Si l'homme est responsable de lui-même, c'est parce qu'il choisit ce qu'il est, et Sartre précise alors que les choix qui définissent ce que nous sommes sont des choix de valeurs (l. 3-6). Ces choix de valeur engagent les autres et par conséquent, nous sommes également responsables des autres (l. 7-19).
Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes ». L'homme est responsable: responsable de ce qu'il est c'est à dire de ce qu'il est devenu par la succession de ses projets.
Puisque l'Homme est un être doté de la raison et de la conscience qui lui permettent de distinguer le bien du mal, il pose des actes en toute lucidité où il a la maîtrise de soi. Dès lors, il est pleinement responsable de ses actes (Voir: "DESCARTES à travers la définition de la raison, du cogito").
L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des doctrines théologiques, philosophiques ou morales.
L'humanisme existentialiste affirme au contraire que l'homme n'a pas une essence figée, mais qu'il se fait à chaque instant : c'est dans cette liberté que réside sa dignité. Seul l'homme possède des valeurs et peut les poser. Ces valeurs ne lui sont pas soumises de l'extérieur, mais c'est lui qui les fonde.
“l'homme est un être dont l'essence ne peut être affirmé, car cela entre en contradiction avec l'homme et son pouvoir de se transformer indéfiniment”. Pour Sartre cependant, il n'existe pas de schéma pré-établi pour la nature humaine, “chaque homme fait son essence”.
Et si l'existentialisme rend l'homme responsable de sa propre individualité, il le rend également responsable de tous les hommes parce que, comme l'explique Sartre, “il n'est pas un de nos actes qui, en créant l'homme que nous voulons être, ne crée en même temps une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit ...
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Philosophie qui affirme le primat de l'existence vécue et qui refuse de réduire ce vécu à un concept, une définition ou une essence. L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
LA RELIGION EST-ELLE LA SOURCE DE LA MORALE ? Sartre développe une philosophie athée. La conséquence en est simple et radicale : les valeurs morales ne peuvent provenir que de l'homme lui-même. Dostoïevski avait écrit : « Si Dieu n'existait pas, tout serait permis. » C'est là le point de départ de l'existentialisme.
L'homme devient responsable devant les générations futures. Pour Jonas, le concept de responsabilité s'exprime sous forme d'un impératif catégorique, dont l'une des formulations est : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre ».
Cependant, le fait d'être responsable peut faire une grande différence dans la façon dont les autres nous voient et la façon dont nous nous voyons nous- mêmes. Un bon sens des responsabilités aide à améliorer nos relations avec les autres. Cela peut aussi aider à bien se sentir dans sa peau.
Être responsable signifie qu'on est en capacité de répondre de ses actes, de les assumer, de les justifier. Un être humain est responsable quand on peut lui imputer un acte : il est alors identifié comme son auteur.
L'homme joue un rôle déterminant sur beaucoup de plans. Il est tout d'abord un époux, quand il choisit de construire son futur avec la femme qu'il a choisi, il est ensuite père dès lors où il a une progéniture, et ensuite : Chef de famille.
Par ailleurs, si tout les animaux vivent dans le temps, l'homme est le seul à vivre en fonction du temps. L'histoire fait donc partie de la vie de l'homme car elle lui est propre. C'est à la fois le récit des faits qui ont eu lieu dans le passé et l'action qui se déroule dans le présent. L'histoire est-elle donc….
Parce que Sartre est athée et que pour lui l'existence de l'homme témoigne de l'inexistence de Dieu. A la différence des objets créés avec une finalité et des règles préétablies, l'homme n'est pas déterminé : il n'a pas de « nature » qui préexisterait à son existence.
"Ceux qu'on aime, on ne les juge pas." "La vérité n'est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup de rêves." "Tu ne veux pas changer le monde, tu veux le faire sauter."
Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis“, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j'existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l'existence qui reste première. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une “existence sans existant”.
L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme. L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.
« La conscience de Dieu est la conscience de soi de l'homme, la connaissance de Dieu est la connaissance de soi de l'homme. À partir de son Dieu tu connais l'homme, et inversement à partir de l'homme, son Dieu : les deux ne font qu'un. » Telle est « l'essence de la religion en général ».
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
De là le premier principe de l'existentialisme : l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait 2. Pour les objets c'est l'inverse. Sartre prend l'exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C'est son essence, ce qu'il est.
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
Pourtant, la liberté est ce qui fait l'homme ; la liberté est considérée par John Locke comme étant l'un des droits fondamentaux de l'homme. Cela signifie que si l'on prive l'homme de sa liberté, alors, il n'est plus vraiment un homme. En effet, nous sommes des êtres doués de raison.