Candide est sauvé par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme l'anabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de s'habiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dévoile : « Quel moment !
Candide finit par retrouver Cacambo au cours d'un dîner réunissant six rois déchus. Il apprend que Cunégonde est esclave en Turquie.
Enfin, Candide offre une leçon finale : « Il faut cultiver notre jardin ».
Candide va assister à la grande bataille entre le Roi de France et le roi de Prusse travestis respectivement en roi des Abares et des Bulgares. Alors que le texte apparaît comme un éloge de l'armée et du combat, l'ironie et le réalisme en font un violent réquisitoire contre la guerre.
Mais justement Don Issacar arrive pour jouir de ses droits sur Cunégonde. Candide tue alors le grand inquisiteur. Il fuit aussitôt avec Cunégonde et la vieille, sur trois chevaux andalous. En route vers Cadix, Cunégonde se désespère : un moine cupide lui a volé son argent et ses diamants dans une auberge.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Les catastrophes s'enchaînent : la tempête anéantit le vaisseau et ses passagers ; l'anabaptiste Jacques périt d'avoir aidé un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
Ce que devint Candide parmi les Bulgares. Candide rencontre alors deux hommes habillés de bleu qui lui payent à boire : avant même de s'en rendre compte, il est enrôlé dans l'armée bulgare. Voltaire montre une armée qui déshumanise les soldats en leur faisant croire qu'il vont devenir des Héros ! >
L'on observe l'efficacité de la guerre à travers l'utilisation des adverbes de temps qui suggèrent une mécanique bien rodée : « d'abord », « ensuite ». Voltaire emploie des expressions aux tournures philosophiques afin de justifier les horreurs de la guerre : « ôta du meilleur des mondes ».
La guerre n'a d'ailleurs pour Voltaire pas de justification du tout comme le montre les négations qui encadrent l'énoncé du motif : « dont la mémoire même ne subsiste plus », « sans savoir même de quoi il s'agit ». La guerre n'est ni juste ni injuste : elle est absurde.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Le nom Candide évoque l'innocence. Comme son précepteur Pangloss, il est persuadé qu'il vit dans le « meilleur des mondes possibles ».
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
Après une tempête dans laquelle meurt noyé Jacques, ils arrivent à Lisbonne le jour du tremblement de terre et sont victimes d'un autodafé durant lequel Pangloss est pendu.
Pangloss est la caricature des faux savants philosophe qui ne parlent pour rien dire, en fait il y a une satyre de son personnage.
Chapitre 30
Candide rencontre un vieillard musulman heureux qui vit en autarcie et énonce une vérité importante : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin ».
A travers ce récit, on retrouve Voltaire dénonçant le fanatisme.
La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient Cunégonde le grand inquisiteur est bien enterré alors que le juif est jeté sur la voie publique.
Par ailleurs, outre l'ironie, Voltaire décide de mettre en avant les absurdités de la guerre. Dans un premier temps, il insiste sur les similitudes entre les deux armées, par exemple en disant que « les deux rois faisaient chanter des Te Deum ».
Au début Voltaire présente la guerre, à travers les yeux de Candide (très naïf), comme une parade, une fête. Puis dans un second temps, Voltaire utilise un vocabulaire très violent (champ lexical de l'horreur) : femmes égorgées,filles éventrées,cervelles répandues sur la terre.
La cruauté de la guerre
Les détails des corps servent à choquer le lecteur : "femmes égorgées", "mamelles sanglantes", "filles éventrées", "des cervelles étaient répandues", "de bras et de jambes coupés". La cruauté de la guerre s'illustre déjà dans l'absurdité du combat. Les deux armées se ressemblent.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin". Il y a bien sûr l'idée selon laquelle le bonheur doit trouver un sens modeste, le bonheur de la créature plutôt que celui de la divinité.
Paquette : Ancienne femme de chambre au château des Thunder-ten-tronckh, elle est aussi une ancienne amante de Pangloss.
À la seconde journée deux de leurs moutons s'enfoncèrent dans des marais, et y furent abîmés avec leurs charges ; deux autres moutons moururent de fatigue quelques jours après ; sept ou huit périrent ensuite de faim dans un désert ; d'autres tombèrent au bout de quelques jours dans des précipices.
Selon lui, le monde même créé par Dieu n'est pas parfait, mais il est la meilleure version qu'il puisse exister. C'est donc la philosophie optimiste que soutient Pangloss.