9-1-1 ou votre numéro local des services d'urgence.
Positionnez vos mains : placez-vos mains l'une sur l'autre en crochetant avec les doigts de la main du dessus la main du dessous. Posez-les ainsi au milieu de la poitrine. L'appui des mains doit se faire au milieu du thorax, dans la zone inférieure du sternum et bien au milieu (pas sur les côtes).
Chez les hommes et les femmes, l'inconfort ou la douleur thoracique est le symptôme le plus commun d'une crise cardiaque. Il est toutefois important de connaître les faits suivants : Les signes et symptômes ne sont pas toujours soudains ou graves. Certaines personnes n'éprouvent aucune douleur thoracique.