? Quand opter pour le PFU ? Si le barème progressif vous permet de payer moins de 12,8 % d'impôt sur le revenu sur l'ensemble de vos gains et revenus financiers; vous pouvez poursuivre avec cette imposition. Si ce n'est pas le cas, le Prélèvement Forfaitaire Unique sera évidemment préférable.
L'abattement de 40 % et la déduction de la CSG (6,8 %) rendent l'option pour le barème progressif intéressante pour ceux qui se situent en début de tranche. Enfin, pour les contribuables aisés, taxés dans les tranches à 41 et 45 %, la Flat Tax est la solution la plus avantageuse.
Autrement, le PFL reste plus avantageux. Dans les cas où le prélèvement forfaitaire libératoire est au taux de 15%, l'IRPP n'est avantageux que si le taux marginal d'imposition est inférieur ou égal à 14%. Dans le cas où le prélèvement forfaitaire libératoire est au taux de 7,5%, il est toujours préférable à l'IRPP.
Le choix se fait au moment de la déclaration de revenus. L'option se formulera (en cochant la case 2OP) pour les revenus 2021 que vous allez déclarer au printemps 2022, et pour les revenus 2022 au printemps 2023.
La différence fondamentale entre le Prélèvement Forfaitaire Unique et le Prélèvement Forfaitaire Libératoire : le PFU est mécanisme un acompte d'imposition, contrairement au PFL qui permettait au contribuable de s'acquitter immédiatement de l'impôt.
Si vous ne savez plus si vous êtes soumis au Versement Libératoire de l'Impôt sur le Revenu, vous pouvez demander à votre URSSAF ou, encore plus simple, regarder si une ligne commençant par “impôt” figure sur votre dernière déclaration de Chiffre d'Affaire.
Quelle que soit la nature du gain, l'option pour la taxation au barème de l'impôt sur le revenu permet la déduction d'une partie de la CSG à hauteur de 6,8 %. La partie en gras indique les cas où le taux forfaitaire (PFU) est plus avantageux.
Le PFU concerne tous les revenus de placement : intérêts des livrets bancaires, des comptes à terme, des comptes et plans épargne-logement, des obligations, ainsi que les dividendes, plus-values de cessions de valeurs mobilières ou encore les plus-values issues d'une sortie en capital pour un plan d'épargne retraite.
La dispense n'est pas automatique et doit être demandée par le bénéficiaire, sous la forme d'une attestation sur l'honneur, auprès de l'établissement payeur au plus tard le 30 novembre de l'année précédant celle du paiement.
S'il veut éviter la flat-tax, il devra attendre la déclaration d'impôt en mai 2023. Il demandera alors à ce qu'on lui rembourse les 3 000 € et sera imposé à la place selon le barème des tranches d'imposition.
L'abattement de 40 % suppose une distribution « régulière » de dividendes. 2 associés d'une SARL font l'objet d'un contrôle fiscal à titre personnel. A cette occasion, l'administration fiscale se rend compte qu'ils ont, chacun, perçu des dividendes de la SARL sur lesquels ils ont appliqué l'abattement de 40 %.
Depuis 2018, le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) s'applique pour les revenus et gains du capital perçus par les personnes physiques, au taux global de 30 % (12,8 % + 17,2 % de prélèvements sociaux). Mais les contribuables peuvent choisir d'opter pour le barème de l'impôt.
Exonération de dividendes pour les associés en société : c'est possible aussi. Le régime des sociétés « mère-fille » permet aux sociétés qui détiennent plus de 5 % des titres d'une autre société de voir les dividendes qu'elles recoivent de cette société, totalement exonéré d'impôt sur les sociétés.
Les dividendes sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM). Ils s'ajoutent aux autres revenus de son foyer fiscal, puis l'ensemble est soumis au barème progressif par tranches de l'impôt sur le revenu.
Les dividendes perçus par un contribuable sont imposés de plein droit au prélèvement forfaitaire unique de 30%, composé des prélèvements sociaux au taux de 17,20% et de l'impôt sur le revenu au taux de 12,80%. Ce prélèvement est opéré par l'établissement payeur qui le reverse directement à l'Etat.
Le barème de l'impôt sur le revenu est progressif. Cela signifie que votre revenu imposable est réparti dans les différentes tranches, chacune ayant un taux d'imposition différent.
C'est un prélèvement fiscal qui, comme son nom l'indique, est libératoire : cela signifie que les produits auxquels il s'applique sont libérés de l'impôt sur le revenu. Vos revenus sont alors taxés à la source. Le PFL est forfaitaire, contrairement à l'impôt sur le revenu qui est établi selon un barème progressif.
Première explication : vos revenus ont augmenté en 2019, et l'administration fiscale vous réclame la différence. C'est sans doute l'explication la plus simple : vos revenus ont augmenté, et l'administration fiscale n'en prend connaissance qu'aujourd'hui grâce à votre déclaration de revenus 2019.
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) est prélevé par les établissements financiers sur les gains de vos placements financiers. Le prélèvement forfaitaire unique se compose de 12,8 % (prélèvement forfaitaire non libératoire) et de 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un taux global de 30 %.
La solution pour ne pas payer d'impôt sur les dividendes perçus est de détenir ces actions par le biais d'une assurance-vie. Toutes les opérations à l'intérieur de cette assurance-vie seront exonérées d'impôt jusqu'au moment où on décide de sortir de l'argent.
Montant de l'abattement pour les plus de 65 ans ou invalides
L'abattement applicable en 2022 varie selon le revenu imposable du foyer fiscal perçus en 2021 : 2 484 € si le revenu est inférieur ou égal à 15 560 € ; 1 242 € si le revenu est compris entre 15 560 € et 25 040 €.
L'option s'effectue directement sur la déclaration de revenus. Le dividende à déclarer se calcule de la façon suivante : abattement de 40 % sur le montant des dividendes bruts ; déduction des dépenses effectuées pour leur acquisition et leur conservation (frais de garde, par exemple).
La case 2OP correspond aux revenus du capital. Comprenons par là les intérêts générés par des placements du type : PEL (Plan Epargne Logement), livrets bancaires fiscalisés ou comptes à terme. La case 2OP est ainsi directement rattachée à la flat tax, c'est-à-dire au PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique).