Le choix du closoir dépend du besoin de ventilation de l'ouvrage de couverture, calculé comme défini dans les DTU de la série 40 et dans le Cahier du CSTB de mise en œuvre des closoirs n°3785.
Le closoir rigide
Afin d'améliorer l'étanchéité du closoir rigide, il est doté de bavettes sur les côtés. Les bavettes peuvent être souples ou également rigides, selon votre choix. Le closoir rigide est nettement plus délicat à installer, mais sa pose reste malgré tout relativement facile.
Donc dans la plupart des cas, on préconise une largeur de closoir de 220 mm environ, comme pour les couvertures en tuiles plates petit moule.
Le rôle du closoir ventilé est primordial. Sa mission première est ainsi d'assurer une ventilation linéaire optimisée de la sous-face des tuiles, en partie haute de la toiture, et en conformité avec les exigences des DTU 40.01 et 40.2. Il la protège également des infiltrations de pluie et de neige poudreuse.
Il est souvent nécessaire de choisir son faitage en fonction du type de toiture présent sur son toit. En effet, pour un toit de tuiles on préfère utiliser un faîtage en tuile. Cela assure, non seulement, une toiture esthétiquement cohérente, mais également une étanchéité au maximum de ses capacités.
Le closoir est un accessoire participant à l'étanchéité d'une couverture en tuiles. C'est une pièce métallique, en plastique ou en matériau bitumeux, contribuant à l'étanchéité d'un faîtage ou d'un arêtier.
Le closoir rigide Lahe-Pro est posé sur la lisse de faîtage ou d'arêtier. Le sens de recouvrement des closoirs doit être opposé au sens des vents dominants. Prévoir un recouvrement de 5 cm entre chaque closoir rigide Lahe-Pro. Les encoches situées à chaque extrémité du closoir permettent de respecter ce recouvrement.
Dans le cas d'un faîtage à sec, les tuiles faîtières se posent à l'inverse des vents dominants. Leur fixation s'effectue alors avec un clou ou une vis munie d'une étanchéité. Le closoir se place sous les tuiles du faîtage ou des arêtiers pour assurer l'étanchéité.
Vue en coupe d'une noue
En rive de la noue les tuiles doivent être tranchées de biais à la disqueuse électrique et recouvrir le bord des rives de noue d'au moins de 8 cm. Note importante : Il est préférable de légèrement encaisser la noue.
Dans le cas d'une toiture à quatre pans, les deux principaux versants du toit continuent au-delà de l'arase des murs latéraux. Avec une partie deux pans coupée en angle, le faîtage est en effet moins long que la base, les croupes venant clôturer chacun des plan latéral, afin de créer un versant.
Les tuiles chatières doivent être disposées en quinconce. Idéalement, elles doivent former un carré dans la toiture, dont le centre est également une tuile chatière.
La tuile faîtière est la finition du faîtage d'une couverture en pente ou d'un toit incliné. Elle habille le faîte, partie haute du toit (rencontre entre les deux versants), dans un but esthétique et dans un objectif d'étanchéité à l'eau.
Il permet à l'eau de s'évacuer vers l'extérieur du bâtiment à l'aide de chantepleures assurant la ventilation. Un solin assure donc l'étanchéité entre la structure d'un bâtiment et le revêtement, évitant ainsi les infiltrations d'eau et les désagréments que cela peut causer.
La solution la plus utilisée et recommandée pour l'étanchéité toit contre mur de votre maison est le solin. C'est en effet la seule installation valable auprès des assurances en cas de problème avec votre habitation.
Prix moyen d'une rénovation de faîtage
Matériau et pose compris, le prix d'une rénovation de faîtage de toiture revient en moyenne entre 60 € et 150 € le mètre linéaire. Ce prix inclut la dépose de l'ancien faîtage.
La pose à sec: cette technique consiste à clouer ou à coller les closoirs, plus rigides et souples qu'une tuile faitière traditionnelle et absorbant mieux les charges ainsi que les pressions sur le toit.
Le sommet du toit s'appelle le faîtage. Il s'agit de la zone haute qui court tout le long du toit. Ce point culminant est aussi l'emplacement d'accessoires d'ornement du toit comme le fronton par exemple qui fait la liaison entre le faitage et les tuiles de rive.
Pour sa réalisation, l'utilisation de mortier de chaux est recommandée. En effet, grâce à la chaux, le mortier empêche la pénétration des eaux de ruissellement.
Le faîtage d'un toit en terre cuite ou en ardoise peut résister plusieurs dizaines d'années. Celui d'un toit monopente doit être évalué tous les 10 ans.
Fixez la faîtière, ventilée ou non, en utilisant des vis à tête de nylon à chaque nervure. On conseille fortement d'utiliser une lisière de fermeture en caoutchouc mousse (sur la feuille) entre la faîtière et la tôle.