Un vétérinaire effectuera le prélèvement des cellules souches. Ensuite, celles-ci seront envoyées dans une clinique. Elles seront cultivées, puis inséminées dans une mère porteuse. Deux mois après la naissance, l'animal pourra être récupéré par son propriétaire.
Selon le journaliste Anthony Jolly interrogé en 2019 par Franceinfo, le clonage des animaux domestiques est « strictement interdit dans toute l'Europe depuis 2013, que ce soit pour les animaux domestiques ou pour les animaux d'élevage » Dans les années 1990 et 2000, des chercheurs français avaient cloné des vaches mais ...
En effet, pour cloner un animal, il faut prélever de son ADN lors de son vivant ou rapidement après son décès. Cet ADN est ensuite placé dans la cellule-oeuf vide (dont on a retiré le noyau) d'une femelle porteuse, puis soumis à des chocs électriques avant d'être placé dans l'utérus de l'animal porteur.
Le clonage est un mode artificiel de reproduction non sexué. Pour diverses raisons, il est apparu intéressant d'obtenir des clones d'animaux. Le clonage qui a donné naissance à la brebis Dolly avait pour but de faciliter l'obtention de protéines médicaments dans le lait de mammifères transgéniques.
Le clonage animal consiste à produire un animal qui est, essentiellement, une copie de l'original. Ce processus fait généralement intervenir une technique appelée transfert de noyau de cellule somatique ou SCNT (Somatic Cell Nucleus Transfer).
Malformations, vieillissement et mort prématurés, utilisation de femmes comme cobayes et dérives mercantiles, le clonage d'un bébé humain comporte risques médicaux et éthiques, selon les spécialistes.
La faible efficacité technique du clonage engendre des coûts élevés, ainsi que des problèmes éthiques associés d'une part au grand nombre d'embryons à produire pour obtenir un seul organisme final et, d'autre part, pour les mères porteuses qui subissent des problèmes de fausses couches, d'avortements et d'accouchement ...
De plus à la naissance le clone développe souvent de nombreux problème immunitaires et cardiaques à la naissance l'espérance de vie d'un clone est donc limitée. Enfin le clonage pose des problèmes éthiques dans la mesure où le clone est souvent considéré comme un objet pour des expériences.
Après le Royaume-Uni en janvier 2001, le Corée du Sud a autorisé le clonage thérapeutique en décembre 2003. En février dernier, des scientifiques de la péninsule affirmaient être les premiers au monde à avoir réussi à cloner un embryon humain pour la recherche sur les cellules souches.
Mais, a priori, il n'existe pas d'entreprise produisant des clones d'animaux de compagnie en France. En revanche, pour des raisons de santé, le clonage des animaux destinés à être mangés n'est pas autorisé par la loi dans notre pays. » 20 000 euros.
Il y a vingt-cinq ans des scientifiques écossais annonçaient la naissance de la brebis Dolly, tout premier mammifère cloné au monde à partir d'une cellule adulte.
On peut définir la reproduction asexuée comme étant un clonage naturel. De nos jours, grâce aux avancées en biotechnologie et en génétique, on arrive à produire artificiellement, en laboratoire, des clones de plantes et d'animaux ainsi que des clones de cellules et de gènes.
Le clonage reproductif consiste à prélever l'ADN d'une cellule d'un individu et à l'injecter dans un ovocyte péalablement vidé de son contenu génétique; cette "cellule-oeuf" reconstruite est transférée dans une mère porteuse, qui donnera naissance à un clone de l'individu initial.
Une entreprise sud-coréenne est la seule à proposer le clonage de chiens au monde. Une centaine de chiens auraient ainsi été « doublés » en 2013. Pour 75 000 €, des maîtres fortunés ont recours à cette pratique, qui n'assure toutefois pas d'avoir affaire à une copie totalement conforme de l'animal.
La technique de clonage la plus courante sur laquelle la recherche travaille consiste à implanter le noyau d'une cellule somatique d'une personne dans un ovocyte énucléé pour commencer le développement embryonnaire et obtenir des cellules totipotentes dites aussi cellules souches.
Dolly, une révolution et une mort prématurée.
Elle souffre d'arthrite puis développe une maladie des poumons, qui lui vaut d'être euthanasiée en 2003. Sa dépouille naturalisée trône à présent au musée national d'Ecosse.
L'équipe du Dr Shoukrat Mitalipov a pris un noyau de fibroblaste et l'a introduit dans un ovocyte. Ils ont réussi à activer cet ovocyte de façon à ce qu'il prenne cela pour une fécondation et qu'il commence à fabriquer un embryon. » C'est exactement le principe du clonage.
Le clonage reproductif d'un humain est une mauvaise chose, car ce n'est pas naturel, de plus les clones ne seraient que des rats de laboratoire. Cependant le clonage thérapeutique d'un organe serait une bonne chose pour la médecine. Seulement, un clone humain entier serait une erreur, de plus ce serait très malsain.
On distinguera deux types différents de clonages : -Le clonage reproductif : son but est de créer entièrement un individu identique à la base à un autre individu, mais qui pourrait se développer de manière différente. -Le clonage therapeutique qui consiste à reproduire des cellules distinguées aux fonctions précises.
— L'utilisation du clonage pour reproduire des êtres humains «n'est pas acceptable sur le plan éthique car elle violerait certains des principes fondamentaux de la procréation médicalement assistée», selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Hiroshi Nakajima.
Tout acte de clonage reproductif doit être considéré comme un crime contre l'humanité." Confrontés à diverses controverses de nature éthique comme le clonage de la brebis Dolly en 1997, l'annonce par la secte Raël de la naissance d'un bébé cloné en 2002 et les travaux de chercheurs sud-coréens qui, au début de l'année, ...
«Le fait que le clonage reproductif s'effectue en dehors de toute sexualité est une régression dans le monde vivant, souligne le scientifique. Il n'y a que les microbes qui se multiplient ainsi, reproduisant une copie de la bactérie mère à chaque division.
Il n'en est pas de même du clonage reproductif chez l'individu. Cette méthode est rejetée quasi unanimement et sans équivoque car non-éthique et irresponsable au niveau médical. Selon les conventions nationales et internationales, le clonage à des fins de production artificielle d'un individu est interdit.
L'article 15 de la nouvelle loi précise -Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant, ou se développer un embryon humain, qui ne seraient pas directement issus des gamètes d'un homme et d'une femme." et précise aussi Art. L. 2151-2.
Les vrais sosies, les «monozygotes» –issus d'une même cellule oeuf– représenteraient 0,35% des naissances à l'échelle sur la planète. La probabilité de rencontrer un clone génétique de soi sans lien de parenté est infime, pour ne pas dire inexistante.