L'imposition à l'IR se traduit par une imposition directe des bénéfices au nom de l'entrepreneur ou au nom de chaque associé en cas d'exercice en société. A contrario, le choix de l'IS fait supporter l'imposition des bénéfices sur l'entreprise directement.
Si les revenus de votre foyer sont faibles : le barème de l'IR est progressif et le taux d'imposition varie de 0% à 45%. À l'inverse, le taux de l'IS est fixe et s'élève à 25%, avec la possibilité de profiter d'un taux réduit de 15% pour les 38.120 premiers euros de bénéfices.
L'option pour l'IS doit être notifiée au service des impôts au plus tard avant la fin du troisième mois de l'exercice au titre duquel l'entreprise souhaite être soumise pour la première fois à l'IS. Il est possible de formuler l'option avant le début de l'exercice concerné.
Quant à la vente d'un bien détenu par la SCI, le régime à l'IR s'avère, dans une grande majorité des cas plus avantageux que celui applicable dans une SCI à l'IS. Là encore fiscalisation de la cession intervient au niveau des associés, qui se voient appliquer le régime des plus-values immobilières des particuliers.
Plusieurs critères permettent à l'entrepreneur de définir le régime fiscal adapté à sa situation. Lors de la création d'une entreprise, l'entrepreneur et ses éventuels associés ont le choix entre trois régimes fiscaux, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés ou encore la micro-entreprise.
Il existe trois régimes d'imposition BIC (bénéfices industriels et commerciaux) : Le régime micro-entreprise (régime de l'auto-entrepreneur), dit "micro-BIC" Le régime réel simplifié Le régime réel normal.
Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal).
Le principal avantage fiscal des SCI à l'IR est qu'elles bénéficient des abattements pour durée de détention sur le montant de la plus-value immobilière (ce qui n'est pas le cas des sci à l'IS).
La détention de la résidence principale au travers d'une SCI permet au couple de réduire le montant des impôts dus par le foyer fiscal. En effet, lorsque les charges du logement sont plus élevées que la contrepartie versée à la SCI par le couple pour l'occupation du logement, la société est en déficit foncier.
Les avantages de l'IS pour une SCI
En optant pour une SCI à l'IS, vous avez tout d'abord la possibilité d'amortir fiscalement le bien immobilier. Cela permet de déduire du résultat imposable une dotation aux amortissements chaque année jusqu'au terme du plan d'amortissement.
en cas de déficit, le recours à la société soumise à l'IR est préférable. Ainsi, les déficits peuvent s'imputer sur le revenu global de l'exploitant. si l'activité est bénéficiaire et si le taux moyen à l'IR est supérieur à l'IS, le recours à l'IS est presque toujours plus intéressant.
Selon l'article 239, 1 du CGI, cette option pour l'IS dans les SCI est établie par écrit et doit être notifiée au service des impôts dont elles dépendent (i.e. envoi de l'option par courrier recommandé avec avis de réception) ou auprès du Centre des formalités des entreprises.
Les associés doivent notifier par écrit le Service des impôts des entreprises (SIE) compétent leur souhait de changer le régime fiscal de la SCI au plus tard dans les 3 premiers mois de l'exercice à compter duquel ils souhaitent faire jouer l'option.
Le taux d'imposition est un taux réduit de 15 %. Il s'applique sur la part des bénéfices allant jusqu'à 38 120 €. Au delà, le taux d'imposition est de 25 %.
La SASU à l'impôt sur les sociétés
Le taux applicable est de : 15 % pour les bénéfices entre 0 € et 38 120 € (taux réduit) ; 25 % pour les bénéfices compris entre 38 120 € et plus (taux normal).
La SCI n'est pas qu'avantages et comme toute forme de société, elle présente également des inconvénients : Responsabilité illimitée des associés : les associés sont responsables personnellement des dettes de la SCI.
Pour un achat immobilier réalisé dans le cadre d'une SCI, les frais de notaire sont réduits à environ 3% (au lieu de 7% à 8% pour un achat immobilier classique dans l'ancien).
Le gérant assure la gestion de la SCI (encaissement des loyers, paiement des charges, déclarations fiscales, assurances des biens, engagement du personnel, entretien des biens, etc).
C'est le cas lorsque : une clause insérée dans les statuts de la SCI l'exige. un des associés de la SCI relève du régime de l'IS ou des BIC. elle dépasse un des 3 seuils : + de 50 salariés / CA de + de 3,1 millions € / Bilan à 1,55 million d'euros.
Les lois Pinel et Malraux sont des dispositifs de défiscalisation ouverts aux SCI soumises à l'IR. Elles permettent de bénéficier d'une réduction d'impôts en contrepartie de la mise en location d'un logement nu, soit dans les zones à forte tension immobilière, soit dans une zone où le patrimoine est protégé.
Les SCI à l'IS (Impôt sur les sociétés)
En optant pour l'impôt sur les sociétés, les associés font peser la fiscalité des bénéfices et des plus-values directement sur la SCI. Les associés ne sont imposés que sur les dividendes qu'ils décident de s'octroyer.
Comment détermine-t-on le régime de TVA ? Le régime de TVA est déterminé en fonction de 2 critères : le type d'activité et le chiffre d'affaires. Les activités achats-reventes, ventes à consommer sur place et de fourniture de logement constituent le premier groupe d'activité.
Les entreprises soumises au régime simplifié de TVA basculent au régime du réel normal de TVA lorsqu'elles réalisent un chiffre d'affaires annuel hors taxes supérieur à 783.000 euros pour les activités de vente et assimilés ou 236.000 euros pour les activités de prestations de services et professions libérales.
Passer du régime micro au régime réel simplifié
Celle-ci doit être formulée avant le 1er février de la première année au titre de laquelle les entreprises désirent se placer sous ce régime fiscal. Cette même entreprise peut continuer à être en franchise de TVA à condition de respecter les seuils de chiffre d'affaires.