Les difficultés orales des enfants dysphasiques ont un fort impact sur l'écrit. On dit généralement que les personnes dysphasiques sont des étrangers dans leur propre langue. Au début, les premières difficultés des enfants dysphasiques vont être de segmenter les mots puis de les orthographier.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Les formes de "DysphasieS"
Il s'agit d'un problème pour programmer des suites de sons corrects. L'enfant sera bavard, mais n'arrivera pas à articuler correctement les sons. L'enfant n'arrive pas à trouver ses mots. Il fait parfois des périphrases : pour ne dire qu'un seul mot il en dit plusieurs.
La dysphasie est un trouble du langage qui s'exprime par des atteintes de nature et d'intensité variables. Elle se répercute sur le bon fonctionnement du langage oral et la plupart du temps écrit (compréhension de phrases puis de textes, rédaction, etc.).
Sur la base d'études épidémiologiques réalisées à l'étranger, on considère que la dysphasie atteint 4 à 5 % des enfants et concerne dans sa forme sévère environ 1 % des enfants d'une classe d'âge. La dysphasie touche plus particulièrement les garçons (2 à 3 garçons pour une fille).
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Les conséquences sur la vie scolaire
Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués. Enfin, l'apprentissage de récitations ou de leçons sera tout particulièrement difficile.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
Fournir des aide-mémoire en français notamment : schéma, tableau, carnet de mots… Plan des cours avec éléments essentiels à retenir mis en évidence, ce qui facilitera la compréhension des écrits. Textes et exercices clairs , aérés, bien organisés. Lire les consignes, les énoncés, les textes à haute voix.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Le diagnostic de dysphasie a souvent été posé dans l'enfance. Mais ce n'est pas toujours le cas. Un adulte qui se débat avec des difficultés d'élocution et de compréhension du langage peut en parler à son médecin traitant. Le cas échéant, celui-ci l'orientera vers un orthophoniste ou un neuropsychologue.
Pour que son travail soit efficace, et pour optimiser les chances d'adaptation de l'enfant, une prise en charge globale est primordiale. En fonction du bilan et des éventuels troubles associés, la dysphasie va nécessiter une rééducation orthophonique intensive dès l'âge de 3-4 ans.
Les enfants dysphasiques présentent souvent un trouble de l'abstraction => utiliser un langage concret. De plus, ils comprennent mieux ce qu'ils peuvent voir, toucher... Permettre à l'enfant de s'exprimer avec des gestes, des images… S'assurer de la compréhension du message (reformulation, poser des questions…)
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Travailler le vocabulaire pour concilier dysphasie et scolarité L'enfant qui présente un déficit langagier souffre généralement d'un manque de mot et d'un vocabulaire très limité. Il s'agit d'un trouble d'accès lexical qui se caractérise par une difficulté à trouver rapidement le bon mot.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
Il n'y a pas de traitement médicamenteux qui peut aider à réduire les symptômes de l'aphasie et de la dysphasie. Ce n'est qu'au moyen d'une rééducation de quelques mois (dans le cas de l'aphasie) ou de plusieurs années (dans le cas de la dysphasie) que l'on peut remarquer une amélioration.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Ce que vous pouvez faire pour aider l'enfant dysphasique
Si possible, collaborez avec les rééducateurs afin de ne pas agir aux antipodes des progrès déjà réalisés de leur côté. Prenez également le temps, au début, de parler avec l'enfant concerné afin de comprendre ses difficultés, ses attentes et ses besoins.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
Ne pas donner trop d'informations à la fois, et surtout pas dans une même phrase. Lui laisser le temps de répondre car ses productions demandent souvent plus de temps que la normale. On peut créer au quotidien des situations simples de communication verbale qui ne mettent pas l'enfant en difficulté.