Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
Les corticoïdes inhalés sont destinés à diminuer l'inflammation des bronches. Dans le traitement de la BPCO, ils sont utilisés uniquement en association à des bronchodilatateurs de longue durée d'action. L'utilisation de ces associations n'est conseillée que chez les patients ayant une bronchite chronique sévère.
"Il peut également être bon de pratiquer la respiration abdominale pour reprendre le contrôle de sa respiration. Le principe ? Inspirer en gonflant le ventre, et expirer en le rentrant. Ou encore la cohérence cardiaque qui consiste à inspirer 5 secondes puis à expirer 5 secondes pendant 5 minutes.
Trois bronchodilatateurs inhalés de longue durée d'action (LA) sont disponibles en France dans les formes de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) nécessitant un traitement symptomatique continu : deux bêta-2 agonistes, le formotérol (Atimos® ou Formoair®) et le salmétérol (Serevent®), et un ...
Essayez d'utiliser un ventilateur sur votre visage pour respirer plus facilement. Évitez les facteurs qui peuvent causer l'essoufflement comme le tabac, le parfum, les fleurs et les animaux. Ouvrez une fenêtre ou utilisez un ventilateur pour avoir de l'air frais si le temps le permet.
Les exacerbations (complications de la BPCO) sont déclenchées en premier lieu par les infections, virales ou bactériennes, mais également par la pollution intérieure ou extérieure et par l'arrêt des traitements de fond. Leur prise en charge peut se faire en ville ou nécessiter une hospitalisation.
Position assise
Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux. Appuyez le menton sur vos mains.
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
Le stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO. La VEMS est inférieure à 30 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. Dans ce cas, la vie quotidienne du malade est très altérée.
Traitement de la respiration sifflante
Le principal objectif du traitement est de traiter la maladie sous-jacente. Les bronchodilatateurs (qui permettent de dilater les voies respiratoires), par exemple l'albutérol, peuvent soulager les sifflements.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : l'arrêt du tabac.
Bronchodilatateurs. En cas de respiration sifflante ou de râles, l'usage d'un médicament ayant pour effet d'ouvrir les bronches aide souvent. Le médecin peut alors envisager de prescrire un bronchodilatateur de type agoniste bêta2 sous forme d'inhalateur (par exemple, le salbutamol ou Ventolin®).
le grand plantain (Plantago Major) aux vertus anti-inflammatoires respiratoires et anti-allergiques. la prêle des champs (Equisetum arvense), qui fait preuve des mêmes indications anti-inflammatoires. le guaco (Mikania Glomerata Spreng), qui possède des composés capables d'inhiber la vasoconstriction des bronches.