Il existe plusieurs façons de limiter le ruissellement de l'eau, notamment en diminuant les surfaces imperméables sur son terrain, en établissant des voies d'eau ou des jardins de pluie ou encore, en installant une bande riveraine.
Conserver un maximum de rugosité à la surface du sol permet de retarder et limiter l'apparition du ruissellement. Selon OUVRY, un sol très motteux réduit le ruissellement de 50 à 75 % par rapport à un sol nu.
Évacuer les eaux de pluie par des tuyaux de drainage
Il est également possible de faire poser un tuyau de drainage au bas de votre gouttière qui permet d'évacuer les eaux de pluies. Ce tuyau de drainage en terre cuite, en pvc ou en béton, s'installe au cœur d'une tranchée qui fait le pourtour de votre case.
Si vous avez un jardin, vous pouvez soit infiltrer vos eaux pluviales, soit les stocker dans une cuve avant leur utilisation pour l'arrosage par exemple, vous permettant ainsi une économie d'eau.
Les deux meilleures solutions pour éloigner l'eau des descentes problématiques sont d'installer une extension de descente de gouttière ou de creuser un puit percolant. Composé de géotextile et de terre, le puit percolant permet au sol d'absorber l'eau lentement.
Avoir des pentes positives :
Assurez-vous d'avoir des pentes positives qui éloignent l'eau de surface du sol près de la fondation. Celles-ci empêcheront le surplus d'eau d'affecter la fondation et son imperméabilité. À l'inverse, une pente négative dirigera l'eau vers la fondation.
Il existe de nombreuses sortes d'ouvrage de rétention, soit enterrés (bassin en béton, cuves en acier, Polyester ou PEHD, canalisations surdimensionnées, structures alvéolaires) soit à ciel ouvert, et prendre la forme d'un bassin étanche, d'un bassin d'infiltration, d'un fossé, d'une noue paysagère, soit aérien et ...
Selon la réglementation et la configuration de votre terrain, les eaux pluviales peuvent être évacuées vers un réseau collectif urbain, épandues dans votre jardin, collectées dans un puisard ou dans un récupérateur d'eau qui alimentera votre réseau domestique ou l'irrigation de votre jardin.
La solution classique consiste à creuser un puits dans lequel on place une grosse buse perforée. La base du puits doit être à plus de 1 m d'une éventuelle nappe phréatique. C'est dans la partie supérieure du puits que débouche la canalisation d'arrivée des eaux de pluies collectées, généralement en toiture.
Le massif drainant est généralement constitué de graviers ou de galets à 30% de porosité ou d'un matériau alvéolaire plastique à 90% de porosité. Afin d'éviter la migration de particules fines, un géotextile entoure ce massif.
Facteurs. Le ruissellement est conditionné par l'importance de l'érosion hydrique qui est fonction de plusieurs facteurs : érosivité de la pluie, infiltrabilité, érodibilité et battance du sol, pente du terrain, occupation des sols (couverture végétale, pratiques culturales).
Le ruissellement concentré
Dépôt de sédiments suite à un orage important générant du ruissellement concentré dans une parcelle de maïs au printemps. Ruissellement diffus puis se concentrant en quelques points de la parcelle sur maïs en juin après un orage important.
Oui, le fait de recevoir les eaux de ruissellement qui s'écoulent naturellement du terrain voisin est une obligation. Cette obligation s'applique uniquement aux eaux de pluie et non pas aux eaux usées. (par exemple, eaux issues des WC). Votre voisin ne peut donc pas déverser ses eaux usées sur votre terrain.
Il est à disposer autour des fondations pour éviter que l'eau s'infiltre au sous-sol. Avant tout, une tranchée doit être creusée. Au fond de celle-ci, le tuyau perforé de drainage est disposé, en respectant une légère pente. Ce qui permet à l'eau de circuler jusqu'au puisard ou à l'égout.
Le prix d'un puisard, pose et main d'œuvre comprises, oscille entre 1000 et 3000 euros. Cette grande échelle de prix dépend de différents éléments dont notamment sa contenance et son matériau. Comptez par exemple de 200 à 400 euros le m3 pour une buse en béton.
Installer des gouttières : une obligation légale ? L'article 681 du Code civil vous interdit de déverser vos eaux de pluie directement sur le terrain de votre voisin. Si votre habitation se trouve en milieu de terrain, vous êtes donc libre d'installer ou non une gouttière.
Installez un feutre de terrain d'une assez grande épaisseur et imputrescible au fond des tranchées. Installez-en aussi sur les parois afin d'éviter que les particules de terre ne bouchent le drain. Ensuite, placez au fond des tranchées une gaine annelée en PVC avec un diamètre de 70 mm et perforée.
Les profondeurs hors gel correspondantes sont de 50 cm en zone 1, 80 cm en zone 2, 1 m en zone 3, pour des altitudes inférieures à 150 m. Au-delà, il faut ajouter 5 cm de plus par tranche de 200 m d'altitude supplémentaire.
L'article 681 du Code civil impose une obligation stricte à chaque propriétaire : le toit de son logement doit permettre l'écoulement des eaux de pluie sur son terrain ou la voie publique.
Cette solution consiste à simplement creuser des trous de plantation beaucoup plus larges et surtout profonds que la motte qui viendra s'y loger : Vous placerez, au fond du trou, des pierres (ou galets) sur 30 ou 40 cm d'épaisseur. Vous pouvez également apporter du gravier par dessus pour améliorer encore le drainage.
La plupart des mauvaises pentes sont très faciles à corriger : on ajoute un peu de terre pour créer une pente positive. Ça se complique quand la pente à corriger est celle d'une surface asphaltée ou couverte de pavés. Le Code de construction exige que la fondation dépasse d'au moins 15 cm le niveau du sol.
L'idéal est de poser le drain sur la semelle des fondations. Cela occasionne le plus souvent une profondeur comprise entre soixante centimètres et un mètre. Par ailleurs, la tranchée doit respecter une pente de trois à dix millimètres par mètre vers l'exutoire afin de favoriser l'écoulement naturel de l'eau.